Le bagne et les bagnards 5KNA Productions 2015
Depuis le XVIe siècle, les condamnés aux travaux forcés accomplissaient leur peine en ramant sur des galères.
Par l'ordonnance du 27 septembre 1748, Louis XV supprime le corps des galères. Des bagnes portuaires sont alors créés (Toulon, Rochefort, Brest).
Ouvert en 1748, le premier bagne de Toulon était un bagne flottant.
On construisit ensuite des installations à terre. Bagne de Toulon On construisit ensuite des installations à terre.
En 1836 le Bagne de Toulon comptait 4305 détenus.
Bagne de Toulon Le bain des forçats
Bagne de Toulon Les travaux forcés
En 1873, le bagne de Toulon cessera d'exister.
Le bagne de Brest a fonctionné de 1749 à 1858.
Il pouvait loger jusqu'à 3 700 forçats. Bagne de Brest Il pouvait loger jusqu'à 3 700 forçats.
Bagne de Brest
L’habillement des forçats Bagne de Brest L’habillement des forçats
Bagne de Rochefort Il a fonctionné de 1777 à 1854. Un dortoir
L’accouplement consiste à enchaîner deux bagnards.
Les bagnes coloniaux Dans les années 1840, la concentration de milliers de forçats dans quelques arsenaux est jugée dangereuse et coûteuse pour l’Etat. En 1854, la loi sur la Transportation organise la peine des Travaux Forcés à accomplir hors du territoire métropolitain et conçue pour ne jamais permettre le retour des condamnés dans la mère-patrie.
Bagne de l’île de Ré De 1873 à 1938, il fut le point de départ vers les bagnes de Guyane ou de Nouvelle-Calédonie.
Bagne de l’île de Ré
Bagne de l’île de Ré Le réfectoire
Avant le départ pour les bagnes coloniaux Bagne de l’île de Ré Avant le départ pour les bagnes coloniaux
Un départ pour la Nouvelle-Calédonie. Bagne de l’île de Ré Un départ pour la Nouvelle-Calédonie.
Un départ pour la Guyane. Bagne de l’île de Ré Un départ pour la Guyane.
Entre les deux guerres, les navires Loire et La Martinière transfèrent, une à deux fois par an, les condamnés de St-Martin de Ré vers la Guyane par effectif de 600 à 700.
À bord du La Martinière
Bagne de Guyane Une case
Bagne de Guyane Le cachot
Bagne de Guyane Les travaux forcés
Bagne de Guyane Travaux de sciage
Les catégories de bagnards: Les déportés: Il s’agit des prêtres réfractaires et des politiques. Les transportés: Des condamnés aux travaux forcés pour une durée de cinq ans minimum par les Cours d'Assises. Ils sont astreints au doublage: à leur libération, ils devaient passer dans la colonie un temps au moins équivalent à celui de leur peine. Si celle-ci était égale ou supérieure à huit ans, l'assignation à résidence en Guyane était définitive. Les relégués: Peine secondaire infligée aux multi-récidivistes. La relégation entraîne l’exil à perpétuité.
De nombreuses femmes furent transportées De nombreuses femmes furent transportées. Un des buts était le repeuplement de la colonie.
La Guyane comptait de nombreux bagnes et pénitenciers.
Bagne de Cayenne Un dortoir
Bagne de Cayenne Cassage de rochers
Le bâtiment des surveillants mariés Bagne de Cayenne Le bâtiment des surveillants mariés
Bagne de St-Laurent du Maroni La guillotine en 1889
Bagne de St-Laurent du Maroni Relégation des récidivistes en 1885
Bagne de St-Jean du Maroni
Quai d’arrivée sur l’île Royale. Bagne des îles du Salut Quai d’arrivée sur l’île Royale.
La pitance en réclusion cellulaire Bagne des îles du Salut La pitance en réclusion cellulaire
Bagne des îles du Salut Une corvée
« Mouillage » d’un forçat Bagne des îles du Salut « Mouillage » d’un forçat
Bagne de Kourou
Ce camp était réservé aux lépreux. Îlot St Louis
Les bagnes de Nouvelle-Calédonie
Bagnes de Nouvelle-Calédonie Le camp Brun
Nouvelle-Calédonie Bagne de l’île Nou
Le bourreau du bagne de l’île Nou Nouvelle-Calédonie
Indochine Bagne de Poulo Condor
Indochine Bagne de Poulo Condor
Indochine Bagne de Poulo Condor
Les bagnes français sont supprimés en 1945. Les derniers prisonniers ont été libérés en 1953. De 1852 à 1953, plus de 100 000 condamnés ont subi leur peine dans les bagnes coloniaux.
FIN