REMBRANDT (van Rijn) 1606 : Naissance, aux Pays-Bas, à Leyde dans le grand siècle. Père : meunier, Mère : fille de boulanger. Petite bourgeoisie aisée.

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Transcription de la présentation:

REMBRANDT (van Rijn) 1606 : Naissance, aux Pays-Bas, à Leyde dans le grand siècle. Père : meunier, Mère : fille de boulanger. Petite bourgeoisie aisée. 1620 : Etudes difficiles à Amsterdam : il pense plutôt à la peinture. 1632 : installation à Amsterdam, nombreuses commandes. Il aime déjà peindre les « marginaux. »? Nombreux autoportraits. 1634 : mariage avec Saskia van Uylenburgh. Mort des enfants et de Saskia en 1642. Grandes souffrances. 1639 : Contacts avec le judaïsme et le protestantisme (inspiration). Souffrances, déceptions (ex. la Ronde de nuit). Il rompt avec le conventionnel. Peint l’existence humaine, sans concession (incarnation, mort et résurrection). Inspiration biblique. Deuxième amour avec Hendrickje Stoffels. Elle meurt en 1663. 1656 : Soucis financiers importants. 1668 : Mort de son fils Titus. 1669 : Mort de Rembrandt. Il aura réalisé 99 autoportraits.

Rembrandt (1606-1669) Le retour du Prodigue.

L’homme qui a peint le retour du prodigue est un homme sans façade. Un homme lavé de toute parole vaine. L’œuvre est immense. Elle s’ouvre sur l’espace d’une confidence unique dans toute l’histoire de l’art occidental. C’est la premier portrait « grandeur nature » pour lequel Dieu lui-même ait jamais pris la pose.

Le Père en majesté inscrit sa majuscule au commencement de tout. Voûté comme un arc roman, et de courbe plénière, sa stature s’accomplit dans l’ovale géniteur qui rayonne au tympan.

Son visage d’aveugle. Il s’est usé les yeux à son métier de Père. Scruter la nuit, guetter , du même regard, l’improbable retour. Sans compter toutes les larmes furtives. Il arrive qu’on soit seul. Oui, c’est bien lui, le Père, qui a pleuré le plus.

Je regarde le fils. Une nuque de bagnard. Et cette voile informe dont s’enclôt son épave. Ces plis froissés où s’arc-boute et vibre encore le grand vent des tempêtes. Des talons rabotés comme une coque de galion sur l’arête des récifs, cicatrices à vau-l’eau de toutes les errances…

Le naufragé s’attend au juge. « Traite-moi, dit-il, comme le dernier de ceux de ta maison. »

Il ne sait pas encore qu’aux yeux d’un père comme celui-là, le dernier des derniers est le premier de tous.

Il s’attendait au juge, il se retrouve au port, échoué, déserté, vidé comme sa sandale, enfin capable d’être aimé.

Appuyé de la joue, tel un nouveau-né au creux d’un ventre maternel, il achève de naître. La voix muette des entrailles dont il s’est détourné murmure enfin au creux de son oreille. Il entend.

Lève les yeux, prosterné, éperdu de détresse, et déjà tout lavé dans la magnificence… Lève les yeux et regarde, ce visage, cette face très sainte, qui te contemple, amoureusement…

Ce visage, cette face très sainte qui te contemple, amoureusement. Tu es accepté, tu es désiré de toute éternité.

Avant l’éparpillement des mondes, avant le jaillissement des sources, j’ai longuement rêvé de toi, et prononcé ton nom.

Vois donc, je t’ai gravé sur la paume de mes mains, tu as tant de prix à mes yeux. Ces mains, je n’ai plus qu’elles, de pauvres mains ferventes, posées comme un manteau sur tes maigres épaules. Tu reviens de si loin !

Lumineuses, tendres et fortes, comme est l’amour de l’homme et de la femme, tremblantes encore et pour toujours, du déchirant bonheur.

Notre assurance n’est plus en nous. Elle est en Celui qui nous aime. Il faut misère pour avoir cœur. Et d’une patience qui attend, et d’une attente qui écoute, naît le dialogue insurpassable. Notre assurance n’est plus en nous. Elle est en Celui qui nous aime.

Accepter d’être aimé, accepter de s’aimer. Nous le savons : il est terriblement facile de se haïr. La grâce est de s’oublier. La grâce des grâces serait de s’aimer humblement soi-même, comme n’importe lequel des membres souffrants de Jésus-Christ.

Encore faut-il avoir appris ce que tomber veut dire, comme une pierre tombe dans la nuit de l’eau. Ce que veut dire craquer, comme un arbre s’éclate aux feux ardents du gel, sous l’éclair bleu de la cognée. Que peuvent savoir de la miséricorde des matins, ceux dont les nuits ne furent jamais de tempêtes et d’angoisses ?

Pour retentir à ces atteintes, il faut avoir vécu, et vivre encore en haute mer, menacé sans doute, naufragé peut-être.. Mais à la crête des certitudes royales, l’amour alors peut faire son œuvre, nous féconder, nous rajeunir.

Un amour nous précède, nous suit, nous enveloppe… Que nous soyons dans l’inquiétude, le doute ou le chagrin, que nous marchions le cœur serré, dans la vallée de l’ombre et de la mort. Que nos visages n’aient d’autre éclat, que ceux, épars, d’un beau miroir brisé.. Un amour nous précède, nous suit, nous enveloppe…

L’inconnu d’Emmaüs met ses pas dans les nôtres, et s’assied avec nous à la table des pauvres.

Morts de fatigue, nous ne saurions rouler que dans les bras de Dieu. Malgré tous les poisons mêlés au sang du cœur, au creux de ces hivers dont on n’attend plus rien, rayonne désormais un été invincible. Morts de fatigue, nous ne saurions rouler que dans les bras de Dieu. Nous avons rendez-vous sur un lac d’or.

Le miroir est sans rides. Du fond de toute détresse émerge enfin un vrai visage. Exténuées, extasiées, nos faces vieillies de clowns sont l’icône de son Christ, pour l’émerveillement des saints.

Et l’icône est plus fine, plus précieuse et plus belle, quand l’homme qui l’a peinte est passé par l’enfer. Trinité de Roublev et « Trinité » REMBRANDT….

Du fond des terres où rayonnent ces images, le Père ne cesse de s’engendrer du Fils, de s’engendrer des fils…

Sous le couvert fécondateur de mains plus vastes que des ailes, l’ombre d’un grand oiseau nous passe sur la face…

Les vrais regards d’amour sont ceux qui nous espèrent.

Et si nous devions nous reconnaître dans le fils aîné… Et si nous nous reconnaissions dans ces observateurs muets… Quel fils sommes-nous ? Comment accueillons-nous le fils qui revient ?

Le retour du fils aîné ? L’observateur principal garde ses distances et semble peu empressé de partager l’accueil du père. Physiquement, il ressemble beaucoup à son père. Mais quelle différence entre eux. Le Père est penché sur son fils prodigue. Le fils aîné est debout, figé dans sa posture accentuée par un long bâton qu’il tient à la main. La cape du père est large ouverte, celle du fils pend le long de son corps.

L’homme debout, qui est le fils aîné, représente les Pharisiens et le Scribes.

Les mains du Père sont étendues et touchent le prodigue dans un geste de bénédiction. Les mains du fils aîné sont serrées l’une contre l’autre, tout contre sa poitrine. Ses mains restent fermées dans l’ombre.. Leurs visages sont éclairés, mais autant la lumière rayonne chez le père, autant chez le fils elle est froide et ne rayonne pas.

Nous retrouverons-nous dans ce personnage curieux et attentif qui s’appuie sur la colonne ? Ou dans celui que nous voyons assis et qui semble s’incliner devant le mystère de l’amour ?

L’homme assis qui se frappe la poitrine tout en regardant le fils revenu est un intendant qui représente les pécheurs et les publicains… C’est pour eux que Jésus a donné ce message d’amour.

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