LA CRISE GLOBALE ET LES PATRIARCHES Leçon 3 pour le 16 janvier 2016
« Je suis avec toi, je te garderai partout où tu iras et je te ramènerai vers cette terre ; car je ne t’abandonnerai pas, jusqu’à ce que j’aie fait ce que je t’ai dit. » (Genèse 28.15.) Étude de la semaine : Genèse 4.1-15 ; Genèse 3.9, 10 ; 4.9 ; Genèse 6.1-13 ; Psaumes 51.1 ; Genèse 22 ; Genèse28.12-15.
Une bougie fond rapidement au contact de la chaleur. Un morceau d’argile prend son temps mais il finit par durcir ! Un seul un élément physico produit deux différentes réactions.
Les uns fondent au contact de l'amour de Dieu Ainsi il arrive aussi avec le cœur humain. Dieu impacte le cœur humain et la réaction est différente : Les uns fondent au contact de l'amour de Dieu Les autres s'endurcissent ! Le pouvoir et la puissance destructif du péché est immense, mais le pouvoir et la puissance de Dieu est plus grand. Toujours aura deux tipes de personnes et deux tipes d’aptitudes dans le monde. Ceci démontre qu’il y a deux position face au conflit du « Bien et du mal »
La révolte des antédiluviens À partir de la chute, le livre de la Genèse nous parle des mensonges et des relations brisées. Durant cette période, le conflit cosmique se répand par toute la terre. Le péché de Caïn. La révolte des antédiluviens L'expérience d'Abraham. Le conflit de Jacob. La vision de Joseph. Et cependant, dans tout cela, la fidélité de Dieu, qui nourrit ses enfants épuisés, se poursuit. EDS, samedi 9 janvier 2015
LE PECHE DE CAÏN « Le SEIGNEUR dit à Caïn : Où est Abel, ton frère ? Il répondit : Je ne sais pas. Suis-je le gardien de mon frère ? » (Génesis 4.9) Après que Caïn et Abel ont présenté leurs offrandes, celle de Caïn a été repoussée (rejetée) et celle de son frère Abel acceptée. Alors, Caïn s'est irrité contre Abel au lieu de réfléchir sur la raison pour laquelle son adoration avait été rejetée. Induit par le grand homicide et le père de tout mensonge, Caïn a tué son frère et tout de suite il a menti pour cacher son péché (« je ne sais pas »). La réponse de Caïn à Dieu est provocante, sans une trace de regret.
« Le SEIGNEUR dit à Caïn : Où est Abel, ton frère « Le SEIGNEUR dit à Caïn : Où est Abel, ton frère ? Il répondit : Je ne sais pas. Suis-je le gardien de mon frère ? » (Génesis 4.9) À la naissance de Caïn, Ève était folle de joie. Elle croyait véritablement qu’elle venait de donner naissance au Libérateur promis dans Genèse 3.15. « J’ai fait un homme grâce au Seigneur » (Genèse 4.1, BFC). On pourrait traduire le texte littéralement par : « J’ai fait un homme : le Seigneur ». Cela révèle simplement qu’Ève pensait avoir accouché de celui que le Seigneur avait promis (Genèse 3.15). (EDS, dimanche 10 janvier 2015) La naissance de Seth a apporté une lueur d'espoir, puisque de sa semence le Messie promis surgirait à la fin.
Remarquez les différences dans les émotions d’Adam et celles de Caïn Remarquez les différences dans les émotions d’Adam et celles de Caïn. Quels sont les points communs ? Quelles sont les différences ? Le SEIGNEUR Dieu appela l'homme ; il lui dit : Où es-tu ? Il répondit : Je t'ai entendu dans le jardin et j'ai eu peur, parce que j'étais nu ; je me suis donc caché. (Génesis 3.9-10) « Le SEIGNEUR dit à Caïn : Où est Abel, ton frère ? Il répondit : Je ne sais pas. Suis-je le gardien de mon frère ? » (Génesis 4.9) Adam était perturbé, il avait peur et honte (Genèse 3.10), tandis que Caïn est en colère (Genèse 4.5), il est cynique, et rebelle (Genèse 4.9). Au lieu de donner une piètre excuse comme Adam l’avait fait, Caïn dit carrément un mensonge. (EDS, dimanche 10 janvier 2015)
LA REVOLTE DES ANTEDILUVIENS « Le SEIGNEUR vit que le mal des humains était grand sur la terre, et que leur cœur ne concevait jamais que des pensées mauvaises. » (Genèse 6.5) Dans le Déluge, nous assistons à un renversement partiel des actes de la Création. Une grande partie des choses que Dieu avait séparées sont de nouveau jointes. Les eaux au-dessus du ciel et les eaux en dessous du ciel, la mer et la terre, les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, et toutes les créatures vivantes qui fourmillaient sur la terre, tous se rassemblent. La planète semble revenir à un « chaos vide » (Genèse 1.2). Malgré cette apparente victoire des forces du mal, le génie créatif de Dieu est toujours à l’œuvre. (EDS, lundi 11 janvier 2015)
La chute dans le péché des descendants de Caïn a été rapide. « Le SEIGNEUR vit que le mal des humains était grand sur la terre, et que leur cœur ne concevait jamais que des pensées mauvaises. » (Genèse 6.5) La chute dans le péché des descendants de Caïn a été rapide. Bien que les descendants de Seth soient restés fidèles à Dieu pendant un certain temps, finalement, toute l'humanité s'est rebellée contre Dieu. Pour arrêter radicalement la révolte, Dieu a rendu la terre à son état « désordonné et vide » (Genèse 1.2). « Mais Noé trouva grâce aux yeux du SEIGNEUR » (Genèse 6.8). Ce nouveau commencement ne s’est pas fait sans problèmes. Noé s'est enivré et Cham a honteusement agi. (Genèse 9.22-24) Mais de nouveau, il y a une espérance en la fidèle semence de Sem.
L'EXPERIENCE D'ABRAHAM «Après cela, Dieu mit Abraham à l'épreuve ; il lui dit : Abraham ! Il répondit : Je suis là ! 2Dieu dit : Prends ton fils, je te prie, ton fils unique, celui que tu aimes, Isaac ; va-t'en au pays de Moriya et là, offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je t'indiquerai. » (Genèse 22.1-2) Dieu promet à Abraham un fils, dont la semence serait en bénédiction à toutes les nations : « Toutes les nations de la terre seront bénies par ta descendance, parce que tu m'as écouté. » (Genèse 22.18). Cette promesse a été répétée à Isaac (Genèse 26.4) et à Jacob (Genèse 28.14). « Abraham leva les yeux et vit par-derrière un bélier retenu par les cornes dans un buisson ; alors Abraham alla prendre le bélier et l'offrit en holocauste à la place de son fils. » (Genèse 22.13)
Quelle relation l'expérience terrible d'avoir à sacrifier le fils de la promesse a-t-elle avec le conflit cosmique entre le bien et mal ? « Il y a plus. Le sacrifice exigé d’Abraham n’avait pas uniquement en vue son propre bien, ni celui des générations futures, mais l’édification des êtres purs qui habitent le ciel et les autres mondes. Le territoire de la lutte entre Jésus-Christ et Satan, le champ sur lequel elle se livre pour le plan du salut est le manuel de l’univers. » « A l’occasion d’un manque de foi de la part d’Abraham à l’endroit des promesses de Dieu, Satan l’avait accusé devant les anges et devant le Père et déclaré indigne des bienfaits de l’alliance dont il avait violé les conditions. Aussi Dieu jugea-t-il bon d’éprouver la fidélité de son serviteur devant l’univers, tant pour développer plus clairement le plan du salut aux regards de ses habitants que pour leur démontrer qu’il n’accepte rien de moins qu’une obéissance parfaite. » (E. G. White, Patriarches et Prophètes, Le sacrifice d’Isaac, ch. 13, p. 133)
LE CONFLIT DE JACOB (I) « Je suis avec toi, je te garderai partout où tu iras et je te ramènerai vers cette terre ; car je ne t'abandonnerai pas, jusqu'à ce que j'aie fait ce que je t'ai dit. » (Genèse 28.15) Jacob a obligé son frère à lui vendre son droit d’aînesse et a trompé son père pour voler la bénédiction réservée à Ésaü. La réaction d'Ésaü a été tranchante : il tuerait son frère. Pour cette raison, Rébecca a éloigné Jacob. (Genèse 27.41-45) Dans son désespoir, Dieu alla à la rencontre de Jacob et il le bénit. Malgré les erreurs de Jacob, Dieu ne voyait pas en lui « le trompeur » mais Israël, « celui qui s'accrochait à Dieu de toutes ses forces».
LE CONFLIT DE JACOB (II) « Délivre-moi, je te prie, de la main de mon frère, de la main d'Ésaü ! Car je crains qu'il vienne me frapper, tuant la mère sur les enfants.» (Genèse 32.12) Après avoir été trompé par son beau-père pendant vingt ans, Jacob décide de revenir à la maison. Laban le poursuit, mais Dieu le libère (Genèse 31.29). Mais, quand son frère sort à sa rencontre avec quatre cents hommes armés, son cœur défaille. (Genèse 32.1). Pendant une nuit de prière, il lutte avec Dieu et s'accroche à lui. Le conflit se termine avec un Jacob boiteux et handicapé. (Genèse 32.23-33).
LE CONFLIT DE JACOB (II) « Délivre-moi, je te prie, de la main de mon frère, de la main d'Ésaü ! Car je crains qu'il vienne me frapper, tuant la mère sur les enfants.» (Genèse 32.12) Quand Ésaü voit Jacob handicapé et humilié, il court à sa rencontre « il l'étreignit, se jeta à son cou et l'embrassa, et ils se mirent à pleurer » (Genèse 33.4). Si nous voulons être vainqueurs dans le conflit, tenons-nous fermement à Dieu comme Jacob l'a fait. Il nous libérera de l'attaque de Satan et nous fera entrer dans la Terre Promise.
VISION DE JOSEPH « Maintenant, ne vous affligez pas et ne soyez pas fâchés de m'avoir vendu ici, car c'est pour sauver des vies que Dieu m'a envoyé en avant de vous. » (Genèse 45.5) Une tunique de couleurs, deux rêves et un père qui envoie son jeune fils épier ses frères : l'histoire finira dans une tragédie. Pendant qu’il s'éloignait de sa maison, Joseph a fait un pacte avec Dieu « de le servir malgré les circonstances ». Et les circonstances ont été difficiles pendant beaucoup d'années. En tant que deuxième autorité dans le royaume, Joseph aurait pu se venger de ses frères. Mais il voyait au-delà de la jalousie fraternelle. Il voyait l'intervention de Dieu dans sa vie, dans la vie de sa famille et dans la vie de chaque être humain sur la terre.
« Maintenant, ne vous affligez pas et ne soyez pas fâchés de m'avoir vendu ici, car c'est pour sauver des vies que Dieu m'a envoyé en avant de vous. » (Genèse 45.5) Joseph aurait pu choisir de devenir l’amertume et la révolte contre Dieu, mais à la place, il a choisi de garder la foi dans cette tourmente, alors que le grand conflit se jouait dans sa vie de manière dramatique. Il s’adapta bientôt à la maison de l’un des militaires les plus importants du pays, et avec la bénédiction de Dieu, il gagna vite sa confiance (Genèse 39.1-4). Finalement, l’esclave devint un chef en Égypte. (EDS, jeudi 14 janvier 2015) Aujourd'hui nous avons besoin de la vision de Joseph. Nous avons besoin de voir au-delà des personnes et des circonstances. De voir Dieu nous entraînant par la main, en accomplissant ses projets pour ce monde, dans notre famille et en nous-mêmes.
« Tel a été le but de Dieu en choisissant son peuple, depuis le patriarche Abraham dans les plaines de la Mésopotamie jusqu’à nos jours. Il dit : "Je te bénirai... et tu seras une source de bénédiction.” Genèse 12.2. Les paroles du prophète évangélique, répétées dans le Sermon sur la montagne, s’adressent à nous qui faisons partie de la dernière génération : “Lève-toi, sois éclairée, car ta lumière arrive, et la gloire de l’Éternel se lève sur toi.” Ésaïe 60.1. » (E. G. White, Heureux ceux qui, Vous êtes la lumière du monde, p. 38.)
Si la gloire du Seigneur s’est levée sur notre esprit, si nous avons contemplé la beauté de celui “qui se distingue entre dix mille” et dont “toute la personne est pleine de charme”, si notre âme a été illuminée de sa gloire, alors c’est à nous que le Maître adresse cette parole. Si nous avons accompagné le Christ sur la montagne de la transfiguration, songeons aux âmes qui, en bas dans la vallée, sont retenues en esclavage par Satan; elles attendent la parole de foi et la prière qui les libéreront.» Amen! (E. G. White, Heureux ceux qui, Vous êtes la lumière du monde, p. 38.)