Le changement climatique
Changement climatique et réchauffement planétaire : quelle différence ? Le réchauffement planétaire correspond à l’augmentation de la température moyenne de l’atmosphère terrestre. En raison du réchauffement planétaire, le comportement des masses d’air de l’atmosphère est modifié, ce qui entraîne le changement climatique. ©L. MIGNAUX/MEDDE-MLETR ©T. DEGEN/MEDDE-MLETR
5 chiffres clés pour illustrer le changement climatique 31,7 milliards : c’est le nombre de tonnes de CO2 émises en 2012 issues de la combustion des énergies fossiles 0,85 °C : entre 1850 et 2012, la température moyenne planétaire a progressé de 0,85 °C 1 °C : En France, la température moyenne a gagné près de 1 °C en un siècle De 8,25 à 8,14 : depuis le milieu du XVIIIe siècle, le pH de l’océan est passé de 8,25 à 8,14 11 % : la banquise arctique décroit en moyenne de 11 % tous les 10 ans ©S. GIGUET/MEDDE-MLETR ©L. MIGNAUX/MEDDE-MLETR
Le climat change : pourquoi ? Des évolutions climatiques naturelles : Des causes astronomiques Modification de la révolution de la Terre autour du Soleil, ce qui entraîne les changements de saison Modification de l’inclinaison de la Terre, qui peut se traduire par une modification du contraste entre les saisons Variation des la quantité d’énergie que nous envoie le Soleil Des causes géologiques Certains événements géologiques (ex. éruptions volcaniques) peuvent avoir un impact sur la température moyenne de la Terre. Et le rôle des activités humaines dans tout ça ? Utilisation massive d’énergies fossiles : transports, bâtiment, agriculture Déforestation Intensification de l’élevage et des cultures Pollution due aux procédés industriels et au trafic automobile Hausse sans précédent des émissions de Gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère : CO2, H2O, CH4, N2O, etc. Les émissions totales de GES produites aujourd’hui ont augmenté de 80 % depuis 1970 et de 30 % depuis 1990.
Zoom sur l’effet de serre ! Phénomène naturel permettant à la Terre d’avoir une température vivable (15 °C au lieu de -18 °C). II est dû à la présence des gaz à effet de serre (vapeur d’eau, gaz carbonique, méthane...) dans l’atmosphère. L’augmentation de la concentration de GES dans l’atmosphère entraîne le réchauffement planétaire.
Des impacts multiples et interconnectés Le milieu physique se modifie Certaines régions du globe se réchauffent très rapidement : c’est notamment le cas des zones polaires (fonte de la banquise de 11 % tous les 10 ans depuis 1950 — 1 975). Le cycle de l’eau et les climats se modifient : augmentation de l’évaporation de l’eau, modification du régime des pluies, modification du régime de vents, dérèglement des saisons. Le niveau des océans monte. L’eau de la mer et des océans s’acidifie.
Des impacts sur les écosystèmes… … et sur les sociétés humaines Les cycles de croissance des végétaux sauvages et cultivés sont modifiés : fruits précoces, chute des feuilles tardives, etc. Les comportements de nombreuses espèces animales sont perturbés : modification des zones de vie de certaines espèces, modification des aires de migration. Les zones d’implantations de certaines espèces semblent s’étendre. … et sur les sociétés humaines La distribution des ressources naturelles, leur quantité et leur qualité sont perturbées : tensions autour des ressources disponibles d’eau potable, etc. Le changement climatique accroit les risques sanitaires : vagues de chaleur, cyclones, inondations, sécheresses, propagation facilitée de maladies « à vecteurs ». Les rendements agricoles et des activités de pêche sont impactés : insécurité alimentaire, tensions autour des ressources. Si le niveau des mers augmente d’un mètre, près de 100 millions de personnes seront contraintes de changer de lieu d’habitation.
Et en France, que se passe-t-il ? Augmentation rapide de la température sur le territoire français depuis 1900 Réchauffement de l’eau et une baisse des débits des cours d’eau Modification des comportements de beaucoup d’animaux (ex. oies cendrées) Sécheresses et tempêtes
Les impacts prévisibles en France au XXIème siècle
Agir contre le changement climatique ! Diminuer les émissions de GES Adopter des modes de déplacement plus durables : utiliser les transports en commun, le covoiturage, l’autopartage, acheter une voiture électrique/moins émettrice de CO2 Améliorer les techniques agricoles pour les rendre plus durables : répandre moins d’engrais et de pesticides sur les cultures Construire et rénover les bâtiments pour les rendre respectivement sobres et plus performants sur le plan énergétique ©O. BROSSEAU/MEDDE-MLETR ©S. GIGUET/MEDDE-MLETR ©A.BOUISSOU/MEDDE-MLETR
S’adapter aux effets du changement climatique ! Être un écocitoyen et agir au quotidien : économiser l’eau, jardiner vert, faire des écogestes Aménager le territoire de façon à pouvoir faire face aux tempêtes et inondations Préserver dès à présent les ressources naturelles et limiter les gaspillages Développer de nouvelles méthodes agricoles et de gestion de la forêt Mettre en place des réseaux de prévention et d’information sur des questions de santé/sanitaires Prendre en compte les impacts du changement climatique lors de la construction de nouveaux bâtiments. ©J-P. MARESCHAL/MEDDE-MLETR
www.mtaterre.fr – Un site d’infos pour les jeunes
L’ADEME L’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) participe à la mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et du développement durable. Afin de leur permettre de progresser dans leur démarche environnementale, l’Agence met à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public, ses capacités d’expertise et de conseil. Elle aide en outre au financement de projets, de la recherche à la mise en œuvre et ce, dans les domaines suivants : la gestion des déchets, la préservation des sols, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, la qualité de l’air et la lutte contre le bruit. L’ADEME est un établissement public sous la tutelle du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie et du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.