Josiane Couëdel, secrétaire de Truffaut aux Films du Carrosse joue la standardiste (et la « grande tige » ?)
Les trois officiers de marine (dans le désordre) : Michel Laurent, ingénieur du son Pierre Gompertz, assistant décorateur Roland Thénot, directeur de production
Philippe Lièvre, régisseur général
Suzanne Schiffman, la fidèle âme-sœur de Truffaut (créditée ici du scénario)
Monique Dury, costumière
Christian Lentretien, administrateur de production
L’imprimeur est Jean-Louis Povéda, assistant décorateur.
Roger Leenhardt, cinéaste précurseur de la Nouvelle Vague et montpelliérain.
Henri Agel à gauche, professeur de cinéma à l’université de Montpellier et auteur de célèbres ouvrages « de base » sur le cinéma. A droite, Henry-Jean Servat, journaliste. Son certificat de maîtrise de fin d'étude aux États-Unis porte sur « Marilyn dans le miroir aux illusions d'Hollywood ». A l’époque du film, il est journaliste au Midi libre, qui prête ses locaux pour servir de siège aux éditions Bétany.
Marcel Berbert, Producteur exécutif, compagnon de toujours.
Thi Loan N’Guyen, maquilleuse
Quelques Montpelliéraines
Source : La Gazette de Montpellier Béatrice Meyer. C’est le décolleté bourré de coton que la jolie Béatrice, 21 ans, joue le rôle de Ginette : prostituée, elle initie le héros à l’âge adolescent. Une certaine complicité unit la Montpelliéraine à Charles Denner, qu’elle aide à travailler son rôle. La production lui trouve du talent, au point de l’encourager à tenter sa chance à Paris. Mais elle refusera. Béatrice Meyer, qui a longtemps travaillé dans l’informatique, aime de plus en plus ce film qu’elle a longtemps trouvé "désuet et triste". Source : La Gazette de Montpellier
Nadine Roche était étudiante en droit à Montpellier (elle sera ensuite gestionnaire dans l’immobilier) lorsqu’elle se fait repérer par l’équipe du film dans un cours de danse. Truffaut recherche les jambes qui feront l’affiche. Le cinéaste la fait marcher, comme des dizaines d’autres, mais c’est elle qui sera choisie.
Tout juste inscrite à l’école d’infirmières, Chantal Beaux décide de faire le casting du film, sur les conseils d’un ami, proche du régisseur. C’est elle que Bertrand Morane (Charles Denner) aperçoit, à la fin du film, de l’autre côté de la rue Foch. Il traverse et se fait écraser. Hospitalisé, il est soigné par une infirmière. La Montpelliéraine joue ce rôle aussi. Voulant la toucher, il tombe de son lit. Cette fois, il ne s’en remettra pas... Quelques années plus tard, un homme apostrophe Chantal dans un restaurant de Montpellier : "C’est vous qui avez tourné dans L’Homme qui aimait les femmes ?" Il sera son troisième mari.