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Bernay est une commune française située dans le département de l'Eure en région Haute-Normandie. Elle a reçu le label « Villes et pays d'art et d'histoire » en 2011 La ville se trouve à la limite du pays d'Ouche et du Lieuvin. Sur son territoire coulent la Charentonne, un affluent de la Risle, et le Cosnier. Entre 996 et 1008, le duc de Normandie, Richard II, offre cette région en dot à son épouse, Judith de Bretagne, qui fonde aussitôt une abbaye bénédictine : l'abbaye Notre- Dame. Les moines aménagent le site par des travaux hydrauliques importants : assainissement, moulins, pêcheries… et la construction d'une abbatiale qui reste un joyau de l'architecture romane normande. Pour couvrir les frais et assurer leur défense, ils cèdent une partie de leur propriété en L'activité commerciale attestée dès 1198 prend son essor sur l'axe principal de la ville. L'industrie du drap est réputée 8, les foires sont nombreuses (la Foire Fleurie au moment des Rameaux en est un souvenir), en raison de la diversité et de l'abondance des produits agricoles de la région. Bernay devient d'ailleurs un grand marché chaque samedi. 8 En 1231, Louis IX de France (« Saint Louis ») tient dans la ville des Assises de Justice et y fonde en 1250 un Hôtel Dieu en reconnaissance de l'accueil empressé que lui a réservé la population. Cet Hôtel Dieu possède une entrée rue Thiers et s'étend jusqu'à la rue de la Geôle. À la mort de Pierre d'Alençon, Bernay est incorporé au Comté d'Évreux et donné par Philippe le Bel à son frère Louis de France en 1281
Nous entrons et nous garons rue Général Leclerc.
Comme c’est dimanche, il est facile de trouver une place de parking. Et il fait tellement beau que nous aurons plaisir à faire la visite à pied. C’est un peu tôt dans la saison, car on la dit ‘’ville fleurie’’ ( 3 fleurs )
Les halles
L’église paroissiale Sainte-Croix fut construite en plusieurs campagnes, du 14e au 19e siècle, dans le centre de Bernay, au- dessus de la rivière le Cosnier. Après la désaffection de l’abbaye voisine du Bec-Hellouin, l’église Sainte-Croix reçut une grande partie de son mobilier et ses œuvres d’art que l’on peut encore y admirer. Son architecture gothique et néogothique est sertie de vitraux du 19e siècle.
Elle est ouverte, alors profitons en pour la visiter longuement
L’on ressort pour admirer son magnifique clocher.
L’Hôtel de ville de Bernay et le Tribunal.
L'abbaye Notre-Dame de Bernay. Elle comprend la plus ancienne église abbatiale de Normandie encore debout.
Elle fut fondée par Judith, femme de Richard II, duc de Normandie au XI e siècle. L'abbatiale fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862 Lors de son mariage avec Richard II duc de Normandie, Judith, fille du duc de Bretagne, reçoit en cadeau un douaire qui comporte les terres de Bernay. Elle décide de consacrer Bernay à la fondation d'un monastère dédié à Notre-Dame. La construction débute en 1010 mais Judith meurt en 1017 les travaux étant inachevés. En 1025, son mari Richard II décide de reprendre la construction et confie le chantier à l'abbé Guillaume de Volpiano, architecte italien et ancien moine de Cluny, renommé notamment pour avoir participé à l'achèvement des monastères à Fécamp, à Jumièges, ou encore, Troarn. Il meurt en En 1790, l'abbaye est supprimée 2 et est réaffectée à divers usages municipaux. 2 Le bras nord du transept disparaît en 1810 et l'abside est détruite en Au XIX e siècle, la tour centrale est supprimée. À partir de 1963, l'abbatiale, en très mauvais état, va connaître au long des restaurations des fouilles archéologiques 2. L'édifice est restauré en 1978, ce qui permet désormais de comprendre l'importance qu'elle a eu au XI e siècle. 2
Le logis abbatial est construit dans l’enceinte de l’abbaye au 16e siècle puis agrandi au 17e siècle. Ses façades en damier de brique et pierre sont représentatives de l’architecture de la Renaissance en Normandie. Depuis 1891, l’ancienne demeure de l’abbé, devenu Musée des Beaux-Arts, conserve des collections de peinture, sculpture, mobilier et faïence notamment Le Musée (l’ancien logis abbatial) inscrit monument historique (1965)
Jardin de l’Abbaye.
La Charentonne naît en pays d'Ouche (département de l'Orne), dans la forêt de Saint- Évroult, au sud du village de Saint-Évroult-Notre-Dame-du- Bois et des ruines de l'abbaye où a vécu et est mort Orderic Vital ( ). Longue de 63 kilomètres, la rivière coule, selon une direction Nord - Nord-est, vers la Risle avec laquelle elle conflue à Serquigny. Elle arrose notamment Broglie et Bernay.
La Charentonne
Cette porte n’existe plus à l’heure actuelle, c’est ici qu’elle se situait.
Le Cosnier est une rivière normande, affluent de la Charentonne en rive gauche, donc sous-affluent de la Seine par la Risle D'une longueur de 13,2 kilomètres, le Cosnier naît dans la vallée de la Charentonne (département de l'Eure), à l'ouest de Broglie. La rivière coule, selon une direction Nord - Nord-est, le long de la Charentonne avec laquelle elle conflue à Bernay
Gaston Lenôtre, né le 28 mai 1920 à Saint-Nicolas- du-Bosc et mort le 8 janvier 2009 à Sennely, est un célèbre pâtissier français, chef d'entreprise et auteur de plusieurs livres de cuisine. Professionnels et médias ont salué en lui l'un des grands innovateurs dans l'art de la pâtisserie. Son « École Lenôtre », près de Paris, a formé à la pâtisserie et à la confiserie plusieurs générations de pâtissiers et de cuisiniers Gaston Lenôtre est mort le 8 janvier 2009 dans sa maison de Sologne. Ses obsèques ont lieu le 12 janvier 2009, en l'église Notre-Dame-de-la-Couture à Bernay, et il repose depuis ce jour dans le caveau de famille au cimetière de la Couture
Bernay est une ville qui possède pas mal de vieilles maisons à pans de bois.
Un sentier chemine le long des 2 cours d’eau qui traversent Bernay et c’est en suivant le Cosnier que l’on découvre le clocher de Ste Croix.
Tout le centre historique de Bernay est bordé de ces magnifiques maisons médiévales
L ’ hôtel de la Gabelle aurait é t é construit selon les plans de Jacques- Ange Gabriel, architecte du petit Trianon, le plus illustre des architectes du XVIIIe si è cle, à la demande de Jacques Br é ant, receveur des gabelles. L ’ hôtel « entre cour et jardin », est une imposante bâtisse, achev é e en Le pavillon central en pierre est surmont é d ’ un fronton triangulaire, ouvrag é d ’ un cartouche rocaille, caract é ristique du r è gne de Louis XV, tandis que le reste de la demeure est bâti de briques. De tr è s d é licates sculptures courent le long des murs, et ornent les fenêtres : masques de com é die et instruments de musiques t é moignent de la personnalit é de ce commanditaire f é ru d ’ art et de musique. La pr é sence d ’ un crocodile, et d ’ un é l é phant sur les cl é s des fenêtres en demi-cintre, illustrent l ’ exotisme de l ’é poque. Les bâtiments des communs sont dispos é s en L et encadrent le portail. L ’ hôtel situ é au n°4 de la rue du G é n é ral de Gaulle est inscrit à l ’ inventaire suppl é mentaire des monuments historiques depuis 1964 pour son porche d ’ entr é e Le receveur des Gabelles é tait la personne charg é e d ’ assister à la charge, d é charge et mise en place des sels dans les greniers et pendant les distributions.
Hôtel de la Gabelle.
Photos personnelles Les textes sont pris sur Wikipédia Mars 2015Musique : Around the Worl