Prévention et Secours Civiques de niveau 1 PSC1 Christine TOURAT/JP PENINON
Alerte aux populations Le signal national d’alerte est émis par des sirènes. Il consiste en 3 cycles successifs d’une durée de 1’41 chacune, séparés par un intervalle de 5 secondes, d’un son modulé (montant et descendant) Il annonce un danger imminent (nuage toxique, tornade,,,) En montagne, en cas de rupture de barrage, un signal émis par une corne de brune préviendra du danger (2s_1s_2s_1s…)
SNA : Conduite à tenir Il faut immédiatement : Se mettre à l’abri: portes et fenêtres fermées ; Ecouter la radio (pour s’informer : France Bleu, Radio France) Ne pas se déplacer Ne pas fumer, Ne pas téléphoner, ne pas encombrer le réseau Ne pas aller chercher ses enfants à l’école S’assurer que son entourage a reçu et exécuté ces consignes Lorsque le danger est écarté, le signal national de fin d’alerte consiste à un son continu d’une durée de 30 secondes.
Alerte et protection des populations Dès le déclenchement du SNA Se mettre à l’abri, de préférence dans un local clos Se confiner (fermer portes et volets, arrêter système de ventilation ou climatisation) S’informer : écouter la radio et/ou regarder la télévision Attendre le signal de fin d’alerte
PROTEGER QUI ? Soi-même La victime Les témoins Lorsque l'on est témoin, il est important de se protéger, de protéger les personnes environnantes Christine TOURAT/JP PENINON
PROTEGER COMMENT ? DANGER CONTROLABLE Je supprime le danger (couper l’électricité, le gaz…) DANGER NON CONTROLABLE Je délimite la zone de danger et je fais baliser la zone de danger Je fais un dégagement d’urgence (si danger réel, permanent, vital, immédiat) Christine TOURAT/JP PENINON 6
Le 17 (Police ou gendarmerie) N° d’urgence : le 15 (SAMU) Le 17 (Police ou gendarmerie) Le 18 (Sapeurs Pompiers) Christine TOURAT/JP PENINON
Si vous êtes hors du territoire national, vous pouvez faire le 112 Numéro unique pour les URGENCES sur le territoire EUROPEEN Christine TOURAT/JP PENINON
Faire le 15 Le message d’alerte : informations minimales 1 ) Donner son nom, prénom, n° téléphone. 2) Dire où on est (localisation précise). 3) Expliquer ce qui est arrivé (nature du problème : maladie, accident…) 4) Répondre aux questions posées par les services de secours. 5) Appliquer les consignes données. 6) Ne pas raccrocher le premier et laisser le téléphone toujours libre Christine TOURAT/JP PENINON
L’alerte transmise par un témoin Avant l’alerte, s’assurer Qu’il possède tous les éléments Après l’alerte, vérifier Qu’il a correctement exécuté l’action
Comment faire en cas de …. HEMORRAGIES EXTERNES OBSTRUCTION DES VOIES AERIENNES par un corps étranger BRULURES PLAIES TRAUMATISME MALAISE PERTE DE CONNAISSANCE ARRET CARDIAQUE Christine TOURAT/JP PENINON
Les traumatismes Résultat d’un coup, d’une chute, d’un faux mouvement ce qu’il faut faire Ne pas déplacer la victime, la maintenir dans la position où elle se trouve. Alerter le 15 et appliquer leurs consignes Rassurer, couvrir et surveiller la victime Traumatisme du dos, du cou ou de la tête: Conseiller fermement à la victime de ne pas bouger, et de ne pas mobiliser la partie atteinte. Traumatisme d’un membre : respecter la position prise par la victime. Traumatisme crânien (la victime a reçu un choc à la tête) : surveiller les signes de gravité qui peuvent apparaître de suite ou plus tard : vomissements, maux de tête, modification de comportement (agitation, prostration, confusion, oubli…), écoulement de sang par le nez ou les oreilles. Christine TOURAT/JP PENINON
Les hémorragies externes Une hémorragie externe est une perte de sang prolongée, qui ne s’arrête pas spontanément : elle imbibe un mouchoir en quelques secondes. Christine TOURAT/JP PENINON
Les hémorragies externes Ce qu'il faut faire: Appuyer sur l’endroit qui saigne (avec gant ou un sac plastique…si possible) Allonger la victime Alerter ou faire alerter le 15 Si le sauveteur doit se libérer, relayer la compression manuelle par un pansement compressif (ou la main de la victime elle-même) Christine TOURAT/JP PENINON
Le saignement de nez Ce qu’il faut faire : Mettre la victime assise et faire pencher la tête en avant Lui demander de se moucher Lui demander de comprimer ses narines en continu pendant 10 minutes Alerter le 15 si le saignement ne s’arrête pas ou se reproduit (au bout de 10 minutes), s’il survient après une chute ou un coup, si la victime prend des médicaments (en particulier ceux qui augmentent les saignements) Christine TOURAT/JP PENINON
Les brûlures Ce qu’il faut faire Refroidir la brûlure au moins 5 minutes (ou jusqu’à disparition de la douleur pour une brûlure simple) en laissant ruisseler l’eau du robinet tempérée sans pression sur la surface brûlée, au plus tard dans les 30 minutes suivant la brûlure. En parallèle, retirer les vêtements s’ils n’adhèrent pas à la peau Evaluer la gravité de la brûlure Si la surface est supérieure à la moitié de la paume de la main de la victime c’est une brûlure grave. Alerter le 15, rassurer et surveiller Installer la victime en position adaptée (allongée, ou assise si gêne respiratoire) après refroidissement Protéger, si possible, par un drap propre, sans recouvrir la partie brûlée. Christine TOURAT/JP PENINON
Les plaies simples Définition : égratignure, éraflure, peu ou pas de saignement… Conduite à tenir : Se laver les mains à l’eau et au savon (et/ou se protéger par le port de gants) Nettoyer la plaie à l’eau et au savon Protéger par un pansement Vérifier la vaccination antitétanique Surveiller et demander un avis médical si absence de vaccination antitétanique valide Si dans les 24H, la plaie devient rouge, chaude, douloureuse, gonflée Si la fièvre apparaît
Les plaies graves La gravité dépend de la localisation (cou, œil, thorax, abdomen), de son aspect (déchiqueté, écrasé…), d’une hémorragie associée, et du mécanisme pénétrant (objet tranchant ou perforant, morsure, projectiles…) Quelle que soit la plaie grave, allonger la victime Plaie au thorax : mettre en position demi-assise Plaie à l’abdomen : Mettre en position allongée, cuisses et genoux fléchis Plaie à l’œil : allonger la victime, yeux fermés, sans bouger Dans tous les cas : Alerter, couvrir, rassurer Ne jamais retirer un corps étranger Signaler toute aggravation
ce qu’il faut faire : victime adulte/enfant (supérieur à 1 an) La victime s’étouffe Obstruction totale des voies aériennes Elle ne peut plus parler, ni tousser, ni émettre aucun son : elle garde la bouche ouverte et s’agite. Ses voies aériennes sont obstruées totalement. ce qu’il faut faire : victime adulte/enfant (supérieur à 1 an) Poser la question : « Est-ce que tu t’étouffes ? » Lui donner jusqu’à 5 claques vigoureuses entre les omoplates, avec le talon de la main ouverte. Si les claques sont inefficaces, pratiquer jusqu’à 5 compressions abdominales (adulte, enfant), thoraciques (nourrisson, adulte obèse, femme enceinte dans les derniers mois de grossesse) Si l’obstruction persiste, recommencer les claques dans le dos et les compressions abdominales (ou thoraciques). Après la désobstruction, installer la victime sur le sol (dans la position où elle se sent le mieux), la réconforter, desserrer ses vêtements, alerter le SAMU et surveiller. Christine TOURAT/JP PENINON 19
ce qu’il faut faire : nourrisson La victime s’étouffe Elle ne peut plus parler, ni tousser, ni émettre aucun son : elle s’agite et devient rapidement bleue. Ses voies aériennes sont obstruées totalement. ce qu’il faut faire : nourrisson S’asseoir Coucher le nourrisson à califourchon sur son avant bras, incliner le nourrisson pour que la tête soit plus basse que le thorax. Maintenir la tête avec les doigts, de part et d’autre de la bouche, sans appuyer sur la gorge Lui donner de 1 à 5 claques vigoureuses entre les omoplates, avec le talon de la main ouverte. Si les claques sont inefficaces, le retourner et l’allonger tête basse sur son avant bras, pratiquer de 1 à 5 compressions thoraciques profondes et successives (en plaçant la pulpe de 2 doigts au milieu de la poitrine, sur la moitié inférieure du sternum) Si l’obstruction persiste, recommencer les claques dans le dos et les compressions thoraciques. Retirer le corps étranger visible dans la bouche et s’assurer qu’il respire. Alerter le SAMU (pour avis médical) Surveiller (lui parler pour le calmer…) Christine TOURAT/JP PENINON 20
Obstruction des voies aériennes par un corps étranger Obstruction partielle : La victime peut parler ou crier, elle tousse vigoureusement, respire, parfois avec un bruit surajouté Conduite à tenir : Ne jamais pratiquer de technique de désobstruction Installer la victime dans la position où elle se sent le mieux Encourager à tousser Demander un avis médical et appliquer les consignes Surveiller attentivement la victime
Le malaise Le malaise est une sensation pénible : la victime est consciente, mais ne se sent pas bien , elle présente des signes inhabituels visibles et des signes ressentis. Ce qu’il faut faire Écouter les plaintes de la victime (douleurs, fatigue) et l’ observer (pâleur, sueur, gêne respiratoire, agitation, somnolence…) Mettre au repos (allongée le plus souvent possible, assise en cas de difficultés respiratoires, ou dans la position où elle se sent le mieux) Desserrer les vêtements en cas de gêne Rassurer la victime en lui parlant régulièrement Poser 4 questions : Depuis combien de temps dure ce malaise ? Est-ce déjà arrivé ? Prenez-vous des médicaments ? (aider la victime à les prendre si elle le demande) Avez-vous été récemment hospitalisé ou gravement malade ? Quel âge avez-vous ? Alerter le 15 (en donnant précisément l’âge de la victime si AVC) Christine TOURAT/JP PENINON
Perte de connaissance La victime a perdu connaissance si elle ne répond à aucune sollicitation verbale ou physique, mais respire. Ce qu’il faut faire Apprécier l’état de conscience (questions, ordres simples, secouer doucement les épaules) Crier « à l’aide » Allonger la victime sur le dos Libérer les voies aériennes Apprécier la respiration sur 10 secondes au plus Mettre la victime sur le côté en position d’attente (position latérale de sécurité PLS) Alerter ou faire alerter le 15 Protéger contre la chaleur, le froid, les intempéries Surveiller la respiration jusqu’à l’arrivée des secours. Christine TOURAT/JP PENINON
PLS : cas particuliers Le nourrisson et l’enfant La conduite est identique à celle de l’adulte La femme enceinte Mise en PLS sur le côté gauche Le traumatisé : (thorax, membres) Mise en PLS sur le côté atteint (si possible) La victime inconsciente présente des convulsions Ne pas la toucher pendant les convulsions et écarter ce qui pourrait la blesser. A la fin des convulsions, LVA, vérifier respiration avant PLS. La victime est allongée sur le ventre Après avoir constaté l’inconscience, mettre la victime sur le dos, LVA avant de vérifier la respiration.
L’arrêt cardiaque ce qu’il faut faire J’apprécie la conscience : aucune réponse, ni réaction, ELLE EST INCONSCIENTE Je crie « A l’aide » J’allonge la victime sur le dos J’apprécie la respiration : la poitrine ne se soulève pas, aucun souffle n’est perçu, aucun bruit n’est entendu, ELLE NE RESPIRE PAS J’alerte ou je fais alerter et je demande un défibrillateur (DAE) Je pratique la réanimation cardio-pulmonaire sur un plan dur (RCP): 30 compressions thoraciques(avec 2 mains)/2 insufflations Dès que le défibrillateur est disponible, je le mets en fonction, et je suis les indications de l’appareil. Je continue à suivre les recommandations du DAE jusqu’à l’arrivée des secours ou l’apparition de signes de vie qui imposeront l’installation de la victime en PLS. Le DAE doit rester allumé et en place : en aucun cas le sauveteur ne doit retirer les électrodes et/ou éteindre le DAE. Christine TOURAT/JP PENINON 25
La victime enfant (de 1 à 8 ans) ne respire pas ce qu’il faut faire J’apprécie la conscience : aucune réponse, ni réaction, ELLE EST INCONSCIENTE Je crie « A l’aide » J’apprécie la respiration : la poitrine ne se soulève pas, aucun souffle n’est perçu, aucun bruit n’est entendu, ELLE NE RESPIRE PAS J’alerte ou je fais alerter et je demande un défibrillateur (DAE) Je pratique la réanimation cardio-pulmonaire sur un plan dur (RCP): 30 compressions thoraciques (avec une seule main )/2 insufflations Dès que le défibrillateur est disponible, je le mets en fonction, et je suis les indications de l’appareil. Je continue à suivre les recommandations du DAE jusqu’à l’arrivée des secours ou l’apparition de signes de vie qui imposeront l’installation de la victime en PLS. Le DAE doit rester allumé et en place : en aucun cas le sauveteur ne doit retirer les électrodes et/ou éteindre le DAE. Christine TOURAT/JP PENINON 26
Défibrillateur : cas particuliers Présence d’un timbre médicamenteux sur la zone de pose des électrodes Retirer le timbre et essuyer la zone Présence d’une cicatrice et d’un boîtier sous la peau Coller l’électrode à une largeur de main dessous (7 à 8 cm) Pour un choc électrique plus efficace, si… La victime est allongée sur un sol mouillé Allonger la victime sur une surface sèche La victime est allongée sur une surface en métal Déplacer la victime ou glisser un tissu sous elle
La victime nourrisson (jusqu’à 12 mois) ne respire pas ce qu’il faut faire J’apprécie la conscience : aucune réaction, ELLE EST INCONSCIENTE Je crie « A l’aide » J’apprécie la respiration : je bascule la tête en position neutre, la poitrine ne se soulève pas, aucun souffle n’est perçu, aucun bruit n’est entendu, ELLE NE RESPIRE PAS J’alerte ou je fais alerter et je demande un défibrillateur (DAE) Je pratique la réanimation cardio-pulmonaire sur un plan dur (RCP): 30 compressions thoraciques (avec 2 doigts) /2 insufflations Dès que le défibrillateur est disponible, je le mets en fonction, et je suis les indications de l’appareil. Je continue à suivre les recommandations du DAE jusqu’à l’arrivée des secours ou l’apparition de signes de vie qui imposeront l’installation de la victime en PLS. Le DAE doit rester allumé et en place : en aucun cas le sauveteur ne doit retirer les électrodes et/ou éteindre le DAE. Christine TOURAT/JP PENINON 28