LA REPUBLIQUE FACE AUX CRISES DE LA FIN DU SIECLE 1885 - 1902
Le modèle républicain français Des références philosophiques puisées dans les idées des Lumières et consacrées par la déclarations des Droits de l’homme et du citoyen de 1789: Les droits imprescriptibles de chaque homme et la primauté de l’individu sur la société La République conçue comme un contrat social L’égalité des droits La fraternité par la solidarité La croyance dans le progrès de l’humanité L’éducation, condition du progrès Le rejet des religion révélées
Des idées propagées par: La propagande républicaine La presse L’école L’armée Les discours des hommes politiques
Des idées constitutionnelles La primauté du Parlement Un projet d’une société de petits propriétaires de politique internationale pacifique, patriote et de rayonnement
.I. LA CRISE BOULANGISTE 1886-89 Le général Boulanger au gouvernement Elections législatives de 1885: - 200 républicains modérés - 200 républicains radicaux - 200 monarchistes Gouvernement de Charles de Freycinet
Général Georges BOULANGER (1837-1891), ministre de la Guerre de janvier 1886 à mai 1887 dans les gouvernements Freycinet puis Goblet
Fusil Lebel Parade militaire du 14 juillet 1886 à Longchamp
Popularité du général Boulanger
Avril 1887: affaire du commissaire Schnaebelé
2) La campagne boulangiste Comité républicain national Henri Rochefort, ancien communard et directeur de L’Intransigeant
« Dissolution, Révision, Constituante » Une révision de la Constitution pour renforcer le pouvoir exécutif La mise en place d’une démocratie sociale Un appel patriotique à la revanche sur l’Allemagne. La naissance du nationalisme.
Affaire Wilson et démission de Jules Grévy en décembre 1887, remplacé par Sadi Carnot. Vague d’antiparlementarisme Ligue des Patriotes de Paul Déroulède
3) La victoire du modèle républicain sur le boulangisme Février 1889: gouvernement de Pierre Tirard, union des modérés et des radicaux contre Boulanger
Elections législatives de septembre-octobre 1889 42 députés boulangistes (700 000 voix) 366 députés républicains (4 300 000 voix) 168 députés monarchistes (3 000 000 voix)
.II. LE SCANDALE DE PANAMA ET SES CONSEQUENCES (1892-1893) L’affaire Panama Ferdinand de Lesseps La Libre parole d’Edouard Drumont
2) Les élections législatives de 1893 Très forte abstentionnisme des électeurs Effondrement des droites avec 1 600 000 voix et 56 élus Succès des républicains modérés et radicaux avec 4 800 000 voix et 420 députés (120 radicaux et 300 modérés)
Apparition d’une forte représentation parlementaire des socialistes (600 000 voix et 50 députés) Alexandre MILLERAND René VIVIANI Jean JAURES
3) L’arrivée d’une nouvelle génération politique Raymond Poincaré Paul Deschanel Théophile Delcassé « les progressistes »
Pape Léon XIII (1878-1903) Mgr Lavigerie et le « toast d’Alger » (novembre 1890) Encyclique Au milieu des sollicitudes (février 1892) Apparition d’une droite républicaine avec Jacques Piou et Albert de Mun Gouvernement de « conjonction des centres » de Jules Méline (avril 1896-juin 1898)
.III. L’AFFAIRE DREYFUS 1) Au départ, une affaire judiciaire interne à l’armée
Arrestation du capitaine Alfred DREYFUS en octobre 1894
Dégradation du capitaine Dreyfus en janvier 1895
Édouard DRUMONT
Flambée d’antisémitisme en France: Vieil antisémitisme catholique Réactivée avec l’arrivée de nouvelles populations d’Europe de l’Est Réactivé par un antisémitisme anticapitaliste de la gauche socialiste Réactivé par le développement du nationalisme
2) Un long combat pour obtenir la vérité Le coupable: le colonel Esterhazy Colonel Picquard Gabriel Monod Émile Zola Félix Faure
L’Aurore du 13 janvier 1898
Le président Loubet
.IV. LES CONSEQUENCES DE L’AFFAIRE DREYFUS 1) Une affaire qui divise le pays
Charles Péguy Léon Blum « dreyfusards » « intellectuels » Maurice Barrès et Paul Déroulède « antidreyfusards » Charles Maurras
2) La montée de la violence politique Paul Déroulède Le baron Cristiani
3) La contre-attaque républicaine pour sauver la République face aux nationalistes Jules Méline Majorité de Défense républicaine Pierre Waldeck-Rousseau
Pierre Waldeck-Rousseau (1846-1904)
Général de Galliffet André Tardieu Joseph Caillaux Alexandre Millerand Le préfet de Police de Paris Louis Lépine Jules Guérin et le « fort Chabrol » La loi du 1e juillet 1901
Alliance républicaine démocratique (ARD) Parti radical-socialiste Action libérale populaire (ALP) Fédération républicaine La Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO)
Conclusion: les conséquences de l’affaire Dreyfus sur le modèle républicain français