Il est au fond du cœur une cloche qui tinte Lorsque le soir descend sur nous frileusement Et qui vibre, insistant avec empressement, Accompagnant le songe en pâle demi-teinte. Si le destin cruel met sur nous son empreinte De stériles regrets, de tendre envoûtement, C’est la petite voix qui triomphalement Fait revivre l’amour dont on entend la plainte. Et tous les carillons des jours évanouis Irisent en passant le bleu velours des nuits Où passe comme un souffle un bouquet de tendresses Stoppons la grande aiguille et cassons les cadrans Lorsque la joie est là porteuse de richesses… En volontaire oubli du sort noir des perdants.
Musique de Chine ANDREA