Alphonse Allais est un journaliste, écrivain et humoriste français, né le 20 octobre 1854 à Honfleur (Calvados) et mort le 28 octobre 1905 à Paris. Après avoir obtenu un baccalauréat scientifique, son père l’envoie à Paris pour faire des études de pharmacie mais, il préfère flâner au jardin du Luxembourg. Son père lui coupe les vivres et il s’essaie au journalisme en écrivant des chroniques loufoques dans des revues parisiennes. En 1880, il devient collaborateur du journal Le Chat noir et le directeur en Il continue à publier chaque jour des contes et d'autres œuvres courtes dans des journaux tels que le Gil Blas ou, à partir de 1892, Le Journal. C'est à cette période qu'il sort ses premiers recueils. Au cœur de la Belle Époque, il devient célèbre et populaire grâce à son écriture légère et à son humour décalé, ses calembours et ses vers holorimes (vers entièrement homophones). Il est parfois considéré comme l'un des plus grands conteurs français. Alphonse Allais maniera l’humour noir jusqu’au bout, puisqu’il ira même jusqu’à annoncer sa mort, le 28 octobre 1905 à Paris en prédisant son funeste destin à son meilleur ami : « Demain je serai mort ! Vous trouvez ça drôle, mais moi je ne ris pas. Demain, je serai mort ! ». Et il le fut !
L’Angleterre, c’est un pays extraordinaire.. Tandis qu’en France, nous donnons à nos rues des noms de victoires : Wagram, Austerlitz… là-bas, on leur colle des noms de défaites : Trafalgar Square, Waterloo place…
Il y a des circonstances où il faut s’abstenir de jouer à la bourse, aux courses, au baccarat ou à la roulette : primo, quand on n’a pas les moyens et secundo, quand on les a.
Il est toujours avantageux de porter un titre nobiliaire. Etre « de quelque chose », ça pose un homme, comme être « de garenne », ça pose un lapin.
Le sel de l’existence est essentiellement dans le poivre qu’on y met.
Comment, recevant l’eau d’une quantité énorme de fleuves, la Méditerranée ne déborde pas ? La Providence a prévu cette catastrophe et a mis des éponges dans la mer.
Ne pourrait-on pas agir pour l’air, comme on fait pour l’eau, c’est-à-dire amener à Paris de l’air propre, de même qu’on y conduit de l’eau pure ?
Un homme qui sait se rendre heureux avec une simple illusion est infiniment plus malin que celui qui se désespère avec la réalité.
Il faut être trois pour apprécier une bonne histoire : un pour la raconter bien, un pour la goûter et un autre pour ne pas la comprendre. Car le plaisir des deux premiers est doublé par l’incompréhension du troisième.
L’unique moyen qu’on ait jusqu’à maintenant trouvé de faire cesser la solitude d’une femme, c’est de la partager avec elle.
A quoi bon prendre la vie au sérieux, puisque de toute façon nous n’en sortirons pas vivants ?
Citations et informations prises sur le Net. Merci à mon ami Alain pour ses jolies photos de fleurs. Musique de Franz Lehar : Medley. Conception et réalisation : L. Cavallari. Date : mars Mes diaporamas sont hébergés sur les sites de :