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THEME : APPROCHES DE GESTION DES RISQUES AU SEIN DU CREDIT DU SAHEL POUR LES PRETS AGRICOLES ET LE FINANCEMENT DES ENTREPRISES RURALES Présenter par : DANIEL KALBASSOU DG CREDIT DU SAHEL
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Plan de l’exposé : Introduction : brève présentation du CDS.
Gestion risque des prêts agricoles. Financement des entreprises rurales. Difficultés rencontrées Conclusions.
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Introduction : le leader de la Microfinance dans le septentrion ;
Crée en 1997, le Crédit du Sahel a 12 ans d’existence et est devenu : le leader de la Microfinance dans le septentrion ; total bilan ≥ 11 milliards de FCFA ; porte feuille crédit environ 7 milliards de FCFA ; réseau : 17 agences dans 6 régions du pays. Activités : le Crédit du Sahel est un des rares EMF de 2e catégorie qui réalise 60 à 70% des ces activités en milieu rural. 13 agences sur 17 effectuent 80 à 100% de leurs activités en milieu rural ; Le Crédit du Sahel encadre et finance 2000 Gics et associations représentant 50 000 paysans et 5 000 PMI/PME et artisans s dont le tiers en milieu rural.
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Approche de gestion de risque des prêts agricoles
Financement : essentiellement micro crédit à la population rurale pauvre. Crédits très risqués ; Pas de garantie solide. Conditions générales : Pas de crédit individuel, mais de groupe ; Groupe / association de 5 à 30 personnes en moyenne ; Groupe mature (réunion régulière, réalisation en commun, entraide, etc.) ; Expérience commune ou individuelle confirmée ; Apport personnel (10 à 30% du montant du crédit) ; Garantie solidaire des membres ; Groupe suivi par un agent technique (ONG, Minader, Elevage, Mincof, etc…) ; Réunion de formation / sensibilisation ; Présence à l’A.G des Gics / associations.
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Approche de gestion de risque des prêts agricoles
Objet du financement : Agriculture ou élevage Agriculture : - préalable : spéculation / période rendement par ha homogénéité du groupe : objet à financier : Labour Semence autres intrants (engrais, etc.) sarclages, buttage, etc.) : récolte et commercialisation : coupe, battage, etc. sacs et transport prix et lieu de vente
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Approche de gestion de risque des prêts agricoles
Objet du financement : Agriculture ou élevage Elevage : en général embouche (peu d’élevage traditionnel) préalable : gros ou petits ruminants objet : - prix d’achat des animaux durée d’embouche (2 à 3 mois) alimentation des animaux commercialisation (prix et lieu de vente) : Suivi et remboursement du crédit : Visite régulière du champ ou des installations (en moyenne une visite tous les 2 mois) ; Présence permanente pendant la période de récolte et de vente (période connue) ; Remboursement en espèce ou nantissement produits ; Appui SODECOTON pendant la vente de coton.
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Approche de gestion de risque des prêts agricoles
Autres conditions : Eviter surendettement ; Eviter de financer ce que le paysan peut faire lui-même ; Remboursement doit être un pourcentage raisonnable des revenus générés (20 à 40 %). Exemple : financement du riz dans le Logone (SEMRY à Yagoua)
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Approche de gestion de risque des prêts agricoles
Financement des entreprises rurales : En général, ce sont des entreprises familiales, artisanales dépendantes crucialement d’une seule personne. Domaines concernés : Entrepreneurs en bâtiment/ réfection de route ; Transformation des produits locaux (décorticage, moulin, huilerie, menuiserie, boucherie, jus de fruits etc.) ; Habillement (couture, broderie, etc.) ; Service (téléphonie rurale, moto taxi, garage, froid, etc.) ; Commerce avec une boutique et ambulant.
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Approche de gestion de risque des prêts agricoles
: Objet de financement : Equipements ; Fonds de roulement ; Décomptes sur lettres commandes exécutées. : Condition de financement : Moralité du client ; Localisation des installations et du domicile du client ; Apport personnel du client (10 à 30 %) ; Actifs (ou biens) du client ; Expérience du bien financé et autres garanties.
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Approche de gestion de risque des prêts agricoles
: Suivi et remboursement du crédit : Pluviométrie (sécheresse) ; Organisations paysannes (faiblesse et ignorance) ; Formation (technique et en gestion) ; Commercialisation : fluctuation des prix spéculation des commerçants prix non rémunérateur (Prix des sacs d’oignons et d’arachides, des porcs entre Maroua et Yaoundé ou douala). Enclavement et éloignement des zones de production ; Coût de transport élevé (sac de riz de Yagoua).
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Conclusion : S’il n’y a pas de risques majeurs tel que la sècheresse, la chute des prix sur le marché et etc. les paysans dans le Nord, sont en général honnête mais il faut jouer franc jeu avec eux (intérêt, pénalité, nombre de sac a donner, etc.). Et il faut aussi un excellent suivi. Taux de remboursement varie entre 80 et 97 % suivant les zones. En ville les clients sont plus récalcitrants et plus malhonnêtes. Il faut les tenir avec un bon suivi et des bonnes garanties.
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