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L’EMPIRE PERSE ACHEMENIDE
Proposé par Kévin Alipui et Hassan Taan L’EMPIRE PERSE ACHEMENIDE
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SOMMAIRE I. PRESENTATION II. LA NAISSANCE DE L’EMPIRE PERSE
III. L’APOGEE DE L’EMPIRE IV. L’ORGANISATION DE L’EMPIRE V. LES DIFFERENTS EMPEREUR DE L’EMPIRE PERSE VI. LE DECLIN DE L’EMPIRE VII. L’IMPORTANCE DE NOTRE ETUDE
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ALEXANDRE 5
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I. PRESENTATION L'Empire Achéménide ou Empire Perse Achéménide (En Perse : هخامنشیان Hakhāmanishiya) est le premier des Empires Perse à régner sur une grande partie du Grand Iran. À l'apogée de sa puissance, il englobe environ 7,5 millions de km². L'Empire Achéménide fut territorialement le plus grand Empire de l'antiquité classique. Il s'étendait sur trois continents (Europe, Asie, Afrique) et comprenait les territoires de l'Afghanistan, le Pakistan, l'Asie centrale, l'Asie Mineure, la plupart des régions côtières de la mer Noire, la Thrace, la Macédoine, le Nord de l'Arabie Saoudite, la Jordanie, Israël, le Liban, la Syrie, toute l'Égypte et une partie à l'Ouest de la Libye et même s'ils n'avaient pas la main mise sur tous les Grecs, une bonne partie de la Grèce.
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II. LA NAISSANCE DE L’EMPIRE PERSE
L’origine Aryenne des Perses Le mot Aryen est la forme française du mot sanskrit Arya (du sanskrit : fidèle, noble). Il désigne historiquement les locuteurs des langues indo-iraniennes, c'est-à-dire la branche des populations indo-européennes qui ont migré vers l'Asie, notamment vers les territoires de l'Iran(ex Ērān shahr, expression prononcée Aryānam xshathra dans l'Antiquité et signifiant « royaume des Arya » et de l'Inde actuels .Les Aryens (en sanscrit "Aryas"), notamment les Indo-Aryens se sont installés en Bactriane, au sud-est de l'actuel Ouzbékistan et au nord de l'Afghanistan. Ils ont laissé leur empreinte sur une civilisation de l'âge du bronze, datée de à À partir de la Bactriane, ils ont migré vers l'Inde du Nord et ont communiqué aux autochtones leur langue et leur culture. D'autres Indo-Aryens ont migré vers le Moyen-Orient, toujours à partir de la Bactriane. Ils sont intervenus dans la formation du royaume du Mitanni en haute Mésopotamie, vers C’est de ces derniers que descendraient les Perses dont l’apparition réelle ne s’observera qu’à partir de l’an 900 av. J.-C en Iran Occidental dans le territoire du Pars (autour de l’actuelle Shiraz).
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CYRUS II, PREMIER EMPEREUR ACHEMENEDE
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De l’indépendance du royaume perse à la naissance d’un empire puissant
Jusqu’au VIIème siècle avant Jésus-Christ, le Royaume Perse ainsi que d’autres États de l’époque sont sous l’emprise de la puissance d’un ‘’super État’’ : l’Empire Assyrien avec pour capitale Ninive. En 612 av. J.-C. Les Mèdes, aussi d’origine aryenne (on pourrait les qualifier de cousins des Perses puisqu’ils s’établissent en Iran Occidental dans la même période), alliés aux Babyloniens, conquièrent Ninive, provoquant la chute de l’Empire assyrien. Cette chute favorisera l’indépendance de tous les vassaux de cet empire y compris le royaume perse en -552 avec à leur tête Cyrus II. Certaines sources présentent cependant le royaume perse comme étant un vassal du royaume Mèdes. La naissance de l’empire En -550 ,Cyrus II,(roi de 559 av. J.-C. à 530 av. J.-C.), dit Cyrus le Grand, annexe le Royaume Mèdes. Il épargne Astyage, roi des Mèdes, lui conserve un train de vie princier et fonde l'Empire Perse Achéménide, qui s'étendra à tout le Moyen-Orient, de la mer Égée à l'Inde, de l'Égypte à l'Afghanistan.
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III. L’APOGEE DE L’EMPIRE
CARTE DE L’EMPIRE PERSE ACHEMENIDE
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L’apogée de l’empire Perse Achéménide s’annonce dès -527/ avec la conquête de l'Égypte par Cambyse II, fils et successeur de Cyrus. Après la campagne d'Égypte, Cambyse reprend à son compte les ambitions des pharaons qui l'y avaient précédé. Il soumet ainsi les royaumes de Libye, de Cyrénaïque et de Nubie. Darius poursuivit ensuite l'expansion de l'Empire. Il souhaite étendre sa domination aux îles de la mer Égée. Il conquiert Samos vers , puis marche sur l'Europe. Il passe le Bosphore, laisse des troupes grecques à l'embouchure du Danube (cités de l'Hellespont et de la Propontide) et marche vers la Thrace. Celle-ci revêt en effet une grande importance pour les Perses, car la province est riche en produits stratégiques : bois nécessaire aux constructions navales et métaux précieux. Darius Ier s'attaque ensuite à la Grèce, qui avait soutenu les rébellions des colonies grecques alors sous son égide. En raison de sa défaite à la bataille de Marathon en 490, il est forcé de restreindre les limites de son empire à l'Asie Mineure. C'est sous le règne de Darius Ier, dès , que sont construits les palais royaux de Persépolis et Suse, qui serviront de capitales aux générations suivantes des rois achéménides. C’est avec Darius que l’empire atteint son apogée. On compte au nombre de ses conquêtes celles de Samos (538 et ), Cyrène (514/513), une grande partie de la Libye, la Thrace et les Gètes (en 514). En 512, il prit le Gandhâra et la vallée de l'Indus. Puis, il rejoignit la capitale Lydienne, Sardes et ordonna à son Général Mégabaze (ou Mégabyze) d'assujettir les cités Grecques de Macédoine et de Thrace. Toute la Macédoine se soumit et devint un protectorat. En 494, les Ioniens, sans défense, furent écrasés sur mer à la bataille de Ladé près de Milet et sévèrement châtiée. Milet et Éphèse furent mises à sac et leurs habitants furent déportés en Mésopotamie et les cités retombèrent aux mains des Perses l'une après l'autre. En 493, Darius I envoya son gendre Mardonios en Asie Mineure, d'où il intégra la Macédoine à l'Empire, ainsi que les Bryges et Thasos. En 491, il débuta une campagne, dont le premier objectif fut semble-t-il la capture des îles de la mer Égée : Naxos tomba en 490, puis Délos, Karystos et l'Eubée. Puis il exigea la soumission des cités Grecques du continent. Certaines obéirent, mais pas Athènes qui parvint à lui résister. Le règne de Darius tant par ses conquêtes que par les édifices et les villes qu’il a construites marque le summum d’un empire dont les futurs Grands Roi auront du mal à étendre beaucoup plus la carte.
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IV. L’ORGANISATION DE L’EMPIRE
DARIUS I, EMPEREUR PERSE
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L’organisation politique
L'empire est dirigé par le roi des Perses que l'on surnomme le « Grand Roi ». Il est divisé en grandes régions, entre 25 et 30 satrapies. À la tête de chaque satrapie, le roi nomme un satrape qui est son représentant ; il dispose des pouvoirs civils et militaires et rend la justice. Aux côtés des satrapes, existent des conseils où siègent des Perses mais aussi des représentants de la population d'origine de la région. Les satrapes sont contrôlés par des inspecteurs royaux qui interviennent sans prévenir. La Capitale de l’empire est Persépolis. L’organisation économique : Les finances, impôts et tributs Les Perses répandirent l'usage de la monnaie, qui avait été inventée en Lydie quelques décennies auparavant. Ils unifièrent les unités de poids et mesures en étendant le système des Babyloniens. Les peuples conquis devaient montrer leur soumission en versant un tribut annuel au Grand Roi. Ce tribut est en nature (du blé, des chevaux…) ou en métaux précieux (comme des lingots d'or et d'argent). Avant la réforme de Darius Ier, les impôts n'étaient pas fixes et prélevés régulièrement. Darius fixe leur montant, soit en argent pesé (argent brut, vaisselle, monnaies, etc.) soit en poussière d'or. Chaque année, 250 tonnes d'argent et 360 talents (un talent équivaut à 240 grammes) de poussières sont ainsi récoltés. La majeure partie des impôts est acheminée vers les capitales sous forme d'argent métal fondu tandis que le reste est destiné aux satrapes. Certains peuples comme les Arabes, les Ethiopiens ou les Colchiens sont exemptés de tribut mais offrent néanmoins des cadeaux et dons divers au souverain en reconnaissance de sa suzeraineté. La Perside, en tant que province centrale de l'Empire, est aussi exemptée de tribut. D'autres impôts viennent enfin s'ajouter aux tributs comme les taxes douanières ou les taxes sur les marchés. À la fin de l'ère achéménide, Alexandre le Grand aurait conquis 4800 tonnes d'or et d'argent ( talents).
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Les classes sociales La société perse aurait, selon les textes anciens, été divisée en quatre strates : les prêtres, les guerriers, les éleveurs de bétail et les artisans Cette classification quadripartite perdure jusqu'à l'époque sassanide sous les dénominations « classe des prêtres », « classe des guerriers », « classe des agriculteurs » et « classe des artisans ». L'appartenance à l'une de ces catégories est héréditaire et non franchissable, sauf cas exceptionnels. D'autres critères divisent la société perse : d'un point de vue social les puissants et les faibles ; d'un point de vue ethnique ceux qui appartiennent à l'Empire et ceux qui y sont étrangers. L'esclavage est présent dans l'empire achéménide mais peu développé. La religion Selon les recherches, les Perses auraient eu pour principal religion le ZOROASTRIME. Le zoroastrisme est une religion païenne (non-biblique) mais monothéiste où Ahura Mazdâ (pehlevi : Ohrmazd) est seul responsable de l'ordonnancement du chaos initial, le créateur du ciel et de la Terre. Le zoroastrisme est une réforme du mazdéisme1, réforme prophétisée par Zarathoustra, dont le nom a été transcrit en Zoroastre par les Grecs (Ζωροάστρης, Zoroastre). Les peuples conquis conservaient leurs langues, leurs religions, leurs coutumes et même parfois leurs princes (comme à Sidon ou à Chypre). C'est pour marquer cette diversité que le roi des Perses est aussi appelé le « Roi des Rois ». Les Perses étaient très tolérants, tandis que leur religion, le mazdéisme, développait une morale exigeante basée sur la recherche du bien, de la justice, et le rejet du mensonge. Comme conquérants, ils se montraient cléments avec les vaincus, ce qui était alors une nouveauté extraordinaire, comparée à la cruauté des méthodes guerrières des Assyriens ou des Babyloniens.
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PERSEPOLIS
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V. LES DIFFERENTS EMPEREUR DE L’EMPIRE PERSE
PERIODE DE REGNE CONQUETE Cyrus Le Grand (Cyrus II) 559 av. J.-C. à 530 av. J.-C. après avoir soumis les Mèdes, il a placé sous sa coupe le royaume de Lydie et les cités grecques de Ionie, puis l'Empire babylonien (comprenant alors la Mésopotamie, la Syrie, les cités phéniciennes et la Judée) Cambyse II -529 à sa mort en -522 Il est surtout connu pour avoir conquis l'Égypte . Les premières années du règne de Cambyse après son accession au trône en -529 sont mal connues ; on sait seulement qu'il acheva la conquête des pays d'outre-Euphrate en s'emparant de la Phénicie et de Chypre. Ces deux forces maritimes permirent à l'armée perse de se munir d'une flotte très puissante. Bardiya De -522 à -522 NEANT
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Darius I. De -522 à -486 Le premier territoire conquis, vers 519 av. J.-C., est Samos qui n'intègre cependant pas l'empire, mais est confiée au tyran Syloson, obligé de Darius. En 513 av. J.-C., à la suite de la guerre civile de Cyrène, la plus grande partie de la Libye est soumise Également en 513 av. J.-C Darius soumet une partie de la Thrace et les Gètes . Devant sa menace, la Macédoine se soumet sans combat et devient un protectorat. Il lui revient aussi la conquête de certaines îles de la mer Égée (Naxos en 490 av. J.-C., puis Délos, Carystos, et l'Eubée.) Xerxès Ier de -485 à -465 Il reçoit la soumission de la Macédoine et de la Thessalie. Il prend Thèbes, Platées, Thespies, entre sans résistance dans Athènes, qu'il livre aux flammes, mais voit sa flotte anéantie par Thémistocle à Salamine (-480).
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Artaxerxès Ier de -465 à -424 Comme son père, il doit faire face à une révolte de l'Égypte, de -465 à Inaros, roi Libyen de Cyrène (peut-être fils de Psammétique III) et son commandant Amyrthée, regroupe les forces nationalistes éparses dans le delta du Nil et se déclare roi (-459/-456).En -456, Artaxerxès Ier l'emporte malgré tout. L'armée athénienne, retranchée sur une île du Nil, est massacrée vers -454 tandis qu'une flotte de renfort est anéantie. Puis il remplace son frère Achaiménès par Arsamès à la tête de la satrapie d’Égypte Darius II 424 av. J.-C. – 404 av. J.-C. Sous son règne, la Perse cherche à profiter des conséquences de la guerre du Péloponnèse, il intervient dans celle-ci par l’intermédiaire des satrapes Pharnabaze et Tissapherne, qui soutiennent Athènes, puis Sparte. En -412, Sparte signe le traité de Milet abandonnant les villes d'Ionie aux Perses en échange de quoi l'or de Darius II sert à l'entretien de la flotte spartiate.
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Artaxerxès II -404 – -358 Aucune conquête. Il perd l'Égypte (-404) et la côte syro-phénicienne est confrontée à un dynaste de Chypre, Évagoras, qui réussit provisoirement à faire l'unité de l'île. Il faut plus de dix ans pour le réduire (-381) et encore doit-on lui laisser la possession de Salamine. Artaxerxès III -425 – -338 En -343, Artaxerxès défait Nectanébo II et mate une révolte en Phénicie. Arsès ou Artaxerxès IV -338 à -336 NEANT Darius III 380 av. J.-C av. J.-C. la Phénicie
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VI. LE DECLIN DE L’EMPIRE
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La chute de l’empire Perse eu lieu sous le règne de DARIUS III, le dernier empereur de la dynastie des Achéménides. En -336, le Roi de Macédoine, Philippe II ( ) fut autorisé par la Ligue de Corinthe pour lancer une guerre sacrée afin de se venger des Perses qui avaient profané et brûlé les temples Athéniens. Alors qu'il avait déjà pris les villes Grecques d'Asie Mineure depuis la cité de Troie jusqu'au fleuve Méandre, Philippe II fut assassiné et sa campagne fut suspendue. Cependant Darius III va devoir lutter contre le successeur de Philippe II, son fils Alexandre le Grand ( ). Au printemps 334, Alexandre traversa l'Hellespont à la tête d’une immense armée et débarqua en Troade. Darius III, n'intervint pas durant la traversée. Son armée, menée par Memnon de Rhodes, elle, forte de cavaliers et fantassins, tenta d'arrêter les Macédoniens sur les rives du Granique au mois de Mai Cette bataille se solda par la victoire écrasante des Macédoniens sur les Satrapes d'Asie Mineure. L'armée Macédonienne affronta de nouveau les Perses concentrées dans la plaine d'Issos (Entre les monts Taurus et la mer) le 1 Novembre 333. Cette fois Darius III dirigea lui-même son armée, mais Alexandre écrasa de nouveau Darius III qui s'enfuit au-delà de l'Euphrate, laissant en otage sa famille avec sa mère, sa femme, son fils de cinq ans, Ochus, ses deux filles ainsi qu'un immense butin. Darius III ne put empêcher Alexandre de conquérir la Phénicie et l'Égypte, dont il prit possession sans combattre et où il fut accueilli comme un libérateur par le peuple, heureux de s’être débarrassé de l’oppression des Perses. Alexandre se remit en marche en Mai/Juin 331 vers la Mésopotamie où il franchit en Juillet l'Euphrate, puis le Tigre en Septembre sans rencontrer de résistance. Puis il apprit que l'armée des Perses, de presque un million d’hommes selon certaines sources et selon d'autres, l'attendait à Gaugamèles (près d'Arbèles). L'affrontement intervient au matin du 01 Octobre 331. Les troupes Perses avaient un front qui s'étirait sur près de 4 km et les Grecs étaient au minimum quatre fois moins nombreux, mais malgré cela, grâce à une stratégie encore jamais utilisée sur un champ de bataille, les Perses connurent encore une fois la défaite. Ce succès ouvrit la route de Babylone à Alexandre où la cité se rendit fin Octobre 331. Alexandre y séjourna un mois, tandis que Darius III, en fuite, tenta de réunir une nouvelle armée royale dans les hautes satrapies de Parthie. Alexandre prit la direction de Suse, laquelle se rendit à son tour en Janvier 330, puis il franchit l'Araxe et parvint dans la ville la plus symbolique du pouvoir Perse, Persépolis qu’il fit incendier. En Juillet 330, Darius III fut poignardé par ses officiers, Nabarzane et Bessus, le Satrape de Bactriane qui se proclama Roi sous le nom d'Artaxerxès V. Alexandre fit enterrer Darius III à Persépolis avec tous les honneurs dus à son rang. La mort de Darius occasionnant celle de sa dynastie, entraina le déclin de l’empire qui bien que dirigé par Alexandre ne pourra pas survivre à la fin du règne des descendants légitimes d’Achéménes.
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TOMBEAU DE DARIUS III, DERNIER ACHEMENIDE
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VII. L’IMPORTANCE DE NOTRE ETUDE
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Le point le plus important à retenir de l’analyse de l’empire perse achéménide est sans aucun doute la diversité et l’unité dont il a su se caractériser contrairement aux autres empires de son époque. L'institution de satrapies et l'existence d'une «ethno-classe dominante» (l'aristocratie perse) qui détenait tous les postes décisionnels indiquent clairement la volonté de créer un État nouveau, dont l'unité se réalisait autour de la personne royale et à travers l'idéologie monarchique. Toutefois, un équilibre s'était établi avec le maintien des diversités régionales car, à l'exception des grands royaumes hégémoniques (Médie, Lydie...), les entités existantes (cités grecques et phéniciennes, villes babyloniennes...) n'ont pas disparu. Les Grands Rois n'ont nullement cherché à imposer leur propre langue ou leur religion aux peuples conquis ; au contraire, le pouvoir impérial s'est moulé dans les traditions régionales et a su s'appuyer sur les élites locales pour établir son autorité. Cet équilibre entre unité et diversité de l'Empire fit sa force en permettant d'éviter des révoltes importantes, mais cette caractéristique structurelle fit aussi sa faiblesse. En effet, lorsqu' Alexandre entama une guerre totale, les populations choisirent naturellement le camp du vainqueur, qui n'était nullement leur libérateur, car elles ne partageaient en fait aucune identité achéménide commune qu'elles auraient cherché à défendre. Ces peuples passèrent simplement d'une domination à une autre. Si les Grands Rois réussirent donc à réunir sous un pouvoir unique, pendant plus de deux siècles, des territoires qui avaient jusqu'alors été rivaux, ils ne créèrent jamais un État-nation dont tous les peuples se seraient reconnus dans des valeurs communes. Pluriethnique, l'Empire est resté multiculturel, ce qui reste certainement le plus grand échec des rois achéménides et la clé du déclin de leur empire. Cette analyse de l’empire perse achéménide nous aide donc à comprendre l’importance même du concept de ‘’nation’’.
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MERCI !!!
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