La place de l’échographie dans le diagnostic des appendicites aigu aux urgences DR. KERROUM YOUSSEF; DR HANAE BOUTALAKA; DR YASSIR EL OUKLI; DR MALIKI.

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1 La place de l’échographie dans le diagnostic des appendicites aigu aux urgences DR. KERROUM YOUSSEF; DR HANAE BOUTALAKA; DR YASSIR EL OUKLI; DR MALIKI ALAOUI MOHAMED, PR CHEKKOUF RACHID LES URGENCES CHIRURGICALES VISCERALES RABAT CONGRÈS NATIONAL DE CHIRURGIE

2 Introduction L’appendicite aigue est une urgence chirurgicale très fréquente dont le diagnostic des formes typiques repose essentiellement sur les données cliniques et biologiques. Cependant, un syndrome appendiculaire franc n’est pas synonyme d’appendicite aigue vu le grand nombre de diagnostics différentiels, et on risquerait un taux important d’appendicectomies blanches si l’on se basait sur la clinique et la biologie. CONGRÈS NATIONAL DE CHIRURGIE Objectifs Le but de l’étude est de préciser la fiabilité de l’échographie abdominale au cours des appendicites aigües.

3 Matériel et méthodes (ou observation) CONGRÈS NATIONAL DE CHIRURGIE Notre travail est une é tude r é trospective sur une p é riode d ’ une ann é e incluant une s é rie de 145 cas de suspicion d ’ appendicite aigue r é alis é e au sein du service des urgences de chirurgie visc é rale du centre hospitalier universitaire Ibn Sina de Rabat. Ce sont les patients admis au service par le biais des urgences chirurgicales pour une suspicion d’appendicite aigüe confirmée par une échographie abdominale. L’échographie permet dans chacun des cas de préciser si l’appendice est visualisé ou pas, si celui-ci est normal ou s’agit-il d’une appendicite aigüe, d’un abcès appendiculaire ou d’un plastron. Tous nos patients ont bénéficié d’une échographie abdominale à leur admission. Elle était en faveur d’une appendicite aigüe dans 115 cas soit 79,4%, l’appendice était non vu dans 14,6% des cas (n=21), elle était normale dans 2 cas, et en faveur d’un diagnostic différentiel dans 6 cas (4,2%) Parmi les cas avec une échographie en faveur d’une appendicite (n=115), 91 patients avaient une appendicite aigüe simple (62,7%), 9,6% avaient un abcès appendiculaire (n=14), 6,9% avaient un plastron appendiculaire suspecté échographiquement sur une image d’anses intestinales agglutinées figées et apéristaltiques (n=10).

4 Résultats CONGRÈS NATIONAL DE CHIRURGIE Données échographiquesEffectifPourcentage AA AA simple91 11 5 62,7% 79,2 % Abcès149,6% Plastron106,9% Appendice non vu2114,6% Echographie normale21,8% Diagnostic différentiel64,2% TOTAL145100%

5 Conclusions CONGRÈS NATIONAL DE CHIRURGIE L ’é chographie garde son int é rêt dans les appendicites aigues en raison de sa disponibilit é et sa facilit é, mais la tomodensitom é trie devient de plus en plus utilis é e en mati è re d ’ appendicite aigue avec une efficacit é diagnostique meilleure que celle de l ’é chographie, et est devenue de ce fait quasi syst é matique pour certaines é quipes.