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Publié parJérémie Alarie Modifié depuis plus de 8 années
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Pathologies du pied de la danseuse, cours du 16/02/2010 enseigné par le Docteur Jérôme Collinet
Iconographies présentées au cours
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Plan Introduction Histoire, et ses évolutions techniques
Pathologies traumatiques* Pathologies médicales non traumatiques Conclusion Mots clefs
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*Plan pathologies traumatiques du pied
Fractures et lésions osseuses : Fracture 5ème MT, Fractures de fatigues Syndrome carrefour postérieur et antérieur, Autres pathologies du pied Tendinopathies : Ténosynovite du LFH, Syndrome fissuraire du CPL, Subluxation des CPL et LPL, Tendon d’Achille.
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Introduction Plus de 1 millions de pratiquant(e)s en France,
la danse est la première activité physique infantile, qui peut-être débutée dès l’âge de 5 ans. Qualités physiques requises : Un corps souple et modelé très tôt, Un entraînement quotidien, « Force » sur les freins capsulo-ligamentaires, Augmentation des amplitudes articulaires, Propriétés de résistances, de détente et d’équilibre, Equilibre psychique et à une meilleure connaissance du schéma corporel. Contre-indications, les 2 seules vraies sont : Pathologies cardio-vasculaires majeures, Spondylolisthésis (en fonction de leur stade et aussi de l’âge de survenue).
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Histoire, et ses évolutions techniques (1/4)
Néolithique : « Danse rituelle », Renaissance française (influence de l’Italie) : «Comedia dell’Arte» avec ses ouvertures de hanches, La danse de cour sous François Ier. Louis XIV ( ) : Le ballet étant l’affirmation du principe monarchique, 1661, fondation de l’«Académie Royale de Danse», M.Beauchamps définit les 5 positions de bases (qui sont les mêmes qu’en escrime, la danse étant pendant longtemps un art de guerre permettant de s'entraîner).
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Histoire, et ses évolutions techniques (2/4)
Molière : « Comédie Ballet » Jean Ballon ( ) : «avoir du Ballon» Raoul-Auger Feuillet ( ) distingue : 460 pas codifiés, 13 familles (ex : l’entrechat, le grand jeté), 4 axes perpendiculaires de mouvements (frontal, dorsal, latéral, et tournant). Jean-Georges Noverre ( ) : « lettres sur la danse » et ses 150 ballets. XVIIIème siècle : Genres lyriques : Opéra-ballet, tragédie en musique, tragi-comédie ballet, Ballet-pantomime.
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Histoire, et ses évolutions techniques (3/4)
XIXème siècle : Ballet romantique avec son «Tutu» et ses pointes Xxème siècle : Ballets Russes de Diaghilev (Nijinski) Néoclassiques de Georges Balanchine (Jérôme Robbins et Serges Lifar) Petipa avec sa chorégraphie académique très minutée («Lac des cygnes», «Casse-noisettes», «Cendrillons») et son école académique (son maillot académique)
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Histoire, et ses évolutions techniques (4/4)
Martha Graham ( ) chorégraphe moderne américaine avec «son contracter (les muscles), relâcher (l’énergie)» Roland Petit avec son effet du music-hall Maurice Béjart ( ) avec sa « danse totale » en perpétuel mouvement et en constante recherche philosophique Carolyn Carlson (née en 1943) avec ses postures à la limite du déséquilibre.
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Différentes formes de danse
Classique, Jazz, Moderne, Moderne -jazz Salsa, Tango…. Dans un corps de ballet, Dans une troupe, Dans un cabaret, ….
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Pathologies traumatiques, introduction
Le corps pour le danseur est un instrument docile, où les douleurs tolérables et passagères sont quasi quotidiennes, donc admises et oubliées. Par contre, celles qui s’aggravent et persistent conduisent à la consultation. Pourcentage de danseurs professionnels ayant présentés pendant leur carrière artistique : Au moins une pathologie de l’ap. locomoteur : 84%, Une lésion chronique : 50% Au moins une fracture de contraintes : 30% (le retard pubertaire et l’irrégularité des règles chez la jeunes danseuses témoignent d’une relative hypoestrogénie : facteur d’hypodensité osseuse). La pratique des pointes chez les filles entraîne des pathologies de l’avant-pieds : ongles, cors, durillons, fractures de fatigues…
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Pathologies traumatiques, FDR
Les accidents résultent de 5 facteurs principaux : Les troubles du comportements alimentaires, Les erreurs techniques, L’inadéquation des sols, La fatigue, Le refroidissement musculaire lors des répétitions et des multiples passages sur scènes.
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Pathologies traumatiques, c’est le pied chez la danseuse !
Fractures et lésions osseuses Fracture 5ème MT : - La fracture-arrachement (fracture extra-articulaire de la tubérosité du 5ème MT /CPL), - Les fractures épiphysaires proximales (fracture articulaire avec le cuboïde), - La fracture de Jones (tubérosité de la base du 5ème MT), - Les fractures diaphysaires distales (lors d’une réception d'un saut et lors de RE du pied en appui sur demi-pointes).
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Pathologies traumatiques
Fracture de fatigue : - 63% de l’ensemble des fractures de contraintes observées chez les danseuses classiques professionnelles : - col du 2ème MT, - base des 2ème et 3ème métatarsiens - sésamoïdes (le s. médial est atteint dans % des cas), - scaphoïde tarsien (rares mais de profil évolutif péjoratif).
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Pathologies traumatiques
Syndrome carrefour postérieur ou syndrome tibio-astragalien post. (37) Fréquent (5 % des danseurs) et caractéristique en danse classique, en raison de l'utilisation de l'hyperflexion plantaire répétée en pointes et demi- pointes. Deux formes: - Lésions aiguës ne se limitant qu'à des lésions osseuses, - Lésions chroniques, lésions osseuses associées à une atteinte des parties molles, souvent assimilée à tort à une souffrance du tendon d’Achille. Physiopathologie : - Type de traumatismes (macro- ou micro-traumatisme), - Morphologie de la queue de l’astragale (queue courte ou longue) - Présence ou non d’un os trigone. Prévention : La fréquence du syndrome du carrefour postérieur et sa sanction, souvent chirurgicale, conduisent à tout tenter pour le prévenir, notamment par des étirements sur le médiotarse et non sur l’articulation tibio-tarsienne.
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Pathologies traumatiques
Syndrome carrefour antérieur ou syndrome tibio-astragalien antérieur : Il est nettement moins fréquent, La fréquence de ce syndrome et sa sanction, souvent chirurgicale, conduisent à tout tenter pour le prévenir, notamment par des étirements sur le médiotarse et non sur l’articulation tibio-tarsienne.
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Pathologies traumatiques
Autres pathologies du pied : L'hallux valgus : Sa fréquence est estimée à 89% (8) Pas une pathologie provoquée par la danse, néanmoins les pointes sont un facteur aggravant. La chirurgie est déconseillé en période d'activité professionnelle. Il peut entraîner une raideur de la 1re M/P incompatible avec la demi-pointe et perturber la perception proprioceptive du pied. Cette pathologie peut donc obliger à arrêter la danse à un niveau professionnel.
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Pathologies traumatiques
L’hallux rigidus : nécessite une compensation de l’avant-pied en adduction pour autoriser la demi-pointe. La chéilectomie est la technique de référence+/- associer à une ostéotomie de dorsiflexion de la première phalange. Le résultat est déterminant, car le danseur opéré qui n’obtient pas une dorsifléxion adéquate est contraint d’arrêter la danse. "On ne peut pas tricher en demi-pointes !"
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Pathologies traumatiques
Les névralgies intermétatarsiennes (non spécifiques à la danse), L’ostéo-arthropathie du tarse, La chondromalacie sésamoïdienne (souvent médiale, due à une mauvaise réception des sauts).
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Pathologies traumatiques ()
Tendinopathies : Ténosynovite du LFH : (homme) tendinopathie sténosante du danseur par hypersollicitation Chir systématiquement avec nettoyage des poches inflammatoires et réparations des tendons Syndrome fissuraire du CPL : souvent traumatique (proche de celui de l’entorse de cheville) Med puis chir : Synovectomie de la gaine et réparation du tendon Subluxation des CPL et LPL : méconnue ou confondue avec une entorse de la cheville Chir est systématiquement : repositionnement du tendon et réinsertion du rétinaculum, car sinon complication en tendinopathies fissuraires Tendon d’Achille : (femme>homme) - rubans des chaussons aggrave l’hypersollicitation locale
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Pathologies traumatiques, Pathologies spécifiques aux enfants et adolescents
Maladie de croissance ou ostéochondrose : La maladie de Renander (sésamoïde, dont l’exérèse rime avec reconversion de carrière) La maladie de Freiberg (2ed tête MT) La maladie de Panner (3ème tête MT) La maladie d’Erlacher (4ème et 5ème MT) Synostoses : Au niveau calcanéo-naviculaire, talo-calcanéenne. Débutant souvent vers 8-9 ans, Si découvertes tardives et mal tolérées, alors arthrodèse Fracture de fatigue : fréquente au moment de la puberté
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Autres pathologies traumatiques (1/2), Membre inférieur et bassin
Fracture de contraintes du membre inférieur : Fracture de fatigue et périostite : 15% des pathologies. Fracture de fatigue : 22% concerne le tibia. Coxarthrose : 17% (population générale : 2-5%; population sportive : 10%) Physiopathologie : grand cône de circumduction.
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Autres pathologies traumatiques (2/2), Rachis et côtes
Spondylolyse-spondylolisthésis : 20% des danseurs Le plus souvent isolé en L5, Image du petit chien décapité de 3/4 sur les radios, Quantifie le glissement antérieur du corps vertébral sus par rapport à la sous jacente Bon pronostic : âge du danseur : 18 ans Degré de dysplasie : du disque olisthésique d aspect normal Stade du glissement : I et II La découverte d’un spondylolisthésis rime souvent avec reconversion de carrière. Fractures de côte (en danse contemporaine).
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Conclusion (1/4) Activité exigeante et à risque.
Le médecin doit s’avoir imposer une mise au repos relatif et temporaire, même contre la volonté de l’artiste et de la direction artistique. Recours rapide à des examens complémentaires, en particulier l’IRM pour mettre en évidence très tôt un œdème osseux faisant évoqué une fracture de fatigue, une ostéochondrite, dont l’évolution, si elle n’est pas reconnu très tôt, évoluera vers la pseudarthrose et la déformation articulaire définitive.
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Conclusion (2/4) Car si il y a des déformations articulaires, alors la chirurgie peut certes améliorer, mais très souvent ces déformations sont incompatibles avec la danse professionnelle. la restitution ad intégrum post pathologies traumatiques est le gage d’une poursuite de la danse au plus haut niveau.
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Conclusion (3/4) 3 Critères d’arrêt au niveau professionnel :
Absence de dorsiflexion adéquate : hallux rigidus +/- sur séquelles chirurgicales de l’hallux valgus Maladie de Renander (atteinte du sésamoïde), Spondylolisthésis à la phase prépubertaire et pubertaire.
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Conclusion (4/4) Améliorations du suivi qui passent par des démarches préventives : Meilleure hygiène de vie : - Échauffements, étirements, - Travail sportif et/ou artistique en symétrie, - Hydratation adaptée, - Diminution du tabac, préparateur physique, ou cours de ballet, médecin du sport et/ou médecin ostéopathe, diététicien, dépistage des pathologies spécifiques,
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Mots clefs Danse Douleur Pied Fracture de contrainte IRM
Sanction chirurgicale Arrêt de la danse et reconversion Pathologies médicales non traumatologiques
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Questions d’examen 1/2 Décrire en se référant au cours du 16/02/2010, l’hallux rigidus et l’hallux valgus chez la danseuse. Décrire en se référant au cours du 16/02/2010, le syndrome du carrefour postérieur chez la danseuse. Décrire en se référant au cours du 16/02/2010, les tendinopathies spécifiques de la danseuse. Décrire en se référant au cours du 16/02/2010, la spondylolyse et la spondylolisthésis chez la danseuse.
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Questions d’examen 2/2 Citez :
les 3 critères d’arrêt de la pratique de la danse au niveau professionnel; Et les 5 facteurs principaux d’accident chez la danseuse.
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