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Publié parMarie-Dominique Pinette Modifié depuis plus de 8 années
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LE RISQUE INFECTIEUX Formation Continue des Equipiers ANNEE 2013
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Recrudescence de certaines maladies transmissibles (tuberculose, gale, rougeole..) du risque d’exposition des SP PROBLEMATIQUE Inquiétude des SP pour leur santé et celle de leur entourage proche face au risque infectieux Changement du conditionnement des kits de protection sanitaire Actualisation des ITOP + ITECH « risque infectieux » Création d’une procédure de lavage des tenues « contaminées » Information des SP sur le risque infectieux 4 ACTIONS
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COMPETENCES ATTENDUES différents modes de transmission Connaître les différents modes de transmission des maladies présentant un risque particulier dans les missions de secours à personne. moyens de prévention Savoir utiliser les moyens de prévention mis à disposition mesures d’actions immédiates Le cas échéant, savoir décliner les mesures d’actions immédiates personnes ressources Savoir solliciter les personnes ressources
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SOMMAIRE 1.La chaine de transmission 2.Mesures de prévention standards 3.Mesures de prévention particulières 4.Maladies infectieuses les plus courantes en SAP Méningocoque, tuberculose Gale AES: HIV, hépatite C, hépatite B
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1. LA CHAINE DE TRANSMISSION Définition Le risque infectieux ou biologique est le risque lié à la pénétration et au développement dans l’organisme humain de microorganismes pathogènes, tels que virus, bactéries, parasites, champignons, etc…..
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- Dans le corps humain et l’environnement - Indispensables à la vie - Inoffensifs le plus souvent mais parfois à l’origine de maladies plus ou moins graves. Ils sont partout !! 1. LA CHAINE DE TRANSMISSION Localisation
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1. LA CHAINE DE TRANSMISSION Principe et modes Porte(s) d’entrée Un réservoir : - Etre vivant - Environnement Sortie du réservoir Un hôte Un hôte : La personne en contact Aérienne (tuberculose, méningite, grippe…) Cutanée (gale, champignons..) Inoculation: piqûre, coupure, morsure.. (HIV, tétanos, hépatite B, C, rage….) Ingestion (hépatite A, gastro-entérite….) 4 modes de transmission
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2. MESURES DE PRÉVENTION STANDARDS AVANT L’INTERVENTION La vaccination Respect des obligations vaccinales (arrêté du 6 mai 2000) Hépatite B, DTP, BCG Respect des règles d’hygiène Respect des règles d’hygiène Corporelle et vestimentaire.
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Mesures de protection standards PSE 1/ PSE2 Toute victime doit être considérée comme potentiellement à risque Gants à usage unique 2. MESURES DE PRÉVENTION STANDARDS PENDANT L’INTERVENTION Masque + lunettes de protection ProjectionsAspirations Systématique
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2. MESURES DE PRÉVENTION STANDARDS AU RETOUR D’INTERVENTION Désinfection des VSAV du matériel médico-secouriste HYGIÈNE Gestion des DASRI Lavage isolement à 60° Destruction de tous les germes
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Complémentaires aux précautions standards Mesures barrières basées sur les voies de transmission spécifiques Méningite, tuberculose, gale, pandémie grippale ( H1N1…) 3. MESURES DE PRÉVENTION PARTICULIERES
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Pas de détresse vitale Détresse vitale code sinistre « SPMI » Suspicion maladie infectieuse VSAV Armement réduit: 2 SP VSAV Armement conventionnel code sinistre adapté Risque infectieux précisé sur ticket départ EPI ADAPTE CODIS Notion de risque infectieux à l’appel 3. MESURES DE PRÉVENTION PARTICULIERES
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Kit risques infectieux 1 par VSAV Transmission aérienne tuberculose, méningite, pandémie grippale.. 4 masques FFP + lunettes pour les SP masque chirurgical pour la victime S’équiper avant l’abordage de la victime En l’absence de détresse respiratoire 3. MESURES DE PRÉVENTION PARTICULIERES TRANSMISSION AERIENNE
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Limiter le nombre d’intervenants auprès de la victime. Limiter la durée d’exposition Durant le transport, laisser les vitres ouvertes Si possible Distance de contact > 1mètre Transmission aérienne 3. MESURES DE PRÉVENTION PARTICULIERES TRANSMISSION AERIENNE
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Transmission cutanée Gale, insalubrité, souillures ++ Combinaison de protection individuelle Protection des parties du corps à l’air libre, protection de la tenue d’intervention En complément du kit risques infectieux selon la situation S’équiper avant l’abordage de la victime 4 par VSAV 3. MESURES DE PRÉVENTION PARTICULIERES TRANSMISSION CUTANEE
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Limiter le nombre d’intervenants auprès de la victime. Limiter la durée d’exposition Enrouler la victime dans un drap Si possible Respecter une certaine distance de contact Transmission cutanée 3. MESURES DE PRÉVENTION PARTICULIERES TRANSMISSION CUTANEE
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Organise l’accueil de la victime Bilan CDA Suspicion risques infectieux 3. MESURES DE PRÉVENTION PARTICULIERES
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Au retour d’intervention Désinfection complète du VSAV avec les EPI Eliminer les éléments du kit dans les DASRI Tenue isolée dans un sac hydrosoluble fermé hermétiquement en attendant l’avis du médecin d’astreinte Hygiène 3. MESURES DE PRÉVENTION PARTICULIERES
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Au retour d’intervention Appel systématique du médecin d’astreinte départementale par le CODIS (Officier Santé CODIS ou officier CODIS de19h-7h) Identité + coordonnées de tous les SP exposés Evaluation du risque en lien avec l’hôpital d’accueil de la victime Germe ? Conseil hygiène ( lavage tenue..) Risque contamination ? 3. MESURES DE PRÉVENTION PARTICULIERES
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Consultation médicale +/- traitement prophylactique Suivi médical par le SSSM OUI NON Pas de suite Risque contamination ? Déclaration d’accident de service dans les 48h Tous les SP exposés seront contactés Individuellement par le SSSM concernant la suite à donner 3. MESURES DE PRÉVENTION PARTICULIERES
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CTMD (magasin) Sac hydrosoluble identifié Lavage adapté par un prestataire extérieur Avis du médecin d’astreinte Si Lavage spécifique préconisé 3. MESURES DE PRÉVENTION PARTICULIERES 1 tenue par sac
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LE MÉNINGOCOQUE Bactérie 12 souches différentes Survie très courte à l’extérieur Transmission par gouttelettes provenant des voies aériennes supérieures toux, éternuement… Risque de contamination si contact proche(< 1m) pendant plus d’1 heure et absence de protection respiratoire Donc risque surtout pour l’entourage proche !!
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Infection à recrudescence automno-hivernale Atteint préférentiellement les enfants, adolescents. Souvent asymptomatique ou rhino-pharyngite simple. Formes invasives : 1 à 2 / 100 000 septicémie, méningite Mortalité:10 à 12 % Séquelles: 15 à 20 % surtout neurologiques et auditives Période d’incubation: 1 semaine LE MÉNINGOCOQUE EPIDEMIOLOGIE
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LE MÉNINGOCOQUE La méningite céphalées Raideur de nuque Hyperthermie Vomissement en jet Position en chien de fusil Lumière insupportable
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Défaillance multi-viscérale, état de choc Troubles de conscience Taches rouges sur la peau: purpura fulminans LE MÉNINGOCOQUE LE MÉNINGOCOQUE Septicémie
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Urgence médicale Méningite, septicémie = Urgence médicale Appel rapide du SAMU Antibiothérapie en urgence sur les lieux par le SMUR Diagnostic: Ponction lombaire réalisée aux urgences. Résultats dans l’heure si méningocoque, l’Hôpital informe tous les partenaires présents à la prise en charge ( SP, ambulanciers, médecins…) Maladie à déclaration obligatoire LE MÉNINGOCOQUE Conduite à tenir
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En l’absence de détresse respiratoireAvant l’abordage de la victime SP VICTIME Médecin d’astreinte au retour d’intervention pour évaluation du risque Mesures de protection Kit risque infectieux Distance de contact > 1mètre si possible LE MÉNINGOCOQUE mesures de prévention
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Si absence de protection respiratoire ( masque FFP) et Contact « face à face » < 1mètre pendant 1h ou bouche à bouche AUCUN RISQUE POUR L’ENTOURAGE DU SP EXPOSE Antibioprophylaxie 3 jours LE MÉNINGOCOQUE suivi médical
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LA TUBERCULOSE Bactérie= Bacille de Koch (BK) Très résistante Transmission par les sécrétions bronchiques UNIQUEMENT si tuberculose pulmonaire Vaccination par BCG: plus obligatoire depuis 2007 sauf pour personnel de santé et SP Maladie à déclaration obligatoire Risque de contamination si contact proche(< 1m) et prolongé et absence de protection respiratoire Risque surtout pour l’entourage proche!! En recrudescence
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primo-infection = infection latente Asymptomatique en général Tuberculose maladie Incubation: 4 à 12 semaines. 2 mois à 50 ans après, dans 5 à 10 % des cas Forme respiratoire Altération de l'état général fièvre et sueurs nocturnes amaigrissement,fatigue toux, crachats sanguins TRES CONTAGIEUSE Formes extra-pulmonaires plus rares (osseuse, rénales….) NON CONTAGIEUSES LA TUBERCULOSE multi-formes Non contagieuse à ce stade
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Maladie Radio pulmonaire, bactériologie des crachats Primo-infection Réaction +++ à l’IDR. Antibiotique pendant 2 mois Association de 3 antibiotiques pendant 6 mois Isolement respiratoire en début de traitement Cavernes LA TUBERCULOSE diagnostic
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Doubler temps de contact pour la désinfection du petit matériel Aérer la cellule pendant la désinfection du VSAV LA TUBERCULOSE mesures de prévention En l’absence de détresse respiratoireAvant l’abordage de la victime SP VICTIME Médecin d’astreinte au retour d’intervention pour évaluation du risque Mesures de protection Kit risques infectieux Distance de contact > 1mètre si possible
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SUIVI MEDICAL NON URGENT SI Absence de protection respiratoire (masque FFP) ET Contact proche et prolongé avec un cas de tuberculose contagieuse Contrôle vaccination ( BCG) IDR + Radio pulmonaire de référence puis surveillance clinique Pas de traitement prophylactique PAS DE RISQUE DE CONTAMINATION DE L'ENTOURAGE D'UN SUJET EXPOSÉ NON SYMPTOMATIQUE LA TUBERCULOSE suivi des agents
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LA GALE Parasite acarien Survie à l'extérieur de l'hôte Œufs: 10 jours Larves : jusqu’à 5 jours Adultes: 24 à 48h Destruction en quelques minutes à une température > ou = 60 °C. Très forte contagiosité par les squames cutanées directement proportionnelle à la quantité de parasites Maladie épidémique cosmopolite, favorisée par toutes circonstances de promiscuité (établissements de soins, foyers….) et la précarité. En recrudescence
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. Transmission interhumaine directe par contact cutané prolongé Plus rarement par l'intermédiaire des vêtements, du linge et de la literie, en cas de gale profuse (épidémie) La femelle creuse un tunnel dans la couche cornée de la peau et y pond ses œufs lésions caractéristiques à type de fins sillons sinueux Zones infestées : Espaces interdigitaux, faces antérieures des poignets et des avant-bras, plis des coudes, creux axillaires, organes génitaux. Incubation : Incubation : 3 semaines en moyenne LA GALE
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Signes cliniques : Démangeaisons intenses surtout nocturne lésions de grattage avec risque de surinfection Diagnostic : Lésions caractéristiques Mise en évidence du parasite au microscope Traitement : Produit acaricide locale et per-os 1 dose unique à renouveler 15 jours plus tard Traitement du linge (lavage à 60 ° ou produit acaricide) et de l’environnement (établissements) sur décisions des autorités sanitaires LA GALE
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Gants à usage unique Manches baissées Combinaison de protection Enroulée la victime dans un drap Respecter une certaine distance de contact si possible Gel hydro-alcoolique INEFFICACE Lavage des mains à l’eau et au savon LA GALE mesures de prévention
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Contacts cutanés directs, non protégés et prolongés avec un sujet infesté, son linge de corps et de lit et contexte d’épidémie OUI Consultation médicale Traitement prophyctique per-os NON Pas de risque de contamination Pas de suivi médical AUCUN RISQUE POUR L’ENTOURAGE DU SP EXPOSE SI MESURES DE PREVENTION RESPECTEES LA GALE suivi des agents exposés Tenue F1 + couverture bactériostatique en contact direct avec victime ou linge à isoler dans un sac hydrosoluble pour lavage spécifique ( envoi au CTMD après avis médecin d’astreinte)
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AES Exposition percutanée (piqûre ou coupure) ou de tout contact sur une peau lésée ou des muqueuses (bouche, yeux) avec du sang ou un liquide biologique souillé par du sang. SDIS 42 / 2012 12 AES dont 1 traitement prophylactique par anti-rétroviraux ( + 1 proposé mais refusé) Aucune séroconversion Risque de transmission de maladies graves essentiellement virales: HIV, Hépatite B et C Vaccination contre l’hépatite B OBLIGATOIRE Pas de vaccin pour l’hépatite C et le SIDA
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Gants à usage unique Masque + lunettes de protection si Aspiration / Projections Systématique AES Mesures de protection
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AES Arrêt du geste en cours !! KIT AES En cas de plaie, ne pas faire saigner. Nettoyer soigneusement la zone lésée à l’eau et au savon Rinçer abondamment Pendant 5 minutes minimum : Tremper la plaie dans le DAKIN ou réaliser un pansement imbibé de DAKIN à l’aide des compresses. Si nécessaire, enlever les lentilles : jeter les souples laver et désinfecter les rigides avec les produits d’entretien habituels. Pendant 5 minutes : Rincer abondamment l’œil ou la muqueuse au sérum physiologique (Miniversol®) ou à l’eau claire. ITECH 019 AES Conduite à tenir immédiate PLAIESPROJECTION OCULAIRE
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AES conduite à tenir secondaire Se rendre dans les 4 heures dans un service d’urgences pour évaluation du risque par un médecin. Si risque avéré, sérologies en urgence victime (avec son accord) + agent exposé Selon la nature du risque, traitement préventif par anti-rétroviraux Déclaration d’accident de service Contacter rapidement le médecin d’astreinte départementale qui se chargera: - De récupérer les résultats des sérologies - De contrôler la vaccination hépatite B de l’agent exposé - D’assurer le suivi sérologique (contrôle à 1, 3 +/- 6 mois) Retourner rapidement au pôle santé la fiche individuelle de renseignements du kit
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VIH Virus de l’Immunodéficience Humaine Présent en très faible concentration dans la salive, les larmes, les urines Pas de risque de contamination Virus fragile, survie courte à l’extérieur Transmission par voie sanguine, sexuelle et materno-fœtale 135 000 personnes infectées par le VIH en France 3 000 à 5 000 nouveaux cas chaque année
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Incubation : 10 à 15 jours Primo-infection asymptomatique dans 50 % des cas syndrome infectieux (fièvre, ganglions, fatigue…) SIDA : Syndrome d'Immuno Déficience Acquise Baisse des défenses immunitaires ( des lymphocytes T4) développement d’infections caractéristiques : toxoplamose, tuberculose, pneumocystose, syndrome de Kaposi (cancer de la peau)…. Rapidement après la primo-infection ou des années plus tard ! VIH La maladie
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Traitement Association de médicaments antirétroviraux Traitement conditionné par l'intensité de la charge virale. + Traitements préventifs ou curatifs des infections opportunistes. Diagnostic Test rapide en urgence: résultats en 1h Efficace mais contraignant et effets secondaires +++ VIH
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Taux transmission suite à un AES 0,3 % après une piqûre Facteurs de risque : aiguille creuse contenant du sang, piqûre profonde 0,04 % après exposition cutanée sur peau lésée ou sur muqueuse Facteur de risque : temps de contact prolongé VIH
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Evaluation du risque par le service d’urgence TRAITEMENT PROPYLACTIQUE oui Pas de don du sang et rapports sexuels protégés pendant 3 mois VIH suivi des agents exposés Trithérapie à instaurer au mieux dans les 4 heures et au plus tard dans les 48h par le service d’urgence pendant 4 s. Suivi médical (tolérance du traitement) et biologique par le service des maladies infectieuses référent pendant 3 mois Non Suivi biologique par le SSSM pendant 3 mois
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Hépatite C Virus 6 types majeurs Survivrait plusieurs semaines à l'extérieur de l'hôte dans du sang séché. En France, porteurs du virus estimés à 370 000 50% ne savent pas 50% ne savent pas qu’ils sont contaminés Mortalité: 2 600 décès par an Transmission par voie sanguine essentiellement, exceptionnellement par voie sexuelle
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Incubation 6 à 8 semaines Asymptomatique 90 % des cas 10%: fatigue et ictère (jaunisse). Formes chroniques 55 à 85 % Cirrhose du foie Cancer du foie 5 à 15 % Hépatite C La maladie
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Traitement Bi ou trithérapie selon le type du virus pendant 24 à 48 semaines selon la réponse virologique Guérison dans 50 à 80 %. Hépatite C
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Pas de vaccin Mesures de protection ++++ Gants systématique, masque + lunettes de protection Procédure AES en cas d’exposition En France, 64 cas de séroconversions recensés suite à AES Taux de transmission après AES Piqûre: 1 à 3 % Projection sur muqueuse ou sur peau lésée: 0,1 à 0,3 % Hépatite C Contamination post AES
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Sérologie du patient Positive ou inconnue PAS DE TRAITEMENT PREVENTIF SUIVI BIOLOGIQUE UNIQUEMENT contrôle à 1, 3 et 6 mois. Si séroconversion traitement antiviral : monothérapie ou bithérapie pendant 24 semaines Guérison dans 85-100 % des cas. Négative AUCUN RISQUE DE CONTAMINATION PAS DE SUIVI MEDICAL Pas de don du sang pendant 6 mois Pas de risque de transmission sexuelle Hépatite C suivi des agents exposés AES
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Hépatite B Virus Très résistant, survie dans le sang pendant plusieurs semaines et sur les surfaces au moins 7 jours à 25°C. Contamination en milieu professionnel en France après un AES: - dans les années 1970: plus de 700 cas recensés - entre 2002 et 2004: 15 cas dont 5 aiguës - depuis 2005: aucune séroconversion Vaccination, obligatoire pour les sapeurs-pompiers depuis 2005 En France 400 000 personnes porteuses du virus de l’hépatite B 3 000 nouveaux cas chaque année, 1200 décés par an
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Hépatite B Risque suite à un AES : par piqure: 6 à 30 % en fonction de la charge virale exposition sur muqueuse ou sur peau lésée : 10 fois moins De rares cas de transmission par morsure ont été documentés Transmission par voie sanguine sexuelle et materno-foetale
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Incubation 2 à 3 mois Hépatite aiguë Asymptomatique 70% des cas 30%: fatigue et ictère (jaunisse) avec un risque d’hépatite fulminante dans 0.5 % des cas fatale en l’absence de greffe hépatique Formes chroniques dans 5 % des cas Cirrhose du foie, cancer du foie Hépatite B La maladie 15 à 25 %de décès
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Diagnostic Sérologie sanguine : recherche des anticorps anti hépatite B Traitement Médicaments antiviraux si hépatite chronique Hépatite B Prévention vaccinale Vaccination, obligatoire pour les sapeurs-pompiers Refus de vaccination = Inaptitude opérationnelle Vaccination incomplète = Inaptitude SAP jusqu’à régularisation Schéma vaccinal: 3 injections + contrôle de l’immunisation (dosage des anticorps) si vaccination après l’âge de 25 ans. Certaines personnes ne répondent pas à la vaccination = NON REPONDEURS (absence d’anticorps au delà de 6 injections) Apte SAP avec suivi biologique annuelle
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TRAITEMENT PROPYLACTIQUE Après évaluation du risque par le service d’urgence injection d’immunoglobulines dans les 72 heures. Suivi biologique par le SSSM: contrôle à 1, 3 et 6 mois. AUCUN RISQUE Pas de suivi médical Pendant 6 mois, pas de don du sang et rapports sexuels protégés si partenaire non immunisé Hépatite B AES CONTROLE VACCINATION Immunisé Non répondeur
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CONCLUSION Recrudescence de certaines maladies … Le risque reste faible pour autant Le respect des mesures de prévention et moyens de protection est de rigueur Ressources à connaître : - Médecin départemental d’astreinte - Officier Santé CODIS
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