Dynamiques des systèmes urbains – De la définition aux formes de la ville 28/09/2015

Présentation au sujet: "Dynamiques des systèmes urbains – De la définition aux formes de la ville 28/09/2015"— Transcription de la présentation:

1 Dynamiques des systèmes urbains – De la définition aux formes de la ville 28/09/2015 Judicaelle.dietrich@gmail.com paddeu.flaminia@gmail.com yasminakhaines@gmail.com

2 Finalisation de l’étude des textes Urbanisme Ville/urbain Citadinité Droit à la ville

3 Tentative de définition synthétique La ville est un espace dont le contour est difficile à établir (c’est le négatif du rural… et réciproquement !) et qui peut revêtir des tailles et des formes extrêmement diverses (de la mégapole au chef-lieu de canton). Elle se définit par un seuil minimal d’habitants et se caractérise par l’association entre densité et diversité (des hommes, des formes, des pratiques). Le social et le spatial y entretiennent des formes très intenses d’interdépendance et d’interactions, au point que l’urbain caractérise à la fois des formes et des pratiques. La ville est un champ de forces démographiques, sociales, économiques, politiques qui implique une réflexion et une intervention à la fois urbanistique et sociale : l’aménagement urbain englobe ces deux dimensions.

4 Définitions de la ville en France Une unité urbaine est un ensemble d'une ou plusieurs communes dont le territoire est partiellement ou totalement couvert par une zone bâtie d'au moins 2 000 habitants Pôle urbain = Un pôle urbain est une unité urbaine offrant au moins 5 000 emplois et n'appartenant pas à la couronne périurbaine d'un autre pôle urbain. Communes périurbaines = communes rurales ou unités urbaines dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci. Une aire urbaine est un ensemble de communes d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain et par une couronne périurbaine.

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6 L’étalement urbain Caractériser les périphéries urbaines Caractériser le processus Les enjeux du zonage – ZPIU – ZAU

7 Dynamiques des systèmes urbains – Morphologie urbaine l’échelle du quartier 28/09/2015 Judicaelle.dietrich@gmail.com paddeu.flaminia@gmail.com yasminakhaines@gmail.com

8 La morphologie urbaine « Il est habituel d’opposer à l’étude globale de la ville, l’étude interne : comment la population, les activités se répartissent-elles dans le tissu urbain et comment ce tissu est-il organisé ? La première démarche privilégie l’analyse des fonctions, à laquelle elle subordonne volontiers celle de la population et du mode de vie urbain ; la seconde s’attache davantage aux formes et à la manière dont le mode de vie urbain s’y ajuste. Les notions n’ont pas la même netteté dans cette seconde perspective : celle de paysage urbain n’a jamais été formulée avec rigueur (à la différence de la notion de paysage agraire)» (Marcel Roncayolo, La ville et ses territoires, Paris, Gallimard, p. 90)

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10 Appui sur un outil: la carte topographique Des types de plans: témoins des différentes époques de la ville Indications sur les fonctions Des pratiques et des représentations

11 Formes récurrentes et étapes de l’urbanisation française Le cas de Strasbourg

12 Tissu urbain médiéval dans le centre historique de la ville autour de la cathédrale 1. Strasbourg (d’après Spire, 2010)

13 1. Strasbourg (d’après Spire, 2010) La Neustadt : forme urbaine marquant la domination allemande de 1870 à 1914

14 1. Strasbourg (d’après Spire, 2010) Neuhof (20 000 hab) et les grands ensembles des années 1960

15 Le Neuhof

16 1. Strasbourg (d’après Spire, 2010) Pavillons, logements collectifs « mixtes » et grands équipements : l’occupation variée des espaces périphériques

17 1. Strasbourg (d’après Spire, 2010) Le nouveau quartier européen : de nouvelles fonctions métropolitaines

18 Zoom: les grands ensembles Thèses hygiénistes / modernistes Charte d’Athènes - 1933, Le Corbusier Facteurs de localisation Un type d’urbanisme Principes appuyant le développement de ces formes urbaines

19 La Charte d’Athènes Publiée une première fois en 1943 par Le Corbusier, la charte d’Athènes a fait l’objet d’une édition définitive en 1957. Elle résume en 95 points les conclusions du IVe Congrès international d’architecture moderne (CIAM IV), réunissant les principaux représentants du mouvement moderne en architecture. La charte s’ouvre par une critique radicale de l’état des villes et par une série de remèdes proposés aux problèmes de l’habitat, du travail, des loisirs, de la circulation, du patrimoine. Elle expose ensuite les principaux points de doctrine de la théorie fonctionnaliste, selon laquelle la forme et la disposition des constructions doivent s’adapter à leur fonction. Il s’agit donc de construire une ville rationnelle, selon un zonage qui associe chaque espace à une fonction : « le cycle des fonctions quotidiennes, habiter, travailler, se recréer sera réglé par l’urbanisme dans l’économie de temps la plus stricte » (point 79). Le texte contient également une dimension hygiéniste et esthétique. Il a exercé une influence majeure sur l’avant-garde jusqu’aux années 1950 et sur la majorité de la profession jusqu’aux années 1970. Des interprétations rapides et caricaturales ont contribué à en faire un livre de recettes pour répondre rapidement à la crise du logement de l’après-guerre.

20 Cronenbourg

21 Source : Atlas des ZUS, http://sig.ville.gouv.fr