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Publié parArthur Larouche Modifié depuis plus de 8 années
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Projet « d’observatoire de la biodiversité » dans l’Ain – volet flore Tests 2015
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volonté du CG dans le cadre de sa politique ENS suivis spécialement mis en place : flore, oiseaux, mammifères, batraciens, serpents,… … et agrégation d’autres déjà en cours (certains oiseaux, écrevisses, poissons,...) année test 2015 mais programmation prévue sur 30 ans des figures imposées : suivis d’espèces calendrier serré des « placettes visitables » des espèces communicantes CADRE GLOBAL - CONTEXTE
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fournir des exemples concrets et communicatifs aux élus et aux propriétaires pour initier ou développer des actions locales en faveur de la biodiversité ; définir les variables, les protocoles de terrain et les méthodes d’analyses des données ; définir un état « 0 » des populations de certaines espèces représentatives des menaces pesant sur la flore ; définir des seuils d’alerte en cas de déclin constaté ; améliorer la connaissance fine sur certaines espèces menacées (abondance, menaces,..). OBJECTIFS GENERAUX
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critiques récurrente des suivis (NICHOLS & WILLIAMS, 2006 ; LINDENMAYER & LIKENS, 2009) sans problématique scientifique précise ou hors cadre gestion adaptative : lien avec gestionnaires indispensable incitation à être plus précis dans ses formulations, (objectifs, plan d’échantillonnage, protocoles, analyses,… ) incitation à comprendre les causes d’un déclin éventuel pour l’enrayer (34 esp. suivies jusqu’à leur extinction sans mesure e conservation recensées par LINDENMAYER, PIGOTT & WINKLE, 2013) adapter les protocoles en fonction des résultats (ex. augmenter Fz suivis si déclin, chercher d’autres causes explicatives et les évaluer,…) – parfois difficile à concilier avec maintien d’une cohérence des protocoles sur le long terme QU’EN DISENT LES SCIENTIFIQUES?
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mais… les critiques sont parfois formelles et très vagues elles- mêmes (« vagueness of objectives » comme seul épitaphe) critique des suivis « pour voir » tout en jugeant « good science » les données de suivis de d’un passionné d’observation météo dans son jardin…. postulat de la nécessité d’un modèle théorique sous-jacent parfois simpliste ou trop compliqué pour en percevoir l’utilité QU’EN DISENT LES SCIENTIFIQUES?
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prise en compte des différentes régions naturelles, car l’Ain est assez varié dans sa composition floristique et dans ses problématiques selon les territoires ; prise en compte des grands types de milieux en lien avec menaces : cultures, prairies, pelouses, landes, forêts, milieux rocheux et zones humides la notion d’espèce emblématique, menacée ou non CHOIX DES ESPECES : premier filtre
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CHOIX DES ESPECES : filtres additionnels Première liste de travail d’environ 150 espèces construite, puis filtrée pour la réduire à une quarantaine d’espèces potentielles : éviter les espèces difficiles à identifier ou non indigènes ; éviter les espèces présentant des fluctuations naturelles trop importantes d’effectifs ; éviter les espèces trop fréquentes ou trop rares ; inclure des espèces faisant partie de la stratégie de conservation de la flore de Rhône-Alpes ; favoriser des espèces pour lesquelles l’Ain possède une partie importante des populations françaises ou régionale ; favoriser les espèces faciles à détecter ; essayer d’étaler les espèces à suivre dans le cours de l’année.
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CHOIX DES ESPECES séparation des espèces en deux groupes : espèces globalement rares, entrant dans les espèces prioritaires pour la conservation ; possibilité en nécessité de suivis « fins et exhaustifs » = « espèces rares » espèces moins rares (ou se prêtant mal à des suivis sur placettes fixes) et non prioritaires = « espèces peu rares » ; espèces orphelines de protocole RAACF ; protocoles différents selon les cas
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EspèceMilieuProt. Mailles (5 et 1) AinRm2015201620172018201920202021 Drosera rotundifolia L. Zone humidePN27 -Que tourbières à Sphaignes x x Gentiana pneumonanthe L. Zone humidePR01 Forte responsabilité Ain (E Rhône) x x x Gladiolus palustris Gaudin Zone humidePN15 - Forte responsabilité Ain (France) x x x x Osmunda regalis L. Zone humide (bois)PR015 - Forte responsabilité Ain (E Rhône) x x Pulsatilla vulgaris Mill. Pelouse sèche7 - Forte responsabilité Ain (Rhône-Alpes) x x x Scabiosa canescens Waldst. & Kit. Pelouse sèchePRRA7 - Assez forte responsabilité (Rhône-Alpes, France) x x Scutellaria hastifolia L. Prairie humidePRRA7 - Forte responsabilité Ain (Rhône-Alpes) x x x Seseli annuum L. subsp. annuum Pelouse sèche5 - Assez forte responsabilité (Rhône-Alpes) x x ESPECES « RARES » : liste prévisionnelle protocole AP/ZP à préciser selon les cas (précision des AP, ZP, échantillonnage adaptatif pour pop. « dispersées », fréquence uniquement ?, question des grands sites avec beaucoup d’AP, exhaustivité de l’éch. des pops.) essayer d’avoir des sites gérés et d’autres non, avec différents usages et différentes menaces
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EXEMPLE : Pulsatilla vulgaris endémique européenne du NO ; non menacée mais en déclin dans la quasi- totalité des pays ; relique des climats froids et steppiques en France, NE mais en régression ; en Rhône-Alpes, uniquement dans l’Ain : 32 mentions (~ 20sites), mais pas d’indications sur surfaces, effectifs, menaces
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EXEMPLE : Pulsatilla vulgaris étude bibliographique montre que l’espèce est sensible à la sécheresse (initiation florale dépréciée) ; tendance à l’autofécondation si pop. distantes de plus de quelques km ; T% germination faible en milieu naturel, favorisé par pluies estivales et par effet compensateur de la couverture herbacée ; en année favorable, germination meilleure sur sols nus ; sensible au piétinement ; populations restreintes sont moins diverses génétiquement et produisent moins de graines et de moins bonne qualité ; rôle néfaste du Brome érige évaluer comme co-variable pour les sites l’usage (pâture, fauche, abandon), le recouvrement des graminées sociales, et les conditions climatiques de l’année choisir des sites selon les usages, la taille des populations et leur isolement géographique
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EspèceMilieuProt. Mailles (5 et 1) AinRm.2015201620172018201920202021 Anacamptis laxiflora (Lam.) Bateman, Pridgeon & Chase Zone humidePRRA29 - 63 x X Aster amellus L. Pelouse sèchePN124 - 58 X X X Bupleurum longifolium L. Prairie « alpine »-6 - 24 Que Haute-Chaîne + 1pt Colombier X X Centaurea cyanus L. Culture - 24 - 46 X X Fritillaria meleagris L. Zone humide, prairie humidePRRA21 - 100 X X Legousia speculum-veneris (L.) Chaix Culture - 45 - 72 X X X Marsilea quadrifolia L. Zone humidePN121 - 38 Que Dombes ; sus condition accès suffisant X X Narcissus poeticus L. Prairie-50 - 140>900 mètres X X X Pulsatilla rubra Delarbre Pelouse sèche-30 - 53Sud Bugey X X Scorzonera humilis L. Prairie humidePR0145 - 101 Intérêt surtout Bresse X X Thelypteris palustris Schott Zone humidePRRA19 - 69 x x ESPECES « PEU RARES » : liste prévisionnelle
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ESPECES « PEU RARES » protocole p/a sur environ 25-75 sites ou mailles (en cours de choix mais plutôt sites avec incorporation de sites où l’espèce est déjà connue) revisite des mêmes sites car objectif principal est de détecter tendance (e.g. URQUHART, 2013) stratification sur districts naturels, mailles et/ou sites favorables (couches thématiques comme pelouses sèches), ou que sites connus ? pour détecter déclin de 5%/an sur 75 sites (avec CV 20%), il faut 12 ans en p/a, contre 6 ans en abondance…. mais impossible d’estimer précisément et économiquement sur autant de sites ….. test sur indices semi-quantitatifs ou estimations effectifs sur 3 (?) placettes de taille fixe / site
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ESPECES « PEU RARES » méthodes d’analyses simples possibles : ANOVA ou test COCHRAN (avant – après) ; test de non-tendance (SCHMIDT & MEYER, 2008) ; comparaison à moyenne mobile (JOHNSON, 2014) plus compliqué (trop ?) : routes de régression (GEISSLER & SAUER, 1990) ou modèles log-linéaires bayésiens mixtes (LINK & SAUER, 2002) ou modèles d’occupation (e.g. MacKENZIE et al., 2002) – évaluation de la détectabilité nécessaire (plusieurs opérateurs ou plusieurs placettes/site ou plusieurs années et /ou modélisation par co-variables) ; modèle compliqués malgré logiciels libres, avec paramètres parfois instables (si détectabilité est très hétérogène par ex.) Pb de l’analyse simultanée des résultats des espèces
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eurasiatique rare et dispersée en Europe de l’ouest ; menacée ou en déclin dans la plupart des pays de sa frange O en France, NE, mais en régression ; part importantes des pop. en RA (Ain), Bourgogne, Franche-Comté,… EXEMPLE : Aster amellus
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adaptée aux climats estivaux chauds et secs (dormance, fanaison mais recouvrement rapide en cas de pluie) ; espèce de lisière (semi-héliophile) ; favorisée par abandon du pâturage au moins pendant une période de 10-20 ans ; puis sensible à compétition par Brome et/ou Brachypode ; sensible également à la fauche ; préfère donc pâturage ou fauche occasionnel banque de graine semi-persistante (survie possible >42% après 3ans) ; germination (printemps) et survie meilleures pour sites ensoleillés et riches en calcium ; floraison au bout de 5-7 en conditions naturelles normales ; longévité de quelques dizaines d’années (hors multiplication végétative) dispersion par graines très faible ; consommation importante des graines par insectes différenciation génétique > dans grandes pops mais résultats contradictoires quant à l ’effet de l’isolement EXEMPLE : Aster amellus évaluer comme co-variable pour les sites l’usage (pâture, fauche, abandon), le recouvrement par graminées sociales ; essayer de préciser la durée d’abandon (photos aériennes) ; choisir des sites selon les usages, la taille des populations
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