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Publié parMaxime Mercier Modifié depuis plus de 8 années
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BEAUCAIRE
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Situés de part et d’autre du Rhône, Beaucaire se situe dans le Gard, donc dans la région du Languedoc- Roussillon alors que Tarascon est encore dans les Bouches- du-Rhône et la Provence… Pourtant, ces deux villes sont si proches dans mon imaginaire que j’aurais aimé les relier! J’ai, en effet, beaucoup de difficultés à me convaincre que Beaucaire n’est pas en Provence!!! Beaucaire et Tarascon
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LES ENVIRONS
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Barrage sur le Rhône
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LE MAS DES TOURELLES
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Différentes campagnes de fouilles ont démontré que le Mas des Tourelles se trouvait à l’emplacement d’une villa romaine cultivant de la vigne et produisant du vin. Une communauté de potiers y fabriquait, aux Ier et IIe siècles, des amphores, dites Gauloises IV, qui servaient à exporter le vin de la région dans tout l’empire romain. La Via Domitia qui passait à proximité et le Rhône favorisaient l’exportation. L’idée vint donc de retrouver et produire des vins comme du temps des Romains. Les textes des auteurs latins permirent de reproduire les procédés de vinification et aromatisation d’antan. Aujourd’hui, le Mas des Tourelles est toujours une exploitation vinicole mais aussi un Centre de Recherche sur la Vigne et le Vin dans l’Antiquité
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Ces panneaux explicatifs sur la voie domitienne nous accueillent…
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… et la vigne n’est pas loin!
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Cour du Mas des Tourelles
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Une jarre à grains
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Une ancienne fontaine
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Ce mas a été construit au XVIIe siècle. Il abrite de grandes salles, une exposition et une exposition archéologique.
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Dans une première salle, on trouve toute une série de jeux romains avec les explications les concernant et la possibilité de les utiliser.
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On retrouve aussi des informations intéressantes sur la naissance de l’enfant, le choix de son nom, l’instruction. L’époque est abordée, les croyances, les dieux mais aussi, la culture de la vigne, les amphores, ce qu’était une villa, etc.
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Grande salle de réception
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Grande salle avant d’aborder la réserve archéologique.
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Les murs de pierre du XVIIe siècle et la cheminée.
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Le site archéologique des Tourelles fut repéré en 1909 par F. Mazauric. Une grande densité de débris d’amphores témoignait d’un atelier de potier. En 1979 et 1980, des prospections le vérifièrent. On découvrit la présence d’une grande villa romaine qui s’étendait sur environ 3 ha. On put identifier ses différents aspects : habitat, activités agricoles, poterie. Le site semble avoir été occupé du Ier siècle, sous Auguste jusqu’au IIIe siècle avec prédominance aux Ier et IIe. En 1983, M.F. Wideman, du CNRS, poursuivit les recherches et découvrit un bâtiment de 12 x 8 m avec un four qui pouvait cuire jusqu’à 1 500 poteries par jour. En 1985, une autre campagne permit de découvrir un nouvel atelier à 500 m du premier.
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Quelques pièces trouvées sur place.
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« Une cave et un vignoble antique ont été reconstitués. Dans la cella vinaria, en taille réelle et en état de fonctionnement, le raisin est foulé aux pieds puis pressé dans un impressionnant pressoir reconstitué d’après un texte de Caton. Le jus de raisin recueilli fermente dans des dolia, grandes jarres en terre cuite. Les vinifications sont conduites d’après les textes d’auteurs latins qui détaillent les scènes d’aromatisation. Les textes des agronomes latins nous ont permis de créer un vignoble romain ainsi qu’un « bois sacré », lieu dans lequel les Romains venaient se reposer et prier. Pergolas, treilles, vignes mariées aux oliviers et autres modes de conduites y sont reproduits » (reproduction d’un texte de documentation donné sur place)
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Cella vinaria
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Paniers servant aux vendanges.
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Le pressoir Un film illustre l’opération qui demande beaucoup de force et d’efforts de la part de ceux qui actionnent ce système…
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Bassin où est recueilli le jus de raisin avant d’être entreposé dans les dolia.
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Les dolia
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Trois vins produits selon les recettes romaines sont disponibles dans la boutique. Le premier, selon des textes de Pline l’Ancien, le Muslum, est un mariage du vin avec du miel et un certain nombre de plantes et d’épices. Il était plutôt servi avant le repas,à l’apéritif. Le Turriculae, élaboré d’après un texte de Lucius Columelle, plus sec, ajoute en cours de vinification, de l’eau de mer, du fenugrec, du defrutum, etc. Très prisé des Romains, il s’avère plus surprenant pour nos palais… Enfin, le Carenum, vin doux décrit par Palladius, est obtenu en faisant fermenter des raisins très murs avec des plantes et du defrutum (jus de raisin concentré par ébullition et aromatisé aux coings).
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A proximité du Mas des Tourelles, des dalles de la Via Domitia
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Non loin de Beaucaire, on peut retrouver plusieurs bornes milliaires de la Via Domitia que je n’ai pas eu le temps de rechercher…
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ABBAYE DE SAINT-ROMAN
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Décidément, les environs de Beaucaire apportent bien des surprises! J’ai toujours cru que pour voir des abbayes troglodytiques, il me fallait aller en Cappadoce… Eh bien, celle de Saint-Roman est la seule existant en France! Dès la préhistoire, le massif de l’Aiguille a été occupé par des tribus de chasseurs qui utilisaient les nombreuses grottes dans ces collines calcaires. C’est vers la fin du Ve siècle que des ermites, peut-être disciples de Saint-Roman, fondateur d’un monastère dans le Jura et mort en 460, vinrent s’installer sur ce rocher. Aux VIIe et VIIIe siècles, la communauté adopta la règle de Saint-Benoît et agrandit les cavités naturelles pour installer chapelle et cellules. Au XIe siècle, l’abbaye passa sous la tutelle de celle de Psalmoly, près d’Aigues-Mortes. Au XIVe siècle, l’abbaye fut fortifiée puis le pape d’Avignon y installa un collège d’adolescents. En 1538, les moines quittèrent Saint-Roman qui fut vendu à un particulier. Celui-ci remplaca des constructions monastiques par un petit château qui finira par être démantelé par le dernier propriétaire qui en vendra les pierres de taille. Après un long abandon, la Société d’Histoire et d’Archéologie de Beaucaire entreprit des fouilles et le déblaiement du site dans les années 60. La commune de Beaucaire, devenue propriétaire en 1988, entreprit les travaux de consolidation et de sécurisation.
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A l’arrivée, on découvre une vaste salle dans laquelle quelques panneaux d’informations ont été installés. Autrefois, elle comportait trois niveaux, le premier avec une voûte d’arêtes, le second avec une voûte en plein cintre, le dernier dont le plafond était le rocher. On pense que cette pièce du bas a servi d’écurie au XIVe siècle, au temps du studium (collège)
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La commune a obtenu le classement Monument Historique en 1988. Cet escalier a été installé pour permettre d’atteindre, en toute sécurité, les différentes composantes qui nous viennent de ces moines qui vivaient selon le style de vie monastique oriental, dans la lignée des Pères du Désert d’Egypte.
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Aménagée dans une grotte peu à peu agrandie, la chapelle a servi de carrière au XIXe siècle ce qui a abaissé le sol d’environ I,50 m. Absidioles, arches et voûtes sont de style roman, des XIe au XIIIe siècles, la chapelle ayant dû être agrandie à cette époque.
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Approche extérieure
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L’entrée
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Vue de l’entrée vers le fond
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Bas-côté
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A droite, l’élément majeur de la chapelle, le siège abbatial. A côté, celui, plus simple du second personnage de la communauté., Une tombe à leurs pieds pourrait être celle d’un abbé célèbre en son temps, mais dont on a perdu la trace… A gauche, quelques tombes en enfeus et au sol.
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L’emplacement du chœur et la sépulture au pied des sièges d’abbés.
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Au-dessus de ces tombes en enfeus, une lanterne des morts.
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On atteint maintenant la terrasse supérieure sur laquelle a été trouvé ce chapiteau roman.
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Vue sur le Rhône
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Saint-Roman fut une importante nécropole où étaient ensevelis tant les moines que les personnes vivant sur leur territoire. De nombreuses tombes furent détruites par la retaille du rocher au XIVe siècle. Il en reste 152, taillées dans le calcaire. D’autres existent en contrebas sous les remblais ou masquées par la terre rapportée au XIXe siècle par un propriétaire désireux de créer un jardin romantique dont les pins sont le souvenir! Sous la terrasse, une citerne de 140 m3 date du XIVe siècle. Un réseau de rigoles récupérait les eaux de pluie qui tombaient dans un bassin de décantation installé au milieu des tombes. C’étaient les seules sources d’eau pour les occupants des lieux.
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Le mont de l’Aiguille
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Quelques cellules, dans la partie sud du rocher, ont échappé à la fortification du sommet. Seules quelques- unes sont visibles. D’autres, transformées postérieurement en silos à grains sont situées en façade du rocher et ne sont plus accessibles.
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A gauche, le lit taillé dans le rocher est encore visible.
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La terrasse et les escaliers qui permettent d’atteindre les cellules
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En sortant de la chapelle, on trouve le bâti d’un pressoir à vin. Il servait aux paysans qui dépendaient de l’abbaye.
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Pour terminer, un petit tour complet à la base du site.
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Cela permet de découvrir les vestiges des fortifications érigées au moment de la guerre de Cent Ans.
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La visite est terminée. Nous retrouvons le chemin d’accès tout fleuri avant d’accéder à l’ombre des grands arbres.
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Musique : Méditations pour Hautbois et orgues Gabriel's oboe - E. Morricon J.-P; Thibaudaut – J; Amade Informations prises sur les panneaux explicatifs sur place et sur quelques sites du Web Photos, conception et réalisation : M.-J. Farizy-Chaussé Août 2013
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