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Publié parAgathe Archambault Modifié depuis plus de 8 années
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CHAPITRE 3 LA BALANCE DES PAIEMENTS 2.1 Présentation générale
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LA BALANCE DES PAIEMENTS Un document de référence : la balance des paiements –Etablie selon des règles internationales établies par le FMI –Une balance des paiements complète depuis 1945 –Enregistre toutes les opérations entre résidents et non résidents d ’une économie. –Premiers relevés des transactions commerciales internationales : RU, 13ème siècle. Les séries régulières remontent à 1696 –La balance des paiements précède la comptabilité nationale d’un siècle Définition –Document statistique qui retrace sous une forme comptable l ’ensemble des flux (réels, financiers et monétaires) entre les résidents et les non résidents d ’une économie durant une période donnée (1 an, 1 trimestre) Eléments importants –La balance des paiements est toujours équilibrée –on enregistre les flux dans un ordre bien précis afin de dégager des soldes significatifs.
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ELEMENTS DE DEFINITION Qui sont les résidents ? –Les personnes physique de nationalité française demeurant en France ou à l ’étranger depuis moins de deux ans –Les personnes morales françaises ou étrangères exerçant leurs activités sur le territoire français –Les personnes physiques de nationalité étrangère demeurant en France depuis plus de deux ans (sauf militaires et fonctionnaires) Conséquences –les filiales à l ’étranger des sociétés françaises sont non résidentes –les filiales des firmes étrangères en France sont des unités résidentes Est considéré comme territoire français, la France métropolitaine à laquelle on ajoute : –La principauté de Monaco, la Corse et les DOM-TOM Conséquence –Une opération entre la France et la Martinique n ’est pas comptabilisée dans la balance des paiements.
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L’ENREGISTREMENT DES OPERATIONS Un ordre est respecté –On enregistre d ’abord les flux réels, les flux financiers et enfin les flux monétaires. Les flux réels –Tous les flux de marchandises et de services –Exportations et Importations de marchandises –Dans les services : les dépenses de tourisme ; les revenus liés aux investissements ; les ventes ou achats de brevets … Les flux financiers –Trois catégories principales : les investissements directs ; les investissements de portefeuille et les crédits commerciaux Les flux monétaires –Toutes les opérations du secteur bancaire (banques commerciales et Banque Centrale) avec les non résidents.
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LA PRÉDOMINANCE DES FLUX FINANCIERS Importance des flux financiers et surtout des investissements de portefeuille –Il faut raisonner sur les flux bruts –Somme des crédits et débits du compte financier = 87 % du total des débits et crédits de la balance –Les IP = 78.9 % du total des flux bruts de la balance Les mouvements de capitaux (IDE + IP) –20 % des flux en 78 ; 68 % en 92 ; 87 % en 97 Depuis 1993, besoin d’individualiser les investissements de portefeuille Autonomie de la sphère financière –Les opérations financières sont cinquante fois plus importantes que celles liées au commerce international de biens et services.
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LA LOGIQUE DES INVESTISSEMENTS DE PORTEFEUILLE Faits à des fins de placement. Obéissent à des considérations de court terme –Une logique spéculative : réaliser rapidement un gain par la revente des titres obtenus La logique des IP est doublement dangereuse –Les fonds sont affectés aux placements les plus rémunérateurs à court terme –Les investissements socialement utiles sont délaissés parce que moins rémunérateurs (ou rendement de LT) –Ils sont l’objet de mouvements moutonniers (crises de changes lorsque la bulle éclate)
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LES INVESTISSEMENTS DIRECTS Toute opération réalisée dans le but d’acquérir ou d’accroître un intérêt durable dans une entreprise étrangère –Seuil de 10 % des droits de vote ou du capital social Capital social (investissements greenfield, prise de participation). Bénéfices réinvestis (écart entre résultats dégagés par les filiales et dividendes encaissés par l’investisseur). Autres transactions (flux financiers entre affiliés d’un même groupe : avances de trésorerie, transactions de trésorerie entre maison mère et filiales, prêts à court et long termes).
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COMPTABILISATION DES OPERATIONS DE FUSIONS ACQUISITIONS Tout dépend du mode de financement Si elles sont financées sur les marchés de capitaux internationaux –IDE du pays de financement vers le pays cible Si elles sont financées directement sur le marché financier domestique de l’entreprise cible –N’apparaissent pas dans les statistiques d’IDE.
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FLUX D’IDE ENTRANTS En mds $ 199819992000200120022003 Monde68610791393824651653 EU1742833141443087 B-Lux231208988144 RU7484130622524 Chine444041475357 All2556203343836 F314743555237 Source : DP, 2004
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LES FLUX D’IDE DANS LE MONDE
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LES PRINCIPAUX RECIPIENDAIRES EN 2008 AU SEIN DES PAYS DEVELOPPES Etats-Unis320 UK96 Luxembourg80 France94 Espagne65 Allemagne25 Source : OCDE, en mds de $ (2009) En 2008, baisse des entrées de FDI (1021 milliards de $) et des sorties de FDI.
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2.2 Les règles d’enregistrement
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LES REGLES D ’ENREGISTREMENT Une opération est inscrite soit au crédit, soit au débit –Crédit : signe positif –Débit : signe négatif Au crédit, toutes les opérations traduisant une diminution d ’actifs ou entraînant le paiement d ’un non résident à un résident –Exemples : les exportations ; les investissements étrangers en France ; la perte de devises … Au débit, toutes les opérations traduisant une hausse d ’actifs ou entraînant le paiement d ’un résident à un non résident –Exemples : les importations ; les investissements français faits à l ’étranger ; un prêt bancaire à un non résident...
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DES EXEMPLES D ’ENREGISTREMENT
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2.3 Structure et soldes significatifs de la balance des paiements
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STRUCTURE DE LA BALANCE DES PAIEMENTS COMPTE DES TRANSACTIONS COURANTES Biens Services (transports, assurance, tourisme …) Revenus Transferts courants (contribution au budget européen, indemnités d’assurance, envoi de fonds, dons) COMPTE DE CAPITAL Remise de dettes, versements du FEDER et du FEOGA, Acquisition d’actifs non financiers (brevets, droits d’auteurs) COMPTE FINANCIER Investissements directs Investissements de portefeuille Autres investissements Avoirs de réserve ERREURS ET OMISSIONS BALANCE COURANTE SOLDE A FINANCER BALANCE GLOBALE
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LES SOLDES SIGNIFICATIFS DE LA BALANCE DES PAIEMENTS BALANCE COURANTE –Elle représente l ’épargne financière nette de la nation –Permet de savoir s ’endette vis-à-vis de l ’étranger ou pas SOLDE A FINANCER –Permet de prendre en compte l ’impact économique des investissements directs –Permet d ’avoir une idée de l ’insertion du pays dans les échanges économiques mondiaux BALANCE GLOBALE –Sa contrepartie représente le financement monétaire de la balance des paiement –Sa contrepartie représente la création monétaire due à l ’extérieur
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LA DEFINITION MACRO-ECONOMIQUE DE LA BALANCE COURANTE Une identité comptable traduisant l ’équilibre entre l ’offre globale et la demande globale ( 1 ) Y + M = C + I + G + X Une identité comptable traduisant l ’utilisation faite du revenu perçu ( 2 ) Y = C + S + T Déduction de l ’expression de la balance courante ( 3 ) ( X - M ) = ( S - I ) + ( T - G ) SOLDE COURANT CAPACITE DE FINANCEMENT DU SECTEUR PRIVE CAPACITE DE FINANCEMENT DU SECTEUR PUBLIC
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L’ANALYSE EN ECONOMIE OUVERTE Le cas de l’excédent courant MENAGES AGENTS A CAPACITE DE FINANCEMENT ETAT ENTREPRISES EPARGNE EXCEDENTAIRE Épargne prêtée à l’étranger = Excédent courant Agents à besoin de financement
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L’ANALYSE EN ECONOMIE OUVERTE Le cas du déficit courant MENAGES AGENTS A CAPACITE DE FINANCEMENT ETAT ENTREPRISES APPEL A L’EPARGNE ETRANGERE DEFICIT COURANT
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INTERPRETATION DU SOLDE COURANT Par construction, le solde du compte courant est égal et de signe opposé au solde du compte financier (au compte de capital et au poste erreurs et omissions près) Si la balance courante est excédentaire, le pays exporte plus de biens et services qu’il n’en importe ; il dégage un excès d’épargne par rapport à l’investissement et il prête ce surplus à l’extérieur : un solde financier négatif traduit donc une situation de prêteur net.
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CAPACITES OU BESOINS DE FINANCEMENT DES SI 2008 Sociétés non financières-71.3 Sociétés financières13,8 APU-66.2 Ménages (y compris EI)58.2 ISBLSM1.3 Nation (op avec Rdm)-64.2 Source : INSEE, 2009. En milliards d’euros
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ANALYSE MACRO-ECONOMIQUE DE LA BALANCE COURANTE 1. Le cas de la France 19891994 B. Courante-0.5+0.7 (T-G)-1.2-6 (S-I)+0.7+6.7
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ANALYSE MACRO-ECONOMIQUE DE LA BALANCE COURANTE 2. Le cas de l’Allemagne 19891994 B. Courante+4.8-1.1 (T-G)+0.1-2.5 (S-I)+4.7+1.4
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ANALYSE MACRO-ECONOMIQUE DE LA BALANCE COURANTE L’équilibre Épargne - Investissement InvestissementÉpargneSolde courant USA18.413.4- 5 Zone euro19.920.3+0.4 Japon2427.2+3.2 Asie émergente 30.734.6+3.9 En % du PIB, BRI Juin 2004
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ANALYSE MACRO-ECONOMIQUE DE LA BALANCE COURANTE L’équilibre Épargne - Investissement Période 1997-2000 InvestissementÉpargneSolde courant USA1-1.6-2.6 Zone euro1.7-0.4-2.1 Japon-2.4-2.1+ 0.3 Asie émergente -3.9-1.6+2.3 En % du PIB, BRI Juin 2004
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2.4 Balance des paiements de la France et caractéristiques de son commerce extérieur
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Soldes commerciaux des 6 grands pays 1967 – 2006 (en % du commerce mondial de marchandises à prix et taux de change courants) 30
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BALANCE DES PAIEMENTS DE LA FRANCE
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BALANCE DES PAIEMENTS DE LA ZONE EURO
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EVOLUTION DU TAUX DE COUVERTURE
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CARACTERISTIQUES DE LA STRUCTURE DE LA BALANCE DES PAIEMENTS EN 2008 Creusement du déficit des échanges de biens intermédiaires du fait d’une baisses des exports et d’une stagnation des imports (sidérurgie, chimie) Effondrement des échanges automobiles –Déficit de 3.4 Mds € Net alourdissement de la facture énergétique –Forte hausse du prix de pétrole en début d’année + hausse quasi continue du gaz. Alourdissement de la facture énergétique de 13.4 Mds € La France a dégagé un déficit commercial vis-à-vis de l’UE
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LES PRINCIPALES FAIBLESSES DU COMMERCE EXTERIEUR FRANCAIS Mauvaise orientation géographique des exports et mauvaise spécialisation sectorielle –L’offre française est trop dépendante de quelques secteurs (agroalimentaire, transports) –La France n’a pas su profiter du développement des économies émergentes, notamment en Asie –EU, Chine, Jap, Canada, HK, Corée : 35 % des imports dans le monde et seulement 12 % de nos exports. Une capacité d’exportation à développer –Le problème ne vient pas des grandes entreprises –Le tissu industriel est composé d’une majeure partie de petites PME, ce qui freine la projection sur des marchés lointains vecteurs de croissance La taille relativement limitée de nos PME indépendantes est un frein à leur développement à l’international –Fiscalité, relations bancaires.
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Source : Notes bleues de Bercy, 2007
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Spécialisation de la France 38 Avantages comparatifs révélés 1967 – 2006 en millièmes du PIB PPA 2005 Source : CEPII, bases de données CHELEM-commerce international, CHELEM-PIB et CHELEM-balance des paiements.
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Spécialisation de l’Allemagne 39 Avantages comparatifs révélés 1967 – 2006 en millièmes du PIB PPA 2005 Source : CEPII, bases de données CHELEM-commerce international, CHELEM-PIB et CHELEM-balance des paiements.
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Spécialisation des Etats-Unis 40 Avantages comparatifs révélés 1967 – 2006 en millièmes du PIB PPA 2005 Source : CEPII, bases de données CHELEM-commerce international, CHELEM-PIB et CHELEM-balance des paiements.
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Spécialisation de la Chine 41 Avantages comparatifs révélés 1967 – 2006 en millièmes du PIB PPA 2005 Source : CEPII, bases de données CHELEM-commerce international, CHELEM-PIB et CHELEM-balance des paiements
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EVOLUTION DU SOLDE COMMERCIAL PAR ZONE GEOGRAPHIQUE
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UN COMMERCE INTRA BRANCHES
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EVOLUTION DU SOLDE PAR BRANCHE
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LES OPÉRATEURS DU COMMERCE EXTÉRIEUR EN 2008 Nouveau repli du nombre d’exportateurs (95000 en 2008) et poursuite de la hausse du nombre d’importateurs –Croissance des acheteurs à la Chine et à l’Amérique Echanges avec l’UE : prépondérance des pays limitrophes –All, Bel, It, Esp –Mais baisse du nombre d’exportateurs en 2008 vers l’UE, mais aussi les pays tiers En Europe, la baisse est significative vers les pays limitrophes, même si le nombre augmente vers les NEM de l’Union (Roumanie, Bulgarie) Les entreprises de moins de 250 salariés = 90 % des exportateurs dont les ¾ ont moins de 20 salariés. –En 2008, il y a eu une baisse du nombre des entreprises de moins de 250 salariés. Parmi les exportateurs de moins de 250 salariés, la baisse du nombre d’exportateurs est plus forte parmi les PME indépendantes que pour les filiales de groupes. –Ce constat est vrai pour les entreprises de moins de 20 salariés.
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EVOLUTION DU NOMBRE D’OPERATEURS DU COMMERCE EXTERIEUR EN 2008
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2.5 Compléments : la zone euro et analyses de textes
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LE SOLDE COURANT DANS LA ZONE EURO
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LES EFFETS DES TURBULENCES FINANCIERES
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SOLDE COURANT ET EQUILIBRE I-S Source : BCE, Juillet 2007
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LES SOLDES COURANTS DANS LE MONDE
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LE CAS DU JAPON Au Japon, l’excédent courant (sensiblement supérieur à celui de la zone euro) est la conjonction d’un ajustement notable dans le secteur des entreprises, sous forme d’une chute des investissements et d’un recul substantiel du taux d’épargne des ménages. Le déficit des finances publiques s’est fortement accru durant les années 90, mais il s’est stabilisé à des niveaux très élevés ces dernières années. Traduction par rapport à l’équation macro du solde courant B = ( S - I ) + ( T - G )
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L’ÉVOLUTION DES SOLDES COURANTS EN 2002 L’année 2002 s’est soldée par une accentuation des déséquilibres des paiements courants, le déficit américain s’accroissant pour atteindre 5 % du PIB tandis que l’Europe, mais surtout le Japon, ont enregistré des excédents notables, à cause notamment d’une croissance décevante. Avec l’Europe, l’Asie (y compris le Japon) a couvert près des 2/3 du besoin de financement des États-Unis en 2002 Aux États-Unis, la détérioration est essentiellement imputable à l’alourdissement du déficit commercial et le compte annuel du revenu net des investissements est devenu lui aussi déficitaire ce qui n’était jamais arrivé depuis la première guerre mondiale
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VERS UNE RÉSORPTION DU DÉFICIT COURANT AMÉRICAIN ? A Court terme –Partant de l’hypothèse que la croissance aux États-Unis restera plus élevé que les autres pays industrialisés, la plupart des prévisionnistes tablent à présent sur une augmentation du déficit des paiements courants américains et un alourdissement correspondant de leur endettement extérieur net. A plus Long Terme B = (S-I) + (T-G) –Une diminution du déficit budgétaire contribuerait à réduire le déséquilibre des paiements courants : peu probable au vu des allègements d’impôts accordés –Un niveau plus bas des investissements pourrait nuire aux perspectives de croissance. –On pense donc qu’à long terme la résorption du déficit courant US ne pourra passer que par une hausse du taux d’épargne des ménages américains.
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ANALYSE SECTORIELLE DU COMMERCE EXTERIEUR FRANCAIS Secteur Agro-alimentaire (céréales, lait, viande, conserves, vins) Secteur des biens de consommation ( Textile, habillement, cuirs, chaussures, pharmacie, bois, matériel électrique et électronique domestique, automobile ) Biens intermédiaires et biens d’équipement : –Biens d’équipement : Machines, Matériel électrique, électronique professionnelle, Aéronautique, Construction navale –Biens intermédiaires : Matières premières, Métaux, Produits chimiques
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