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Publié parJean-Claude Beauséjour Modifié depuis plus de 8 années
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Dr. SAHYOUN Achraf
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La lithiase urinaire est la maladie conduisant à la formation de calculs dans l’arbre urinaire. Un mode de révélation classique mais non le plus fréquent est la crise de la colique néphrétique. La douleur de la colique néphrétique est due à la mise en tension brutale des cavités pyélocalicielles.
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L’analyse des calcules récupérés est indispensable pour en connaître l’étiologie et en assurer la prise en charge optimale, y compris la prévention de la récidive. Un patient refait toujours des calcules de même nature ( sauf maladie de Cacchi- Ricci).l’analyse chimique répétée des calcules est donc inutile, sauf exception.
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2 millions de personnes sont touchées par an en France, dont 10% sont symptomatiques. Un calcul à 50% de chance à 5 ans de devenir symptomatique. Il s’agit de calculs du haut appareil( rein ou uretère ) dans 90% des cas. Sex- ratio : 2 hommes / 1 femme.
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50% des patients récidivent. Pic de fréquence : entre 30 et 60 ans.
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A. où se forment les calculs : là où l’urine aura tendance à la stagnation, tout au moins au ralentissement découlement ( calices, bassinet, vessie ). B. comment se forment les calcules : c’est un mécanisme physicochimique complexe, nécessitant un agglomérat protéique et une sursaturation en sels minéraux.
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N.B. la prise abondante de boisson permet de repasser sous la concentration de cristallisation, c’est le seul moyen de ralentir la formation du calcul, mais dans aucun cas sa ne permet pas de dissoudre le calcul déjà constitué.
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Il s’agit le plus souvent d’une composition mixte. Le constituant majoritaire permet de classer le calcul. Par ordre de fréquence décroissante : Oxalate de calcium ( hypercalciurie) Phosphate de calcium ( hypercalciurie) Acide urique (souvent lié à l’obésité) Struvite,infection chronique germe uréase + Cystine tubulopathie génétique conduisant a une abscence de réabsorption de la cystine par le nephron ( la cystine est tres peu soluble dans l’eau). Agglomérats de médicaments.
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Circonstance: saison chaude, travailleur en condition chaudes, après long voyage, apport limités en eau. Prodromes: vagues douleurs lombaires unilatérales, plus ou moins anciennes. Douleurs : très intense, à début brutal, en fosse lombaire avec irradiation le long de l’uretère et vers les organes génitaux +++. A faire: contrôler la température du malade, bandelette urinaire, perfusion et bilan biologique ( hémogramme, ionogramme plasmatique avec urée, créatinine, bilan d’hémostase, CRP ).
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A faire après avoir calmer les douleurs du patient. L’examen de référence : TDM abdominopelvienne spiralée sans injection de produit de contraste. Si pas accessible faire ASP + échographie abdominopelvienne.
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CN calculeuse simple ( urgence = prise en charge de la douleur ). CN calculeuse fébrile ( urgence = dérivation des urines infecté en amont du calcul, sinon choc septique probable ). CN calculeuse hyperalgique CN de la femme enceinte. Maladie de Cacchi-Ricci. CN non calculeuse.
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Les AINS en levant l’œdème urétéral péri - calculeux et en diminuant le débit de filtration glomérulaire, sont les médicaments les plus efficaces de la CN. VVP avec NaCl 0,9% 500ml / 24 h Paracétamol + antispasmodique.
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Appel urologue pour dérivation urinaire en urgence À jeun Bilan pré-op : hémogramme, ionogramme, hémostase, group sanguin, RAI, RP, ECG. Antibiothérapie. Hospitalisation.
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L’objectif du traitement est ramener le malade vers une lithiase stabilisée, non compliquée, afin d’en assurer secondairement la prise en charge de fond. Le tamisage des urines est très important. Mesures hygiénodiététiques.
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Un calcul rénal de 5 mm au maximum et asymptomatique peut être surveillé annuellement. Le choix de la méthode de traitement du calcul dépend de la taille et de la localisation du calcul.
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Type de calcul Calcul de l’uretère lombaire Calcule de l’uretère iliaque Calcul de l’uretère pelvien Calcul rénal < 20 mm Calcul rénal > 20 mm Calcul rénal complex e ou corallifo rme calciqueLEC URSLECNLPC urique1.JJ + alcali nisati on 2.LEC +alca linisa tion LECURSALCALIN ISATION + LEC NLPC cystineLEC URSLECNLPC Calcul infecté ATB + LEC ATB + NLPC
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Ils se développent sur des corps étrangers ou sur un obstacle chronique sous vésical (HBP). Cliniquement: impériosités liées à l’irritation provoquée par le calcul, parfois coupure du jet par enclavement du calcul dans le col vésical pouvant aller jusqu'à l’impossibilité d’uriner debout.
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Biologie : bilan de l’HBP : urée, créatinine, PSA ASP Cystoscopie : éliminer tumeur de vessie. Traitement : chirurgical le plus souvent.
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Ne pas confondre les termes calcul et lithiase Les calculs calciques et d’acide urique sont les plus fréquents. Le mode de révélation brutal correspond à la crise de colique néphrétique. L’examen radiologique de choix est la TDM abdominopelvienne sans injection de produit de contraste.
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La crise de colique néphrétique doit obligatoirement être classée dans l’une des catégories suivantes : simple, hyperalgique, fébrile, sur rein unique, chez la femme enceinte, avec insuffisance rénal. Seule la crise simple et rapidement calmée par la première ligne de traitement peut être traitée en ambulatoire.
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La CN fébrile nécessite une dérivation urinaire en urgence. Les AINS chez la femme enceinte sont utilisable avec retenue avant le 6 e mois de grossesses. Le traitement doit être adapté à la localisation, la nature ( déterminée par spectrophotométrie des fragments) et la taille du calcul.un calcul asymptomatique de 5 mm au maximum peut être surveillé.
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N.B. les conseils hygiéno-diététiques sont systématiques.
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