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Publié parClotilde Rochette Modifié depuis plus de 8 années
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Le Sportif senior présente un profil particulier qu’il est nécessaire de bien appréhender afin d’optimiser la prise en charge des problèmes médicaux ou chirurgicaux qu’il pourrait présenter.
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A – Le Senior: (d’après le dictionnaire) Qui concerne les plus de 50 ans. Confirmé sur le plan professionnel. Sur le plan sportif : qui a dépassé l’âge limite des juniors et qui n’est pas encore vétéran : soit entre 20 et 45 ans. Mais si l’on veut être proche de l’aspect sociétal et de l’évolution des pratiques sportives on dira que le sportif senior est un sportif qui a dépassé la cinquantaine.
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En France, en 2050, 22,3 millions de personnes seront âgées de + de 60 ans. (Contre 12,6 millions en 2005). Espérance de vie : 45 ans au début du XX ème siècle. 79 ans à la fin du XX ème siècle. 85 ans en 2020. Aujourd’hui, 30% des français ont + de 50 ans. (soit 19 millions d’individus) EVBS en 2010 : 58,3 ans pour les hommes 61,8 ans pour les femmes.
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B – Le Sportif : Outre son âge, le Sportif senior doit être vu à travers : Son niveau de pratique. Ses antécédents sportifs. Continue-t-il dans le sport qu’il a toujours pratiqué, ou change-t-il de sport par nécessité ? (antécédents traumatiques ou autre raison). Peut-il représenter un sportif à risque ?
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Certains Sports sont naturellement abandonnés car souvent à risque : Sports collectifs (sauf le Volley-ball), sports de combat (à catégories de poids), sports à environnement hostile (plongée, haute montagne), ou pratiques sportives non complémentaires. MAIS des adaptations sont possibles. Evolution vers des Sports d’endurance, d’adresse ou les sports nouveaux (marche nordique). Cas particulier des multisports triathlon, duathlon, run and bike…). On ne peut dissocier les Sports pratiqués et la Traumatologie sportive qui s’y rattache.
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Elles jouent un rôle essentiel dans l’activité physique et sportive du senior. 3 facteurs physiologiques principaux : Le facteur énergétique (transport d’O2) jouant le rôle principal pour le couple cardio-respiratoire, Le facteur mécanique, rattaché à l’appareil ostéo-articulaire et ses modifications avec l’âge. Le facteur de coordination qui dépend du vieillissement sensoriel et nerveux.
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Leurs conséquences pratiques sur l’activité physique et sportive : La difficulté d’adaptation du senior à une activité sportive nouvelle, Les limitations de l’effort intense par l’évolution restrictive des capacités du système cardio-vasculaire. Les risques ostéo-articulaires importants qui contre-indiquent pratiquement tous les sports à risque traumatique et nécessitent des adaptations pour ceux qui les pratiquent depuis de nombreuses années.
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A - Sur la VO2max : Diminution régulière avec l’âge. ( 0,8% par an à partir de 25 ans → à 65 ans elle est au 2/3 de ce qu’elle était à 25 ans). Remarques : - moins rapide chez la femme que chez l’homme. - d’autant plus rapide que le niveau d’activité est plus bas. - diminue 2 fois moins vite si activité sportive régulière. Essentiellement en raison de la diminution de la FC max, selon l’équation FC max= 205,8 – 0,685 x âge En raison de la réduction de la densité cellulaire du niveau du nœud sinusal, très nette au-delà de 60 ans. - Les capacités anaérobies : (aptitude à réaliser des exercices brefs et intenses). Elles diminuent à partir de 45 ans.
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B – Sur la fonction musculaire : La Force maximale diminue en moyenne de 1,3% par an au-delà de 52 ans. Ici, l’évolution est identique pour les 2 sexes. Par exemple, en régime dynamique, la performance d’un sujet de 80 ans est en moyenne réduite de moitié par référence à celle observée à 30 ans. La fatigabilité musculaire s’accroît très nettement au-delà de 60 ans. La responsable de ces effets sur la force maximale et sur la fatigabilité est la sarcopénie qui, entre 20 et 80 ans diminue d’environ 0,4% chez l’homme et de 0,35% chez la femme chaque année. En moyenne à 80 ans elle est à 50% de ce qu’elle était à 30 ans. Heureusement, une activité physique et sportive régulière ralentit de façon très significative cette évolution, somme toute, inéluctable!
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C – Retentissement sur la performance : Exemple d’une course régionale récente Monts et Merveilles BOESCHEPE 2012
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A – Le Déconditionnement - Il dépend de la durée de l’arrêt de l’activité sportive, - D’un défaut de stimulation durant l’arrêt, - Il est d’autant plus important que cet arrêt est long et la stimulation basse. Les capacités naturelles au reconditionnement diminuent avec l’âge. B – L’Apprentissage Capacité naturelle a bien pratiquer un sport, - Dépend du niveau de technicité de celui-ci (marche nordique, golf, équitation …). - Dépend des facultés restantes pour progresser dans la nouvelle discipline sportive.
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C - L’effet cumulatif: C’est le nombre d’heures de pratique cumulées et le niveau de sollicitation qui font le lit de la microtraumatologie et du développement potentiel de pathologies selon le seuil de tolérance de chacun (variable selon les individus). D – La récupération: Ce besoin de nettoyage et de récupération cellulaire suivant tout exercice physique va se faire de plus en plus lentement avec l’avancée en âge, ce qui entraînera un espacement des efforts en fonction de leur durée et de leur intensité. E - Ne pas oublier que le dopage est toujours possible à tout âge !
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L’Aptitude Physique Le Sédentaire : pratique moins de 30mn d’activité physique par jour. L’exercice c’est l’activité physique qui élève la Fréquence cardiaque et le Rythme respiratoire. Le sujet Actif donc non sédentaire, applique les recommandations minimales d’activités physiques. Le niveau de mouvements des sujets sportifs se situe au delà de la zone des sujets « actifs ». Une pratique d’activité physique au delà de 3h par semaine est qualifiée de pratique sportive.
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Le niveau de sollicitation : la dimension qualitative
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L’intensité d’un exercice peut être : faible, moyenne, élevée, très élevée, maximale. L’intensité de l’activité physique est : Faible si la dépense énergétique qu’elle impose est inférieure à 3 METS (1 MET=3,5ml/mn/kg d’O2). Modérée : entre 3 et 6 METS. Intense si supérieure à 6 METS. Activité physique Intense = Essoufflement marqué (échelle de BORG). Le calcul de la Fréquence Cardiaque cible pour un exercice d’intensité modérée se fait à partir de la FC max, de la FC de repos, de la réserve de FC et en ajoutant 50% de cette réserve à la fréquence de repos FC max = 220-âge ex: 220-50 = 170 FC de repos 70 bpm Réserve de FC 170-70 = 100 Fréquence cardiaque Cible = 70 + 50 soit 120 bpm
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2 situations sont à envisager : Soit il s’agit de la poursuite d’une activité sportive bien maîtrisée. Soit il s’agit d’une reprise ou d’un changement de rythme (ex: arrêt de l’activité professionnelle → + de temps pour le sport →rythme + intense ) Le caractère intensif découlera de l’importance donnée aux 3 paramètres de la pratique que sont : Intensité – Fréquence – Durée. Mais également des acquis et de l’absence de pathologie et de l’absence de pathologie limitante. Naturellement les sports explosifs sont abandonnés au profit des sports d’endurance, voire d’ultra-endurance ( Sports nature, trail, ultra trail ).
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Il existe peu d’études longitudinales chez le sportif de plus de 60 ans, souvent chaque cas est particulier. Cependant certains caractères communs se dégagent, ce sont souvent des mordus, des addicts du sport (profil comportemental) et donc des sportifs pratiquant de longue date et souvent porteurs de quelques séquelles : Sur le plan Locomoteur, les 1ers stigmates apparaissent à partir de 50 ans. Sur le plan Cardiologique : troubles du rythme, score calcique à partir de 60 ans. Sur le plan Général : stress oxydatif, aspects psychologiques
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Le Sportif Senior appartient à une population de patients à priori en bonne santé mais qui peuvent être ralentis ou stoppés dans leur pratique ou leurs objectifs ce qui nécessite une empathie particulière permettant de comprendre leur niveau d’exigence quant aux possibilités et résultats attendus. Les Certificats médicaux Autorisation officielle de pratiquer un sport. o VNCI : visite de non contre-indication à la pratique sportive (loisirs). o La notion de Compétition introduit l’indispensable évaluation des capacités physiques.(un certificat pour chaque sport). o Nécessité parfois de réaliser une Epreuve d’Effort à visée Cardiologique ou Métabolique. o Pour les seniors plus âgés : « Senior Fitness Test ».
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Avant 50 ans
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Après 50 ans
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C’est l’âge où il faut commencer à savoir s’économiser pour passer progressivement du sport compétition au sport loisir. C’est l’âge où tu te dis que si tu pouvais courir le 100m en 10’’ et que tu ne l’as pas fait, tu a raté quelque chose de ta vie sportive. Par contre, si tu y es arrivé, tu te dis que tu n’as plus rien à prouver puisque tu l’as fait ! C’est à partir de cet âge que l’on considère le sport comme un facteur de risque, s’il n’en existe pas d’autre. C’est aussi l’âge où la définition de l’arthrose commence. C’est l’âge où la notion de sport intensif doit être redéfinie. C’est l’âge de la méniscectomie de la cinquantaine!
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Pour encadrer la pratique sportive et le suivi de cette population de sportifs « senior » qui ne fait que croître, une prise en charge spécialisée devient nécessaire. Cette pratique sportive doit respecter la règle des 3 « R » : Régulière, Raisonnée, Raisonnable C’est-à-dire souvent du « sur mesure » ou « à la carte », ce qui permet d’atteindre l’objectif: The pleasure and benefits of Sports!
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Merci de votre Attention!
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