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Publié parMarc Marion Modifié depuis plus de 8 années
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AGRICULTURES PÉRIURBAINES - Quels projets de territoire ? Benoît LELIÈVRE Agriculteur éleveur, Ferme de Pincheloup, Tourville-sur-Pont-Audemer Une activité d’élevage en secteur naturel protégé Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement de l’Eure
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Benoît & Paola LELIÈVRE UNE ACTIVITÉ D’ÉLEVAGE EN SECTEUR PROTÉGÉ Ferme de Pincheloup, Tourville-sur-Pont-Audemer photo : Fabrice GALLIEN – Groupe Ornithologique Normand
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Historique : Emplois : Foncier : Production : Benoît & Paola LELIÈVRE – Ferme de Pincheloup UNE ACTIVITÉ D’ÉLEVAGE EN SECTEUR PROTÉGÉ La ferme de Pincheloup : présentation de l’exploitation Reprise de l’exploitation en 2000 : 16 ha, 12 vaches jersiaises, 25 chèvres alpines En 2013 : 70 ha, 30 vaches, 50 chèvres, 500 poules 2 emplois en 2 000 (exploitant + conjoint collaborateur), 3,5 aujourd’hui : 2 co-exploitants, 1 salarié, 1 équivalent apprenti 3 sites : -20 ha de prairies de coteaux à Tourville (siège d’exploitation) -30 ha de prairies permanentes à Corneville-sur-Risle (5 km) -20 ha de prairies permanentes à Marais Vernier (12 km) -90 000 litres/an de lait de vache -20 000 litres/an de lait de chèvre -viande : veau gras, bœuf et vache de réforme -100 000 œufs/an -500 poules de réforme / an -depuis 2011, cerises, prunes, pommes et poires
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Stratégie économique : Transformation : Commercialisation : Benoît & Paola LELIÈVRE – Ferme de Pincheloup UNE ACTIVITÉ D’ÉLEVAGE EN SECTEUR PROTÉGÉ La ferme de Pincheloup : stratégie économique -afficher une production de qualité (agriculture biologique) : « Miser sur la qualité, manger du paysage » -multiplier les ateliers complémentaires -valorisation des sous-produits de transformation pour l’alimentation des poules pondeuses et des veaux -valoriser la totalité de la production en développant une gamme variée -assurer une commercialisation par vente directe au consommateur -fidéliser la clientèle par une offre évolutive mais continue tout au long de l’année -crèmerie fraîche : lait cru, crème, beurre, fromage blanc, yaourts (vache et de chèvre), fromages frais (v/c) méthode camembert -fromages de garde : tommes (v/c) -3 AMAP (Pont-Audemer, Evreux, Graveron) -2 marchés hebdomadaires + 1 en saison estivale -lycée de Pont-Audemer (yaourts) -projet de boutique à la ferme
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Benoît & Paola LELIÈVRE UNE ACTIVITÉ D’ÉLEVAGE EN SECTEUR PROTÉGÉ Une gestion foncière différenciée
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Le site de Tourville-sur-Pont- Audemer : -20 ha en coteaux plutôt caillouteux peu favorables aux labours -le siège de l’exploitation (habitat, bâtiment d’exploi- tation et de transformation) -un foncier contraint par la périurbanisation -un fort investissement en faveur de l’environnement et du paysage (entretien des vieux saules têtards, plantation de haies et de fruitiers …) Benoît & Paola LELIÈVRE – Ferme de Pincheloup UNE ACTIVITÉ D’ÉLEVAGE EN SECTEUR PROTÉGÉ Une gestion foncière différenciée
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Le site de Corneville-sur- Risle: -30 ha de prairies humides protégés au titre de Natura 2000 et gérés en réserve ornithologique par le GON -un pâturage estival à destination des vaches taries, des bœufs, des génisses ou des vaches de réforme, -des contraintes particulières pour l’exploitant (faible chargement à l’hectare, absence de traitement sanitaire sur site, fauchage/broyage des refus interdits …) -compensation financière due à la perte de rendement (MAE) Benoît & Paola LELIÈVRE – Ferme de Pincheloup UNE ACTIVITÉ D’ÉLEVAGE EN SECTEUR PROTÉGÉ Une gestion foncière différenciée photo : Fabrice GALLIEN Groupe Ornithologique Normand photo : Fabrice GALLIEN Groupe Ornithologique Normand
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Le site de Marais Vernier : -20 ha de prairies permanentes -une gestion uniquement par fauche -des contraintes d’exploitation particulières (pas de fertilisation, fauche tardive, matériel adapté aux terres inondables induisant des temps de transports plus importants …) -compensation financière due à la perte de rendement (MAE) Benoît & Paola LELIÈVRE – Ferme de Pincheloup UNE ACTIVITÉ D’ÉLEVAGE EN SECTEUR PROTÉGÉ Une gestion foncière différenciée
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Contraintes et intérêts de l’exploitation de prairies humides protégées : -des contraintes de gestion réelles pour l’exploitant (éloignement géographique, Mesures agri environnementales (M.A.E) avec cahiers des charges à respecter, matériel adapté, risque sanitaire potentiel …) -des contraintes compatibles dans le cadre d’une production en « Agriculture biologique » -l’opportunité d’accroître le foncier d’une petite exploitation -autonomie fourragère permises par une complémentarité d’approvisionnement entre prairies sèches/prairies humides et aussi : -satisfaction de combiner valorisation économique et environnementale en un projet de vie professionnel et personnel Benoît & Paola LELIÈVRE – Ferme de Pincheloup UNE ACTIVITÉ D’ÉLEVAGE EN SECTEUR PROTÉGÉ Une gestion foncière différenciée Conclusion :
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