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Publié parHippolyte Labrie Modifié depuis plus de 8 années
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Les débuts du Système Financier Adventiste
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Les adventistes ont été lents à développer une position doctrinale sur les finances de l’église. Après le grand désappointement du 22 octobre 1844, et ce pendant près de quatorze ans, le petit groupe de pionniers et membres travaillèrent sans être officiellement organisés en une Eglise dont ils auraient pu obtenir des directives et le soutien financier.
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Les pasteurs pourvoyaient eux- mêmes à la plus grande partie de leurs besoins en travaillant dans des fermes ou en faisant du commerce.
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James White quant à lui s’engageait dans des tâches dans les champs, ou aux chemins de fer ; ceci lui permettait de voyager, de prêcher le message du troisième ange, et de payer les frais d’impression d’un petit journal « pour défendre la vérité » dont il commença la production en automne 1849
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Toutes les dépenses y compris les frais de voyage et les frais de publication dépendaient de deux sources :. Les dons en espèces des membres et des amis d’une part,. La rémunération que les pasteurs recevaient pour différents travaux d’autre part.
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Des laïcs adventistes apportaient une aide généreuse aux prédicateurs dont le nombre augmentait lentement. Pendant des années, Dan Palmer, le forgeron de Jackson, donna une pièce de cinq dollars en or à chaque pasteur qui acceptait son hospitalité lors de la traversée du sud-est du Michigan
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L’Eglise se développait et les choses en vinrent au point où il fallait adopter un plan permanent procurant des ressources financières pour le développement de l’Eglise.
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Sœur White dit à son mari : « Le Seigneur m’a montré que si vous vous réunissez entre pasteurs et demandez à frère Andrews de venir de Waukon (Iowa) pour faire une étude biblique, vous trouverez dans les saintes écritures un plan complet pour soutenir le ministère évangélique.
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Cette étude eut lieu mi-janvier 1859 et dura deux jours, et les frères admirent que le système de la dîme était aussi impératif qu’autrefois. Cependant ils préférèrent l’appeler « Générosité Systématique » Le 16 janvier 1859 dans la soirée, l’église de Battle Creek s’est réunie pour examiner le sujet du don systématique, et les frères Andrews, Frisbie et White furent désigner pour parler du don systématique d’après les saintes écritures.
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En s’appuyant sur les textes du nouveau testament, notamment celui de Paul dans 1 Cor. 16 : 2 « Que chacun de vous, le premier jour de la semaine mette à part chez lui ce qu’il pourra selon ses moyens », on suggéra le plan suivant : 1.Chaque frère entre 18 et 60 ans mettrait de côté chez lui 5 à 25 cents, le premier jour de la semaine. 2.Chaque sœur entre 18 et 60 ans mettrait de côté chez elle 2 à 10 cents, le premier jour de la semaine. 3.Et aussi, que chaque membre mette de côté chez lui 1 à 5 cents par tranche de 100 dollars qu’il possède, le premier jour de la semaine.
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L’argument était le suivant : « Si Paul trouvait essentiel au succès que cette méthode soit utilisée pour recueillir des fonds en vue de la bienfaisance, il n’est certainement pas déraisonnable de conclure que nous devrions juger la même chose positive pour soutenir un projet similaire.
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Comme Paul l’a écrit sous l’inspiration du Saint-Esprit, nous pouvons avoir l’assurance que ses suggestions n’étaient pas seulement bonnes à suivre et calculées pour assurer le succès, mais qu’elles étaient aussi exactement en accord avec la volonté de Dieu.
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Nous ne déplairons donc pas au Seigneur en adoptant les suggestions de son serviteur Paul. »
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Ce plan préparé par les dirigeants de l’Eglise fut désigné dès le début « Générosité Systématique ». Il fut apprécié parce qu’il répartissait la charge du soutien de l’Eglise parmi tous les fidèles de façon équitable. Plus tard, le plan fut développé et raffiné.
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On observa une relation étroite entre la générosité systématique et la dîme. Ellen White approuva très tôt ce plan et rassura l’Eglise en juin 1859 : « Le plan de générosité systématique plait à Dieu. » (Témoignages vol.1, p.190). Puis en janvier 1861, elle écrivit sous le titre « Générosité Systématique » : « Ne dérobez pas Dieu en retenant vos dîmes et vos offrandes. » Le passage se termine par la citation de Malachie 3 : 8-11
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Quelques années plus tard, Ellen White écrivit dans Témoignages, vol.1 p.442 : « Le système de la dîme a été fondé sur un principe qui durera autant que la loi de Dieu. La dîme était une bénédiction pour les juifs, sinon le Seigneur ne l’aurait pas réclamée. Elle sera encore une bénédiction pour tous ceux qui s’y soumettront jusqu’à la fin des temps.
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Les choses se sont développées au cours des années, à mesure que l’œuvre de l’Eglise prenait de l’ampleur, et il a fallu séparer les fonds en deux groupes, « dîmes » et « offrandes ». L’utilisation précise de la dîme consacrée au soutien du ministère évangélique, et les offrandes volontaires servant notamment à l’entretien et aux réparations des églises locales.
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En 1861, James White suggéra que les fidèles évaluent leurs revenus à 10 pour cent de la valeur de leurs biens et qu’ils donnent un dixième de cette somme. Le principe de la dîme était introduit.
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En 1876, la Conférence Générale en session prit la décision formelle qu’il était du devoir de tous les frères et sœurs, « dans des circonstances ordinaires, de consacrer un dixième de leurs revenus, quelle qu’en soit la source à l’œuvre de Dieu ». En 1878, un comité spécial fut désigné pour publier une brochure indiquant les passages de l’ancien et du nouveau testament précisant que la dîme est prélevée sur les revenus et non sur les biens possédés, ce qui eut pour effet une augmentation sensible des dîmes.
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D’autres offrandes furent recueillies dans le cadre de l’école du sabbat : L’offrande de l’école du sabbat – 1877 L’offrande du treizième sabbat – 1912 L’offrande d’anniversaire et de reconnaissance – 1919 Le fonds de placement - 1925
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La première campagne de la collecte annuelle eut lieu en 1908 La première offrande de la semaine de sacrifice fut recueillie en 1911
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La dîme n’est pas employée ou gérée par l’église locale, mais elle est transmise au trésorier de la fédération ou de la mission. Ainsi, les dîmes de toutes les églises aboutissent à la trésorerie de la fédération ou de la mission. Celle-ci transmet un dixième du total de ces dîmes à l’union, qui à son tour verse un dixième du total de ses dîmes à la Conférence Générale. Utilisation de la dîme
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La dîme est sacrée. Elle est réservée à l’œuvre du ministère évangélique et de l’enseignement de la Bible, à l’administration de la fédération (au bénéfice des églises), et au soutien des efforts d’évangélisation des différents champs.
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Elle ne doit pas servir à d’autres fins, ni à payer des dettes contractées par les églises ou les institutions, ni à financer des constructions. (Manuel d’Eglise, p.169-170)
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