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Publié parMartin Crépeau Modifié depuis plus de 8 années
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Les 4 pneumatiques correspondent à la seule surface du véhicule (équivalente à la taille d'une feuille A4 !) en contact avec le sol. Votre vie ne reposant que sur cette infime partie, il est important de bien la surveiller. Ce numéro vous donne des informations sur la pression, l'usure des pneus ainsi que le phénomène d'aquaplaning. L'expérience ci-dessous, réalisée par un constructeur sur circuit (à une vitesse constante de 160 km/h et une température ambiante de 20°C), vous explique les conséquences d'un pneu sous- gonflé à savoir : l'échauffement puis l'éclatement. L'importance de la pression Que faire lorsqu'un pneu éclate ? Etape n°2 : Mêmes conditions, pressions inférieures et mesures réalisées au bout de 100 km. Etape n°1 : trajet autoroutier de 400 km à une vitesse constante de 160 km/h. Vous devez vérifier la pression, à froid, au moins une fois par mois (les constructeurs recommandent tous les 15 jours). Les valeurs de gonflage sont indiquées par le constructeur sur la notice du véhicule ou sur le véhicule (généralement, étiquette placée sur le montant intérieur de la portière conducteur). Deux pressions sont indiquées : "charge normale" et "charge maxi et/ou autoroute". N'oubliez pas de vérifier la pression de la roue de secours ! 3 Débrayer, cela vous permet d'être calé et de répartir les masses du véhicule. 3 Ne donnez pas de coup de volant ni de coup de frein brusque. 3 Essayez de maintenir le volant et de corriger la trajectoire. 3 Allumez vos feux de détresse. 3 Réduisez votre vitesse progressivement pour vous arrêter. Le pneu éclate après 150 km ! Numéro 2
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Des Pneus neufs, mais où ? Ce phénomène se produit, surtout lorsque les pneus sont usés et que les sculptures ne peuvent pas évacuer toute l’eau. Une pellicule d'eau (représentée par la zone blanche sur le schéma ci-contre) s’accumule sous le pneu qui n'est alors plus en contact avec le sol. Cela entraîne une perte d'adhérence Il est conseillé de limiter la prise de risque en montant les pneumatiques neufs ou les moins usés à l'arrière. Et ce, pour plus de sécurité en cas de situations imprévues et difficiles (freinage d'urgence, virage serré...) surtout sur adhérence réduite (sol mouillé, verglas…). En montant les pneus à l'arrière, le comportement du véhicule sera similaire à celui que connaissait le conducteur avant le changement des pneumatiques. L'adhérence de l'essieu arrière sera meilleure. Le conducteur pourra alors contrôler et guider son véhicule sans soucis. La bande de roulement doit présenter sur toute sa surface des sculptures apparentes. En mesurant la profondeur des rainures principales, on doit trouver au minimum 1,6 mm (il y a des indicateurs d'usure de 1,6 mm de hauteur placés en plusieurs endroits à l'intérieur des rainures principales et repérés par des indications sur le flanc). Risque d'aquaplaning En dessous de 4 mm, les constructeurs estiment que «le pneu aura du mal à répondre aux conditions hivernales auxquelles il est habituellement confronté». Conclusion : changez vos pneus plutôt à l'approche de l'hiver. Mes pneumatiques sont-ils usés ? 2 km/h70 km/h90 km/h130 km/h Sens de rotation Eau Que faire ? Malheureusement rien, si ce n'est d'attendre la reprise d'adhérence. D'où la nécessité d'anticiper ce phénomène : avoir des bons pneus, adopter son allure en fonction de leur état et celui de la route. Conditions normales (sol humide) Usure à l'arrièreUsure à l'avant En cas de freinage (sol humide) Freinage plus efficace / instabilité du véhicule Freinage moins efficace / stabilité du véhicule A A B B Privilégiez la stabilité ! © Marsh Conseil 2005
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