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Publié parJuliette Laurent Modifié depuis plus de 8 années
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Les icônes chypriotes
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Eikôn – en grec ancien eikôn signifie toute sorte d’images – en histoire de l’art, le terme icône indique des panneaux en bois portables, de taille réduite, où figurent des sujets sacrés
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Les premières icônes datent du VIe siècle mais leur production a dû commencer bien avant, probablement au IVe siècle Réalisées – en encaustique : les pigments sont mélangés dans de la cire blanche chaude – la technique utilisée pour les premières icônes – à la tempera : les pigments sont mélangés dans du jaune d’œuf
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Choisir le côté qui est le plus proche du coeur de l'arbre d'après le dessin des stries de croissance
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Les icônes étaient – destinées à un usage privé : objets de dévotion privée placées sur un mur de la maison (eikonostasi : support des icônes) – destinées à un usage publique : donations de la part des privés à des églises accrochées sur les murs, les colonnes ou les piliers, dans les absides latérales ou chapelles
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De la même manière les païens vénéraient chez eux des icônes de leurs dieux et cela depuis le IIIe siècle – en Syrie et en Egypte – la déesse de fertilité Isis – le dieu militaire Heron
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Cette vénération parallèle inquiétait les théologiens – signe d’idolâtrie Ancien Testament – interdiction de reproduire l’image des personnages saints – Exode XX, 4 « Tu ne fabriqueras aucun idole ni aucune représentation » Vie apocryphe de Jean l’Evangéliste, – discours avec son disciple Lycomède – « Ce que tu viens de faire est puéril et imparfait : tu as peint le portrait d’un mort » Eusèbe de Césarée (théologien), au IVe s. – estime qu’une icône du Christ ne peut pas représenter sa divinité
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Similitudes entre les icônes païennes et chrétiennes – La position frontale caractéristique de l’art païen – la position à trois quarts typique de la tradition romaine des portraits – le réalisme avec lequel les personnages sont représentés – les techniques utilisées L’interprétation se modifie : rendre l’aspect surnaturel Inscriptions nimbes
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La crise iconoclaste et l’essor de l’icône
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Culte des images : un élément essentiel du christianisme – à cause de l’importance de l’image et de son pouvoir de persuasion sur ce qu’elle représente A partir de la 2e moitié du VIe siècle – la vénération des images atteint une puissance remarquable – due en particulier à l'adoration des images acheiropoiètès : « non faites de la main d’homme » Les signes de superstition et de déviation du culte des icônes – contribuent à la controverse – une des raisons qui conduisent à l’iconoclasme à l’interdiction de toute image Période de l’iconoclasme 730-843 – commencée sous Léon III l’Isaurien 717-741 – destructions massives des décors d’églises et d’icônes – persécutions des moines
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pour les iconoclastes – adorer une image c’était adorer de la matière et, pire encore, croire que Dieu est matière pour les iconodoules – douter de la légitimité des images revient à mettre en doute l’Incarnation Contribue à la controverse aussi l’attitude négative des – membres des différentes hérésies – juifs et musulmans Parallèlement on constate – une diminution du pouvoir des administrateurs de l’empire et des officiers de l’armée dans les provinces – un recul de l’autorité de l’empereur dans tout l’empire
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L’icône au service de la liturgie Icônes de dimensions moyennes ou grandes placées à différents endroits de l’église Nous ne disposons pas de sources textuelles précisant l’emplacement exact des icônes dans l’église – Placées sur l’iconostase – Placées sur les murs (panneaux de saints en buste) et les piliers – Placées sur le proskynetarion (lutrin) Vénérées en permanence ou à l’occasion d’une fête particulière Les icônes faisant l’objet d’une grande vénération (Vierge Hodègètria) étaient placées sur un lutrin et protégées par un voile ou étoffe brodée On les vénérait, encensait et faisait brûler des bougies ou des lampes devant certaines icônes
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Grèce, Monastère de Hosios Loukas Templon du katholikon et de l’église de la Vierge
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Chypre, Ermitage de Saint-Néophyte à Paphos
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L’ermitage de Saint-Néophyte, vers 1183. Attribuées à Theodores Apsevdes
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Eglise de la Vierge Arakiotissa à Lagoudéra, vers 1192
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Le Christ et la Vierge à l’enfant de l’église de la Vierge de Moutoullas, XIIIe s. Technique de pastiglia
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La Vierge Kykkotissa, XIVe s. Musée du monastère de Saint-Jean Lampadistis à Kalopanayotis
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Saint Mamas, XVIe s. Paphos Musée Byzantin Elle apartenait à l’église de Saint- Georges d’Achéleia Saint Mamas, né au IIIe s. en Paphlagonie en Asie, était érmite à Chypre et est considéré comme le protecteur de Chypre
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Saint Jean Lampadistis entouré des scènes de sa vie, XIIIe s. Appartenant à l’église de Saint-Jean Lampadistis à Kalopanayotis
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Saint Nicolas entouré des scènes de sa vie, XIIIe s. Nicosie, Musée Byzantin Appartenait à l’église de Saint-Nicolas –du-toit à Kakopetria Saint Nicolas représenté avec des donateurs latins Technique de pastiglia et usage de parchemin à la place de lin
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Icône funéraire, 1356 Nicosie, Musée Byzantin Appartenait à l’église de la Vierge Chrysaliniotissa à Nicosie Le Christ et deux archanges les donateurs Manuel Xiros et son épouse Euphémie et leur défunte fille, Marie
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