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Le 16 février 1899 La mort heureuse du Président Félix Faure.

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1 Le 16 février 1899 La mort heureuse du Président Félix Faure.

2 Qu'a-t-on retenu de Félix Faure ? Pas grand chose... Aujourd'hui, restent à celui qui fut Président de la République de 1895 à 1899 une belle avenue à Paris, une station de métro et surtout une savoureuse anecdote sur les circonstances de sa mort...

3 Tout le monde a oublié que le Président FAURE s'était prononcé comme anti-dreyfusard et que son gouvernement avait dû faire face à la déroute de Fachoda contre les Anglais.

4 Dans l'ensemble, le Président était loin de la politique : l'homme était surtout inquiet de son apparence, et était réduit à une fonction de représentation, dont il s'accomodait fort bien.

5 Pour le "Président Soleil", ainsi qu'il était surnommé par certains de ses contemporains, rien n'était trop beau : redingote, haut de forme, habit à toute heure, mais aussi calèche à six chevaux, précédée et suivie de pelotons de cuirassiers. Quant à son épouse, Berthe Faure, elle n'était guère autorisée à suivre son mari dans ses somptueuses parades : Félix Faure l'obligeait à marcher vingt pas derrière lui lorsqu'elle l'accompagnait dans ses déplacements. Berthe FAURE

6 En politique intérieure, le Président Félix FAURE bénéficie d’une popularité certaine qu’il entretient grâce à des exercices physiques « médiatisés » (courses à cheval matinales, chasses, promenades en montagne.

7 Le Président « Soleil » aime le faste. A l'occasion du rapprochement franco-russe, il reçoit en grande pompe,le 7 octobre 1896, le Tsar Nicolas II pour la construction du pont Alexandre III. Il ira ensuite en Russie, l'année suivante, avec tout le luxe républicain. Félix FAURE à Saint Petersbourg en 1897 Nicolas II à Paris 1896

8 Surtout, Félix Faure est connu pour être opposé à la révision du procès de Dreyfus condamné quatre ans auparavant (1894) pour espionnage. C’est à lui qu’était adressée la fameuse diatribe « J’accuse ! » de Zola, publiée le 13 janvier 1898, soit un an environ auparavant, dans le journal L’Aurore de Clemenceau. Sans succès. Emile ZOLA

9 Félix FAURE est un « homme à femmes ». Aussi,en 1897 il fait la connaissance à Chamonix de Marguerite STEINHEIL, épouse volage du peintre Adolphe STEINHEIL. Marguerite dite « Meg » devint rapidement sa maîtresse et il la voit régulièrement soit dans la maison du peintre, soit dans le « salon bleu» du palais de l'Élysée. Le peintre de mari, lui aussi volage, laisse faire d'autant que le Président lui commande un grand tableau officiel. Tout le monde s'y retrouve...

10 Le 16 février 1899, Félix FAURE téléphone à « Meg » afin qu'elle passe vers 17 h à l'Elysée pour « un petit moment de détente ». « Meg » doit, bien sûr, venir discrétement car Mme FAURE et ses deux filles résident, elles aussi, à l'Elysée.

11 Sa journée est chargée : Mais, il a « une grosse envie » aussi, expédie t'il son conseil des ministres qui traite d'un sujet leger : l'affaire Dreyfus. Il a ensuite un rendez vous, vers 16 h, avec l’archevêque de Paris, François RICHARD et Albert 1 er de Monaco toujours sur le même sujet.

12 Félix FAURE a du retard. Enervé de sa journée et avant de voir sa maitresse, il prend une forte dose d'aphrodisiaque.

13 L'huissier fait entrer la ravissante Mme Steinheil. Il n'y a pas de temps à perdre. Elle ouvre son corsage pour lui offrir une magnifique poitrine.

14 Il est à préciser que Félix FAURE a 58 ans en 1899 et « Meg » a 30 ans. Monsieur, ne veut donc pas être en panne... D'autant que «Meg » est une pro de la turlutte !

15 Marguerite va droit au but. Restant silencieuse, car son papa lui a appris à ne pas parler la bouche pleine. Elle sent soudain la main de son amant se crisper sur sa tête. Il se met à crier : "J'étouffe ! J'étouffe ! Je n'y vois plus !" Elle le libère, le voit s'effondrer, et s'affole.

16 Marguerite se met à crier. Les collaborateurs de Félix Faure accourent et trouvent le Président nu suffoquant, les mains crispées sur la chevelure en désordre de sa maitresse. Cette dernière, les seins à l'air, continue à appeler à l'aide : il faut finalement lui couper les cheveux. La jeune femme se rhabille à une vitesse telle qu'elle oublie son corset à l'Elysée.

17 Les huissiers font sortir « Meg » Steinheil de l'Elysée par un escalier dérobé qui donne sur la rue Marigny de là, un fiacre la reconduit chez son mari. Un dès huissiers gardera le corset en souvenir.

18 Un médecin lui prescrit de l’eau d’Evian ! et de l’alcool de menthe pour faire passer ce qui semble être une banale indigestion. Mais l’état du Président empire. Un autre médecin est appelé, le docteur Lannelongue, qui diagnostique une congestion. Félix Faure est maintenant à l’article de la mort et demande un prêtre tandis que l’on appelle sa famille. Mais il n’y a pas de curé attaché à l’Elysée (évidemment) et l’on doit aller en chercher un. Deux heures après « l'événement » Mme Faure est appelée au chevet de son époux. Officiellement le Président est mort dans les bras de sa femme.

19 Un majordome rencontre par hasard un curé devant le Palais présidentiel. La légende veut qu’en entrant à l’Elysée, le prêtre ait demandé : « le Président a-t-il toujours sa connaissance ? » « Non, aurait répondu naïvement le majordome… elle est partie par l’escalier »

20 La nouvelle de la mort de Félix Faure se répand rapidement. Le Journal du peuple écrit qu'il est mort d'avoir trop "sacrifié à Vénus". Tout Paris comprend l'allusion. Les journalistes, apprenant que le Président est décédé durant une fellation prodiguée par sa maîtresse Mme S., surnomment celle-ci : "La Pompe funèbre".

21 Clemenceau,qui n'aimait pas Félix FAURE, tira sa fameuse répartie « En entrant dans le néant, il a dû se sentir chez lui. »

22 Des obsèques mouvementées.

23 Dans la semaine qui suit la mort de Félix FAURE, le 16 février 1899, l'agitation nationaliste culmine. Paul Déroulède, chef de la Ligue des Patriotes, est persuadé que l'occasion tant attendue depuis les premiers jours du boulangisme se présente enfin. D'autant que, le 18 février 1899, les Chambres ont élues Emile LOUBET, qui passe pour être un dreyfusard, nouveau Président de la République, Paul Déroulède Un rassemblement de la Ligue des Patriotes à Paris 1890 Emile LOUBET

24 Le 23 février 1899 ont lieu les obsèques du Président Félix FAURE, rempart de « l'antydréfusisme ». Déroulède tente pendant ces obsèques d'entraîner le cheval du général Roget vers l'Elysée. Cette tentative de coup d'État échoue.

25 Du Salon à la prison

26 Le 31 mai 1908 à 6 heures du matin, le domestique des Steinheil découvre la mère de « Meg », Mme Japy ainsi que le peintre Auguste Steinheil morts. Le mari a été étranglé au moyen d'une corde de rideau, Mme Japy a eu une crise cardiaque. Marguerite est ligotée sur son lit comme un saucissson. Auguste STEINHEIL « Meg » et leur fille. Illustration d'un « saucissonage »

27 « Meg » donne des versions différentes aux policiers. Pour ces derniers, en effet, il faut privilégier la piste d'une simple histoire d’amant surpris par le mari qui a mal tourné, provoquant la crise cardiaque de la belle-mère, Mme Japy. Acte, maquillé par la suite en crime de rôdeurs. Commissaire en 1908 Commissariat du XV° arrondissement de Paris. L'Affaire STEINHEIL

28 Le 4 novembre 1908, le juge d'instruction l'a fait incercerer à la prison Saint Lazare. Le procès est très médiatisé : on y apprend notamment que Marguerite Steinheil avait de nombreux « admirateurs ». Le 14 novembre 1909, après une plaidoirie de son avocat de plus de sept heures, elle est acquittée par les jurés, bien que le Président du tribunal ait souligné que ses explications étaient un « tissu de mensonges ».,

29 Après le procès, « Meg » part vivre à Londres sous le nom de M me de Serignac. Elle rédige ses mémoires en1912 et, en 1917, Marguerite épouse Lord Robert Brooke Campbell Scarlett, 6 e baron Abinger (mort en 1927) et devient Lady Abinger. Elle meurt le 16 juillet 1924 dans une maison de repos à Hove, dans le comté du Sussex. Le Sussex, pour « Meg » cela ne s'invente pas... Meg en 1912 Le mariage en 1917

30 Berthe FAURE, veuve du Président. Mme FAURE savait que son mari était un coureur de jupons mais elle fermait les yeux, car elle l'aimait. Un maître d'hôtel du Palais nommé Clerc, disait à propos des avantures du Président : « II en venait sans cesse » Aux multiples condoléances qu'elle reçoit, Berthe n'a de cesse de répéter : « C'était un si bon mari » Berthe Faure termine sa vie dans une grande indifférence. Elle meurt finalement vingt-et-un ans après son époux, en 1920. Elle est inhumée à ses côtés, au cimetière du Père-Lachaiseà Paris, 4 e division Elle a pu, peut être, se dire : « Enfin raide »...

31 "Il a voulu vivre César et il est mort Pompée". De Georges Clémenceau en parlant du décès de Félix FAURE. FIN Réalisé le 4/04/2015 par Frédéric S.

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