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Publié parPascal Leclerc Modifié depuis plus de 8 années
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2016-2 Les premières fortifications
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Plan I. Continuité ou rupture au Xe siècle ? II. La tour : prestige ou défense ? III. Les castra et l’apparition de la féodalité
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I. Continuité ou rupture au X e siècle B OURGEOIS (Luc), « Les résidences des élites et les fortifications du haut Moyen Âge en France et en Belgique dans leur cadre européen : aperçu historiographique (1955-2005) », Cahiers de civilisation médiévale, juin 2006, p. 115-141.
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Fouilles de Larina à Hiere-sur-Amby
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Aula de Doué-la-Fontaine
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TOUR D’ALBON
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II. La tour, prestige ou défense ?
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Enceint antique du Mans
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Abbaye carolingienne de Saint-Riquier
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Plan de l’abbaye idéale de Saint-Gall
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Peinture murale de la crypte d’Auxerre
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Palais d’Aix-la-Chapelle
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Aula d’Aix ; état actuel
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Palais de Mayenne
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Aula de Doué-la-Fontaine
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« Tour » de Langeais
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III. Les castra et l’apparition de la féodalité
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Annales de Saint-Bertin, éd. F. Grat, J. Vieillard et S. Clémencet, Paris, 1964. La forteresse de Pîtres d’après les annales de Saint-Bertin. Année 862 — Charles convoqua tous les grands de son royaume dans le lieu appelé Pitres, où l'Andelle et l'Eure se jettent dans la Seine, pour les kalendes de juin, avec de nombreux ouvriers et des chariots, et, en construisant sur la Seine des fortifications (munitiones), il interdit le passage aux navires à la montée comme à la descente par crainte des Normands. Année 864 — Charles, aux kalendes de juin, tint un plaid général dans un lieu appelé Pitres […] et ordonna d'y construire des fortifications (firmitates) sur la Seine, afin que les Normands ne pussent remonter ce fleuve. Année 866 — Charles se rendit au lieu appelé Pîtres avec des ouvriers et des chars afin d'y achever les travaux, de manière que les Normands ne pussent remonter à nouveau (la Seine). Année 868 — Le roi, étant venu à Pîtres au milieu du mois d'août, y reçut les dons annuels qui lui revenaient et, ayant pris les mesures de la forteresse (castellum), il distribua à chacun de ceux qui étaient venus de son royaume des longueurs mesurées en pieds. Année 869 — Il envoya des lettres dans tout son royaume : il prescrivit que les évêques, les abbés et les abbesses prissent soin d'apporter aux futures kalendes de mai les inventaires de leurs bénéfices, indiquant combien chacun avait de manses, que les vassaux royaux fissent l'inventaire des bénéfices des comtes et que les comtes fissent l'inventaire des bénéfices des vassaux, et qu'ils apportassent les inventaires de leurs établissements au susdit plaid. Il ordonna que fussent envoyés à Pîtres au susdit plaid un dépendant pour cent manses et un char avec deux bœufs pour mille manses, avec les autres cadeaux qui pesaient sur le royaume, afin que ces dépendants travaillassent à la forteresse (castellum) qu'il a ordonné de faire en ce lieu en bois et en pierre et afin qu'ils en assurassent la garde.
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MGH, Cap., t. 2, n° 273, p. 327-328. 864, 25 juin — Capitulaire de Pîtres § 37 : Comme nos fidèles travaillent à ce qui a été entrepris sur la Seine et à d'autres ouvrages, comme des hommes allant d'une rive à l'autre de la Seine ont détruit, à la première occasion, notre camp (heribergium) que l'an dernier nous avions fait construire à cet endroit (Pitres), parce qu'ils ont commencé de s'y installer sans aucun égard, et comme nous avons fait maintenant refaire ce camp non sans peine et sans frais pour nos fidèles, nous ordonnons expressément que, comme dans notre palais, personne d'autre, sans notre ordre, n'ose s'installer dans ce camp et que personne ne le détruise. Si quelqu'un ose le faire et que cela soit porté à notre connaissance par les gardes que nous y avons affectés, que le coupable n'échappe pas au châtiment mérité. Annexe 1 : Nous voulons que ceux qui, ces derniers temps, ont construit des forteresses, fertés et haies sans notre autorisation aient détruit ces fortifications aux kalendes d'août, parce que les voisins et les habitants d'alentour supportaient, à cause d'elles, beaucoup de déprédations et de torts. Si quelques-uns refusent de les détruire, les comtes, dans les comtés desquels elles ont été faites, doivent les détruire. Si quelqu'un leur fait opposition, ils doivent prendre soin de nous le faire savoir à temps.
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