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Publié parGeneviève Brousseau Modifié depuis plus de 8 années
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V.I.P. à la Rolex en or Huile/toile 81x60cm
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Voisin, voisine …. Huile s/bois – 96x63cm
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Je pars pour là-bas …. Huile s/toile – 81x65cm
5
Le départ du fils prodigue Huile /toile – 81x65cm
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Le coq et les voleurs de poules Huile s/bois – 46x38cm
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Je suis venu, j’ai vu, j’ai tout prus ….. Huile s/bois – 40x46cm Vendu L’Evadé Huile s/bois – 40x46cm Vendu
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Le traquenard Huile s/toile – 55x38cm Vendu
9
A dam au cœur transi Huile s/bois – 93x62cm
10
Le Vaporetto Huile s/toile – 55x38cm
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Au revoir, mes amis …. Huile s/bois – 55x38cm Vendu
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ANTON VU PAR LA PRESSE « Moi, j’me balance », semble chanter François Anton, ou tout au moins son éternel personnage, en perpétuel déséquilibre, saltimbanque sur le fil du monde, qui joue à « saute- nuages ». Enfant au corps d’adulte poursuivant ses gambades à la Galerie Seiller, de skate en trottinette, de patins en cerceaux. Enfant de Daumier, dont il a l’ironie, sans la cruauté, de Chagall, dont il a le regard enchanté. Et pourtant Anton a incontestablement une patte reconnaissable entre mille. En toiles qui allient huiles et pastels au trait incisif du crayon, Anton promène son avatar dans diverses situations. Comme un héros de BD vivant ses aventures aux quatre coins du globe. A l’instar de son personnage « devenu vieux sans être adulte », l’artiste joue avec sa figurine la plaquant dans des décors pour en « presser » les émotions. Décors quotidiens, faussement réalistes. Comme au théâtre, temple du jeu, ailleurs, lieu du voyage sans passeport, univers de fantaisie qui pourrait être sa mémoire. Mais rien d’ethnologique ni d’exotique dans ces voyages. Car Anton a une démarche de poète, rebondissant sur des correspondances baudelairiennes : il n’en subsiste que les sensations. Toujours dans deux dimensions, de cabriole en calembour, Anton garde la lucidité de l’enfant dans le jeu, jonglant avec les illusions et le réel. Sans naïveté, sans nostalgie. Cet innocent paradis récréatif, il le recrée à sa guise, réveillant chez l’adulte une joie réelle de cet univers regagné. Il n’est pas étonnant que se décline ici le mythe du clown, du saltimbanque, thème miroir de l’artiste et l’enfant confondu. Le propos ne semble pas sérieux et pourtant ce peintre et sculpteur incroyablement discret sur sa vie –il se méfie des mots- met son âme à nu dans ses peintures. L’humour est omniprésent chez Anton, de son « Retour de l’homme-canon » à son « Et un perroquet, un », mais un humour doux, plein de tendresse. Un bain d’optimisme ! © Jacqueline QUEHEN
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