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Publié parOscar Gaudet Modifié depuis plus de 8 années
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L’urbanisation du monde Enjeux et devenirs Prof. Jean-Claude Bolay LaSUR/ENAC + CODEV (Centre Coopération & Développement) EPFL Cours Habitat & Développement Lausanne, le 23 septembre 2013
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And so what ? Urban skyline ?
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World Urban Trends
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. Prenons en considération le communiqué, émanant de UN-Habitat à l’occasion d’un sommet des maires du monde entier tenu au début des années 2000 : “Quelques 923 986 000 personnes, soit 31,6% de la population urbaine totale mondiale, vivent dans des taudis ; 43% de la population urbaine du monde en développement et 78,2% de la population urbaine des pays les moins développés vit dans des bidonvilles, tandis que 6% de la population urbaine des pays développés ont des conditions de logements semblables à celles d’un taudis. Le nombre total de personnes habitant dans des taudis a augmenté d’environ 36% au cours des années 90 et, si aucune action concertée n’est menée pour relever ce défi, le nombre total de personnes habitant dans ces conditions va atteindre environ deux milliards dans les 30 prochaines années." Ces chiffres montrent l’ampleur du problème. Tant au niveau territorial que démographique, le monde devient de plus en plus urbain. Ce processus d’urbanisation accélérée affecte surtout les pays en voie de développement d’Asie et d’ Afrique et, dans une moindre mesure, ceux de l’Amérique Latine. Le taux de croissance urbaine, qui continue d’être élevé dans plusieurs pays du Sud, entraîne invariablement une dégradation importante de leur environnement pour la majorité des citadins. Selon le niveau de pauvreté de chaque pays, entre deux et quatre urbains sur cinq vivent aujourd’hui dans des conditions précaires et avec avenir incertain.
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Principales tendances : L’urbanisation est un processus de changement multidimensionnel (territorial, démographique, économique, culturel, infrastructurel) et continu qui affecte le monde entier depuis plusieurs siècles. Le niveau d’urbanisation diffère entre pays et continents. Il est particulièrement élevé en Europe, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud (74, 81 et 78%, 2007, avec des taux de croissance annuelle de 0,1; 1,7 et 1,3%). L’Afrique et l’Asie sont restées principalement rurales (41% pour les 2 continents en 2007), malgré un taux de croissance urbaine élevé (3,2% et 2,4% par rapport à une moyenne mondiale de 2,00% entre 2005 et 2010). Interprétation de la diversité du contexte urbain et ses dynamiques de mondialisation http://www.statistiques- mondiales.com/ population_urbaine.htm
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Migrations et relations rurales-urbaines Le taux de croissance démographique élevé que l’on constate dans les pays en développement s’accompagne d’un déplacement massif des populations rurales vers les régions urbaines (relation ville- campagne). Il existe une correspondance entre le niveau de pauvreté et la taille de la population rurale, d’une part, et l’étendue et la vitesse de la croissance urbaine, d’autre part. D’une façon générale, plus un pays est pauvre et rural aujourd’hui, plus son taux de croissance urbaine est rapide et plus il sera confronté à de graves problèmes à l’avenir. http://www.unfpa.org/pds/
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Une mauvaise corrélation entre les besoins des citadins et les infrastructures et services mis à leur disposition La détérioration des conditions matérielles et environnementales de la vie en société Une augmentation inquiétante des disparités économiques et sociales au sein des sociétés urbaines, ainsi qu’entre les sociétés urbaines et rurales, au détriment de ces dernières L’expression d’une ségrégation sociale en terme spatial, entraînant une fragmentation territoriale encore plus importante, avec des zones d’affaires et résidentielles riches et bien équipées et d’autres zones d’habitat précaire (taudis, bidonvilles, etc.), dans lesquelles ‘survit’ la moitié de la population de la ville Des politiques d’aménagement urbain et régional inadaptées, incapables de régler les problèmes auxquels est confrontée la majorité de la population L’urbanisation accélérée que connaissent les pays en développement entraîne :
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Les villes du Sud sont soumises à une concentration récurrente de problèmes de fond qui ralentissent leur développement, à savoir : une forte croissance démographique, un habitat précaire, la pollution et la rareté de l’eau, les risques sanitaires encourus par les citadins, les défaillances des services de police. A ces problèmes viennent s’ajouter plusieurs difficultés d’ordre social et urbain qui sont souvent négligées : l’insécurité et la violence, la marginalisation économique des classes défavorisées, une pauvreté croissante, l’inefficacité de l’administration publique, la corruption et le clientélisme. La réorganisation du monde favorise les agglomérations de grandes tailles au détriment des plus petites (processus de métropolisation). Le manque de ressources – financières et économiques, mais aussi humaines et institutionnelles, empêche les gouvernements locaux et régionaux de répondre à tous les besoins nécessaires à un développement urbain et régional équilibré. Les priorités établies par les décisionnaires sur le plan urbain sont à l’origine de politiques en faveur des populations privilégiées. Mitigation avec l’apport de nouveaux éléments analytiques
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La concentration de personnes, d’institutions publiques et privées, d’entreprises, d’universités et de centres de recherche, de services financiers et politiques => Les villes devraient être envisagées comme une force pour le développement régional et national. Des infrastructures, des équipements et des services collectifs inadaptés et insuffisants comparés aux besoins énorme d’une population en perpétuelle croissance, qui constituent néanmoins indéniablement une valeur ajoutée pour les citadins. De nouvelles formes d’organisation communautaire solidaire présentant une véritable alternative aux habituelles politiques territoriales et sociales. Un “Secteur Informel” témoignant d’une grande richesse sur le plan individuel et social, d’un esprit d’initiative et d’une capacité d’adaptation aux conditions urbaines. Des plateformes d’intermédiation entre les dynamiques locales, régionales, nationales ou mêmes internationales. La décentralisation des centres de décision et la mise à disposition de nouvelles possibilités pour les intervenants urbains. Les métropoles du Sud fonctionnent comme des " villes hubs" jouant le rôle d’interface entre les réseaux urbains nationaux et les changements internationaux. Une grande créativité culturelle, sociale et économique qui rayonne au–delà des limites spatiales et démographiques de la ville. L’avenir des viles du Sud va dépendre largement des compétences politiques, économiques et sociales des décisionnaires urbains pour aborder les principaux problèmes au niveau de l’organisation territoriale et sociale. Caractéristiques urbaines potentielles permettant de répondre aux défis du développement durable :
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Merci de votre attention Jean-Claude Bolay
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