Les ressources informationnelles. Quelles sont les mécanismes de traitement des messages sensoriels ? Quels sont les différents capteurs sensoriels ?

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1 Les ressources informationnelles

2 Quelles sont les mécanismes de traitement des messages sensoriels ? Quels sont les différents capteurs sensoriels ? Existe-t-il une prépondérance d’un système d’informations par rapport à l’autre ? Qu’en est-il dans les apprentissages ? Quelles conséquences didactiques et pédagogiques ?

3 Les différents capteurs sensoriels Le système visuel Le système vestibulaire Le système proprioceptif

4 La vision

5 L’œil L’œil est un organe extérocepteur et propriocepteur C’est le seul système sensoriel qui est commandé de façon volontaire, soit en fermant les yeux, soit en fixant le regard sur un point quelconque

6 L’œil et la vision La vision centrale ou vision fovéale qui permet ◦ l’identification consciente et précise des formes, des objets ◦ la détection des changements de direction. La vision périphérique est responsable de ◦ l’analyse des mouvements ◦ de l’orientation spatiale. ◦ elle opère inconsciemment ◦ elle contribue au contrôle fin des mouvements

7 Rôle des 2 visions pour la prise d’information et l’action Vision périphérique Pré-traitement des informations Analyse mise en relation des différentes informations Localisation de l’objet dans l’environnement Vision centrale Confirmation des événements ayant alerté la périphérie Analyse ponctuelle Identification et extraction des caractéristiques fines de l’objet Vision centrale Calibrage spatial de l’objet par rapport au corps du sujet Support directionnel du mouvement Manipulation des objets Vision périphérique Repérage du corps / aux repères stables de l’environnement Rôle équilibrateur postural Sensation kinesthésique L’information L’action

8 Le système vestibulaire Situé dans l’oreille interne, le système vestibulaire est constitué de 2 sous systèmes :  Les organes otolithes :  l’utricule (sensiblement vertical)  le saccule (sensiblement horizontal)  Ce sont des capteurs verticaux et horizontaux sensibles aux accélérations linéaires et indiquant la verticalité.  3 canaux semi-circulaires sensibles aux accélérations et mouvements de rotation de la tête.

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10 Une réponse nerveuse liée aux liquides labyrinthiques Les mouvements de la tête (accélérations linéaires, angulaires), la pesanteur vont provoquer les mouvements de ces liquides l’endolymphe et le périlymphe Après un mouvement de tête, l’inertie des liquides doit être stoppée pour arrêter l’excitation des cellules réceptrices.

11 Rôles du système vestibulaire  Il transmet des informations au système nerveux central sur la position de la tête par rapport à la verticale et sur la position de la tête par rapport au corps.  Il renseigne en permanence sur les mouvements autour des 3 axes de rotation pour permettre de se situer dans l’espace.  Des informations vestibulaires atteignent le cortex cérébral pour déclencher des réactions d’équilibration en l’absence de la vue.  Avec le système visuel et est à l’origine du réflexe vestibulo-occulaire : Il permet d’ancrer le regard sur un repère fixe alors que la tête oscille. Il peut y avoir des problèmes de conflits (mal de mer…) Les capacités fonctionnelles de l’appareil vestibulaire augmentent au cours de la maturation et plus particulièrement entre 8 et 14 ans.

12 La proprioception

13 Les récepteurs kinesthésiques La kinesthésie ou sensation du mouvement provient des mécanorécepteurs situés dans : ◦ Les muscles ◦ Les tendons ◦ Les articulations

14 Rôles de ces récepteurs kinesthésiques Ces mécanorécepteurs procurent des informations permettant de localiser les différentes parties du corps, d’évaluer leurs déplacements sans contrôle visuel. Les informations kinesthésiques ont une importance considérable dans le contrôle du geste et la régulation de l’équilibre. Rq : il n’est pas indispensable que ces informations arrivent à la conscience pour jouer un rôle utile dans le contrôle des actes moteurs

15 Les récepteurs cutanés Situés sous la peau Différentes catégories de récepteurs ◦ Thermiques ◦ Nociceptifs ◦ Mécaniques  Sensibles à la pression  Sensibles aux vibrations  Sensibles au toucher

16 Rôle de la proprioception Des exemples : ◦ Position des segments lors de l’impulsion : alignement des leviers ◦ Déclenchement ou arrêt des rotations longitudinales : rapprochement ou éloignement des points distaux de l’axe de rotation ◦ Augmentation ou diminution du moment d’inertie ◦ Organisation des réceptions : absorption de l’énergie résiduelle

17 Tous ces systèmes fonctionnent à l’unisson : convergences sensorielles lors d’un déséquilibre postural, les messages fournis par les récepteurs articulaires, plantaires, proprioceptifs, visuels et vestibulaires vont converger ver les centres nerveux en vue de l’adaptation de l’équilibre. Selon l’amplitude de l’équilibre, les réactions toniques musculaires vont permettre un retour à une position stabilisée.

18 Difficultés rencontrées par le débutant  la perception visuelle est déstabilisée.  son oreille interne, véritable fil à plomb et instrument de contrôle des rotations, n’est pas accoutumé aux évolutions inhabituelles.  la position de la tête est également fondamentale sur le contrôle moteur. Mal positionnée, elle peut fausser les informations visuelles et vestibulaires, ce qui se répercute sur l’équilibration.  Elle peut jouer également un rôle sur les postures : une tête en extension provoque en général une cambrure exagérée du corps.

19 Élément acrobatique et ressources informationnelles à partir d’un élément acrobatique, déterminez les capteurs sensoriels sollicités. Comment procéder pour se repérer et s’orienter dans l’espace ?

20 Quelles conséquences pour l’apprentissage ? L’acquisition rapide et fiable d’automatismes nécessite la création de repères stables. Ils sont basés sur l’interaction d’informations proprioceptives et visuelles.  Utiliser des repères et des informations visuels  Pédagogie qui s’appuie sur l’utilisation d’un système de repérage. exemple de la part méthod des trampolinistes (ajouter une simple quantité de rotation pour construire progressivement des figures complexes)  Utiliser des procédés destinés à solliciter et à développer les capacités fonctionnelles de l’appareil vestibulaire  éléments acrobatiques réalisés à différentes vitesses, à partir de différentes positions  exercices où le gymnaste est conduit, aidé : manipulations, maintien de certaines positions clés  utiliser une méthode mixte qui combine les 2

21 Conclusion L’information visuelle est prépondérante chez le débutant. Elle diminue avec une augmentation des niveaux d’habileté et l’acquisition d’automatismes au profit d’informations kinesthésiques et vestibulaires. Le système visuel n’a pas de prépondérance par rapport au système vestibulaire. C’est la synergie des différents systèmes qui va permettre l’équilibration et la gestion des déséquilibres