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Publié parAnne-Laure Beauchamp Modifié depuis plus de 8 années
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Les aléas des climats aux latitudes moyennes, un risque pour les forêts à ne pas sous estimer Martine TABEAUD Université Paris Panthéon Sorbonne et CNRS UMR ENEC Saint Dié, 2010
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Bien distinguer avec approche géographique Aléa météo ou climato Enjeux et vulnérabilités Qui, ensemble, font les risques
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Les aléas liés au climat Tempêtes, sécheresses et vagues de chaleur, chute de neige lourde, grêle Qui mettent à mal les forêts métropolitaines : soit par conséquences en temps court et très visible soit sur un temps plus long et donc moins perceptible par néophyte
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Dans la forêt vosgienne, après le passage de Lothar (26 décembre 1999) dans forêts du Var 2009 Pas évidence pour tous des dégâts
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Pour chaque aléa = nécessité d’avoir référence fréquence/intensité Prétendu… « jamais vu », « inédit » etc. Avec Lothar, Martin, Klaus, Xynthia… Besoin de faire le point sur prétendue rareté de ces événements et de comparer avec pays voisins Et de se situer par rapport à un changement futur du climat moyen et des aléas
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Compte tenu durée de vie d’un arbre… Obligation de mise en mémoire d’événements passés sur durée la plus longue possible (au moins 100 ans ?) D’autant que le climat connaît des variabilités « naturelles » sur plusieurs décennies, plusieurs siècles, plusieurs milliers d’années, plusieurs dizaines voire centaines de milliers d’années Durée suffisante pour calculer période de retour
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Pas facile car multiples critères des événements déjà utilisés pour tempêtes Le vent Pour l’OMM, plus de 90 km/h et pour les assureurs vent de plus 100km/h mais anémomètres peu précis et changés tous 20-30 ans Le dégât qui inclut la vulnérabilité donc les enjeux et pas seulement l’aléa comme c’est le cas pour banque de données GHFF Les dommages avec banques de données assurances La presse mais perception médiatique La pression spécialisée avec bulletins météo depuis 1864. Echelle de Beaufort 5 barbules = 10 Beaufort
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Entre 16 et 17 par an pour toute France 1864-2009 : 2 400 tempêtes recensées 1875-1930 Cyclicité interannuelle, pluridécennale OMA et ONA
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Décembre, janvier le plus souvent Cyclicité saisonnière
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Autre exemple : les sécheresses importantes Entre 6 et 10 par siècle Ex XX es 1911,1921, 1949, 1955, 1959, 1976, 1983, 1988, 1989, 1990 Nouveauté = succession ? Ou variabilité naturelle du climat ?
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Un autre encore : les vagues de froid Température à Valeur léthale entraînant la mort d’un arbre (- 25°C voire -30°C pour chêne et hêtre) 1879-1880 grand hiver = mort en Sologne de 80 000 ha de pins maritimes 1956 février = mort des pins d’Alep dans sud-est France 1985 janvier = 50 000 ha de pins maritimes dans Landes Mais tout dépend aussi de la date du coup de froid (dormance, saison végétative)
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Neiges lourdes et grêle Février 1978 : tout l’est de la France pluie sur sol gelé = 2 cm de glace Février 1979 : dans Vosges Cf Doll Forêts déplumées par bris lié au surpoids sur des centaines de milliers d’ha
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Donc pour conclure Un arbre de 50 ans aura vécu : - Des dizaines de tempêtes et coups de vent, quatre ou cinq sécheresses, - Deux grands hivers à gel vif, deux épisodes à neige lourde, etc. - Peut-être plusieurs orages estivaux…. On ne peut agir sur la météo Mais on peut agir sur la vulnérabilité des forêts Si on veut minimiser le risque
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C’est d’autant plus nécessaire que le réchauffement climatique modifie les rythmes des plantes (débourrage plus précoce déjà observé) Que plus d’énergie dans le futur pourrait multiplier les événements extrêmes : tempêtes, canicules modélise-t-on Tendance qui n’apparaît pas évidente d’ores et déjà
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Merci ! Klaus, 24/01/2009, 05h00
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