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Publié parJean-Louis Simon Modifié depuis plus de 8 années
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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L’ENERGIE Secrétariat Général à l’Energie SYNERGIE SECTEUR DE L’ENERGIE ET AUTRES SECTEURS Par KABASELE DIKANGALA Camille A. Directeur Chef de Service Electricité Kinshasa, le 19 Janvier 2012
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SOMMAIRE Problématique Contexte Quelques exemples types de synergie Secteur de l’Energie et autres Secteurs -Energie-Mines-Transports -Energie-Environnement -Energie-Industrie -Energie-Agriculture Conclusion
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I. PROBLEMATIQUE D’aucuns n’ignorent que l’énergie est indispensable au développement socioéconomique, à la lutte contre la pauvreté et la promotion de la croissance, en ce sens qu’elle intervient dans tous les domaines d’activités des agents économiques L’Electricité et l’Eau potable occupent une place de choix, dans le cadre des cinq chantiers de la République, et le Gouvernement de la RD Congo est résolument engagé à améliorer et à accroître la desserte des populations en électricité et en eau potable dont les taux de desserte se trouvent être parmi les plus bas du continent. Le déficit énergétique est d’autant plus important, si l’on considère la demande importante non encore satisfaite par manque d’investissement en termes tant de la réhabilitation des réseaux de distribution, de maintenance et d’entretien des unités de production et de transport que pour la construction des nouvelles infrastructures énergétiques. Le Ministère de l’Energie s’investie dans la recherche des fonds importants dont le secteur de l’énergie a besoin pour les études de faisabilité et l’exécution des nombreux projets déjà identifiés du « Chantier Energie » moteur de développement socio-économique.
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II. CONTEXTE L’idée d’organiser un atelier sur la synergie des secteurs des Mines- Energie-Transports est née lors des travaux de la 6 ème édition Ipad/RDC intervenus à Kinshasa et Lubumbashi en octobre 2010, à la suite du déficit en besoins énergétiques relevés aussi bien par les opérateurs miniers dans l’exercice de leurs activités que par les Ministres de l’Energie et des Mines. Une des stratégies du Ministère de l’Energie pour résoudre le problème crucial de relèvement du taux d’électrification et d’accroissement de la desserte en eau potable des populations, de lutter contre la pauvreté est notamment la création des synergies entre l’énergie et d’autres secteurs stratégiques. Il s’agit entre autres des secteurs de: Mines, Environnement, Industrie, Agriculture, Transports, Développement Rural, Infrastructures, Hydrocarbures, Urbanisme et Habitat, santé, etc… Le fait que le secteur de l’Energie s’associe avec chacun de ces différents secteurs, potentiels gros consommateurs de l’énergie, créera plus d’effet que chacun d'entre eux n'aurait pu obtenir en agissant isolément
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III. CAS TYPES DE SYNERGIE III.1. ENERGIE-MINES-TRANSPORTS A ce jour la synergie Energie-Mines, qui intégré aussi le secteur de Transports et Voies de Communication, a été lancé lors de l’atelier organisé à cet effet du 8 au 10 août 2011, à l’hôtel Venus, à Kinshasa Cet a permis aux Experts de ces secteurs de réfléchir sur les voies et moyens à même de financer les infrastructures énergétiques (réhabilitation et/ou construction des centrales hydroélectriques ou thermiques, lignes de transport,…)pour non seulement combler le déficit énergétique par rapport aux besoins de l’industrie minière, mais aussi pour desservir la population en eau et en énergie Le développement de l’industrie minière, notamment la mise à jour des gisements, est fortement dépendant de la disponibilité de l’énergie fiable, en quantité suffisante et à coût abordable, comme élément indispensable au fonctionnement des usines et autres outils d’exploitation.
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ENERGIE-MINES-TRANSPORTS (suite) C’est dans ce contexte que le Ministère de l’Energie a mis en place un comité des Grands Clients potentiels d’Inga III et lance une invitation aux opérateurs miniers à adhérer à cette initiative en participant au financement de ce grand projet et cela dans l’intérêt de l’industrie minière et de la population. Aussi, étant donné que la plus part des centrales hydroélectriques existantes sont situées généralement dans des zones d’exploitation minières, il sera aussi question d’envisager comment ces gros consommateurs du secteur des Mines peuvent investir aussi dans les infrastructures énergétiques (réhabilitation, construction des nouvelles,…) dans le cadre d’un programme qui prend en compte la prise charge de la communauté locale et environnante.
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III.2. ENERGIE-ENVIRONNEMENT Les nouveaux défis de l’énergie résultent de l’irruption soudaine du changement climatique dans la problématique économique et géopolitique de l’énergie Equilibrer la relation entre l’énergie et l’environnement est devenu le défi de ce siècle avec comme équation fondamentale : Comment fournir assez de nourritures, d’eau et d’énergie sans aggraver les dommages environnementaux. La synergie Energie-Environnement réside en la recherche de solutions tant globales que locales durables engageant aussi bien les gouvernants que les industriels et les citoyens en vue de réduire l’impact de la consommation d’énergie constamment croissante, sur l’environnement.
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ENERGIE-ENVIRONNEMENT (suite) La mise en commun des plusieurs actions Energie-Environnement concourent à un effet unique avec une économie des moyens: énergie de biomasse (cas de concession forestière où un projet de centrale à biomasse pour Mbandaka en examen ), promotion des cultures énergétiques, etc… Considérée comme une puissance énergétique et environnementale, la RDC, à l’instar du Brésil, peut devenir un état leader des énergies vertes et de croissance verte avec notamment son gigantesque potentiel hydroélectrique et sa manne d’ENR (solaire PV et thermique, éolien, hydroélectricité, géothermie, biomasse avec l’utilisation de combustibles renouvelables tels bois énergie, huiles et graisses, biogaz et les biocarburants tels bioéthanol, biodiesel et exploitation du gaz méthane du lac Kivu…) toutes exploitables sur son sol.
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III.3. ENERGIE-INDUSTRIE La synergie Energie-Industrie va faciliter la promotion et le développement industriel du pays notamment en matière de développement durable (mise en œuvre du programme de l’industrialisation) Assurer l'accès à une énergie fiable, efficiente et abordable qui est essentiel si l'on veut promouvoir le développement industriel, créer des emplois décents et accroître les capacités de production, notamment pour les Petites et Moyennes Entreprises(PME), Petites et Moyennes Industries (PMI)et les populations rurales Faire en sorte que les projets d’industries intègrent aussi les investissements d’infrastructures énergétiques tant pour garantir l’alimentation énergétiques de celles que pour la communauté locale environnante.
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III.4.ENERGIE-AGRICULTURE Le secteur agricole ne peut connaitre un essor important en terme de créations de valeur ajoutée locale pour les populations pauvres sans des processus de transformation et de conservation Ces mutations dans le secteur agricole nécessitent un meilleur approvisionnement en services énergétiques tant pour la motorisation rurale et que pour l’amélioration des conditions de séchage des produits agricoles Dans ce cadre, l’accès à l’énergie en milieu rural ne devrait plus être abordée sur le sens de l’électrification rurale mais plus tôt dans le sens de l’énergisation du monde rural qui fait appel, au technologique, autant les technologies productives d’électricité que les énergies renouvelables notamment le solaire thermique. En somme, la réalisation de gain de productivité dans le secteur agricole repose inéluctablement sur la modernisation des pratiques agricoles et la maîtrise de l’eau au sens de son accessibilité et non uniquement de sa disponibilité. Ces actions, dans leur réalisation requièrent des services énergétiques que l’opérateur de ce dernier secteur se doit d’intégrer dans son plan d’investissement (Agriculteurs, fermiers,…)
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IV. CONCLUSION Etant donné les limites que présente l’approche sectorielle de l’énergie, il convient dès lors d’envisager sa présence dans une vision transversale, c’est-à-dire dans ses interrelations avec les autres secteurs. Ce faisant, la recherche d’une articulation entre Energie, développement et lutte contre la pauvreté restitue l’énergie comme input ou outil de développement des secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’éducation, la santé, l’eau, les PME/PMI, etc…Cela est d’autant plus important qu’aujourd’hui, l’aide politique au développement trouve sa légitimité dans la lutte contre la pauvreté Ainsi le Ministère de l’Energie attend donc se lancer dans les jours à venir, à plusieurs autres synergies avec autant des secteurs que possibles en vue d’accélérer l’accroissement de taux d’électrification ainsi que celui de la desserte en eau potable des populations de la République Démocratique du Congo aussi bien que la lutte contre la pauvreté.
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CONCLUSION (suite) Cette stratégie a néanmoins besoins d’être structurée au travers d’une étude spécifique à confier à un cabinet spécialisé, pour raisons de crédibilité vis-à-vis des sources qui seraient appelées à financer les projets physiques dont l’étude recommanderait la réalisation L’étude aurait pour objectif i) De fixer les orientations stratégiques des synergies à établir en priorité et ii) d’en démontrer les avantages; iii) d’identifier et justifier des projets prioritaires concrets au sein d’un diagramme multisectoriel susceptible d’être réalisé au cours des cinq années sous revue. Il est proposé qu’un Comité issu du présent atelier soit constitué pour élaborer les termes de référence d’une telle étude d’ici fin février 2012 au plus tard, de façon à permettre l’obtention de son financement à partir de fonds disponibles auprès de nos bailleurs de fonds traditionnels.
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MERCI DE VOTRE ATTENTION MERCI DE VOTRE ATTENTION
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