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Les principes de la bioéthique
Bioéthique médicale Les principes de la bioéthique
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Principales sources et références
L. Benaroyo, Ethique et responsabilité en médecine, éd. médecine et hygiène, Genève, Suisse, D. J. Rothman, Strangers at the Bedside, NY, Basic Books, Jonsen, The Birth of Bioethics, Oxford University Press, 1998. Doucet, H, Au pays de la bioéthique. L’éthique biomédicale aux Etats-Unis, Labor et Fides, 1996. T. Beauchamp et J. F. Childress, Les principes de l’éthique biomédicale, Paris, Belles Lettres, 2008. G. Hottois, Qu’est-ce que la bioéthique ? Paris, Vrin, Chemins philosophiques, 2012.
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1. Institutionnalisation de la bioéthique
The Institute of Society, Ethics and the Life Sciences (Hastings center) fondé en 1969, le Kennedy Institute of Ethics en 1971 (théologiens, Reich, Walters, Gufstasen). National Reference Center for Bioethics fondé en 1975 à Georgetown University : rapport Belmont, publié par le Department of Health, Education, Welfare, « Ethical Principles and Guidelines for the Protection of Human Subjects of Research », document important dans l’histoire de la bioéthique. 1979, publication de Principles of Biomedical Ethics par Tristam Engelhardt et James F. Childress.
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2. Le principlisme (Principlism) Principes de la bioéthique
prendre au sérieux la diversité des positionnements moraux et la complexité des décisions à prendre et des phénomènes humains concernés. Pluralisme des valeurs et sécularisation Contexte d’incertitude fort. « développer une structure séculière de rationalité ds une ère d’incertitude » (Engelhardt). « une recherche prudentielle de normes au sein d’une éthique de l’argumentation et de la discussion visant un consensus provisoire sur les normes balisant le recours à certaines techniques » (J-M. Mouillie, Manuel pour les études médicales, Belles Lettres, Paris, 2007, p. 200). À lire : T. Engelhardt, The Foundations of Bioethics, Oxford University Press, 1996, texte traduit et reproduit par G. Hottois, dans Qu’est-ce que la bioéthique, p (en ligne sur moodle).
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Les 4 principes 1. Ppe d’autonomie : 2 cdts essentielles à l’autonomie : 1. « la liberté, comme indépendance vàv des influences extérieures. 2. « l’action possible comme capacité à agir intentionnellement ». 2. Non malfaisance : obligation de ne pas infliger de mal à autrui. « d’abord ne pas nuire » : « primum non nocere ». 3. Bienfaisance : non st traiter les personnes de façon autonome mais contribuer à leur bien-être. 4. Justice : égalité et inégalité ds l’accès aux soins.
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Focus sur le concept d’autonomie
Beauchamp & Childress, Les principes de l’éthique biomédicale, ch. 3, « le respect de l’autonomie », p : « Le mot ‘autonomie’, dérivé du grec autos (‘auto’) et nomos (‘règle’, ‘gouvernement’, ou ‘loi’) se référait à l’origine à l’autorégulation ou à l’autogouvernement des cités indépendantes. Le terme ‘autonomie’ a été élargi depuis aux individus et a acquis des sens aussi divers que l’autogouvernement, les droits à la liberté, à l’intimité, au choix individuel, la liberté de la volonté, impliquant le comportement personnel et la conscience de son individualité ». Respect de la volonté des personnes et non simple souci de l’autonomie matérielle. « Respecter un individu autonome, c’est au minimum, reconnaître le droit de cette personne à avoir des opinions, à faire des choix et à agir en fonction de ses valeurs et de ses croyances » (p. 101).
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3 sens possibles du principe d’autonomie
L’autonomie dans son sens kantien. Respect de la personne comme fin (raison), impératif. Fondements de la Métaphysique des Mœurs, 1785. Agir par devoir / agir par intérêt Par intérêt : recherche du plaisir / du bonheur (universel de fait). Impératifs hypothétiques. Moyens / fins. Par devoir : respect, recherche du bien. Impératif catégorique, universel de droit.
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3 conditions de l’autonomie pour Kant
Je me donne à moi-même ma loi Raison me permet de me donner à moi-même une loi, j’agis en suivant cette loi (universelle) et non en suivant des désirs particuliers. « Agis comme si la maxime de ton action devait être érigée par ta volonté en loi universelle » (section 2). Agis de telle sorte que tu traites l’hté aussi bien dans ta personne que ds la personne de tout autre, tjs en même temps comme une fin et jamais simplement comme un moyen ». Idée de la volonté de toute être raisonnable conçue comme une volonté qui institue une législation universelle ».
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2. Autonomie comme exigence du consentement
Contre le paternalisme : respecter la capacité du patient à décider pour et par lui-même (dimension négative) Positivement : Consentement éclairé : associer le patient à la décision. Problèmes : - Ce que sait le soignant / le malade - La maladie peut affecter la capacité à raisonner, à consentir…
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3. répondre positivement au désir ou demande des patients
Rôle du système de santé ? Désir d’enfant, désir d’une fin de vie digne, désir de remplacement des organes, désir de longévité … Tensions avec respect des autres ppes : justice en particulier.
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Les limites de l’approche principliste l’éthique clinique : entre cas et principes ?
La critique casuistique du principlisme Albert R. Jonsen et S. Toulmin. The Abuse of Casuistry. A History of moral reasoning, Berkeley, Siegler, M, « Bioethics : A Critical Consideration », dans Eglise et Theologie, 13 octobre 1982, p
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