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Publié parFranck Ricard Modifié depuis plus de 8 années
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Les corsaires rochelais au XVIII° siècle L’aventure du Baron de Montmorency
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1. L’armement du Baron de Montmorency Un bateau et des hommes Un navire négrier reconverti en corsaire Un navire négrier reconverti en corsaire Un équipage hétérogène de 164 hommes Un équipage hétérogène de 164 hommes Portraits de corsaires Portraits de corsaires
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2. La croisière de tous les dangers Les tempêtes de l’Atlantique Les tempêtes de l’Atlantique « Les mauvais temps continuels que nous avons essuyés… » « Les mauvais temps continuels que nous avons essuyés… » Une campagne décevante et dangereuse Une campagne décevante et dangereuse « La chasse que nous a donné la frégate » « La chasse que nous a donné la frégate » Deux prises mais reprises par les Anglais Deux prises mais reprises par les Anglais « Un navire hors d’état de porter la voile et un très mauvais équipage » « Un navire hors d’état de porter la voile et un très mauvais équipage » Le retour à La Rochelle sous la pression de l’équipage Le retour à La Rochelle sous la pression de l’équipage Les malchances de la seconde croisière Les malchances de la seconde croisière La prise de « La Fanny » La prise de « La Fanny » Le combat sanglant de l’île de Groix Le combat sanglant de l’île de Groix
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« Le jeudi 31 décembre 1778, ventant gros frais, la mer extrêmement grosse, la lame tombant sur le pont, le navire acculant beaucoup, la capitaine nous aurait demandé si en jettant les deux canons d’en avant à la mer, cela soulagerait le navire et ferait qu’il se comporterait mieux, avons approuvé… ce qui a été fait sur le champ… » « Le jeudi 31 décembre 1778, ventant gros frais, la mer extrêmement grosse, la lame tombant sur le pont, le navire acculant beaucoup, la capitaine nous aurait demandé si en jettant les deux canons d’en avant à la mer, cela soulagerait le navire et ferait qu’il se comporterait mieux, avons approuvé… ce qui a été fait sur le champ… »
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« Certifions que le 18 janvier, aurions représenté à notre capitaine le mauvais état du navire tant de ses agrès que de son chargement, hors d’état de porter la voile, ce que nous avons éprouvé hier dans la chasse que nous a donné la frégate… les agrès en très mauvais état, les mauvais temps continuels que nous avons essuyés ont presque consommé tout notre cordage de rechange… « Certifions que le 18 janvier, aurions représenté à notre capitaine le mauvais état du navire tant de ses agrès que de son chargement, hors d’état de porter la voile, ce que nous avons éprouvé hier dans la chasse que nous a donné la frégate… les agrès en très mauvais état, les mauvais temps continuels que nous avons essuyés ont presque consommé tout notre cordage de rechange… Plus que tout cela encore, un fort mauvais équipage que nous espérions en faire des matelots, tout ce que nous avons pu faire a été inutile. Nous voyons avec peine que nos deux prises expédiées, il nous reste tout au plus 8 à 10 matelots ce qui nous met dans un danger évident de succomber… » Plus que tout cela encore, un fort mauvais équipage que nous espérions en faire des matelots, tout ce que nous avons pu faire a été inutile. Nous voyons avec peine que nos deux prises expédiées, il nous reste tout au plus 8 à 10 matelots ce qui nous met dans un danger évident de succomber… »
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Le combat devant Groix « Devant l’île de Groix, il aurait rencontré un bateau anglais monté de 22 canons, que ce bâtiment ennemi ayant attaqué le déclarant, il se serait mis en défense… que le combat s’étant engagé, il aurait été très vif pendant plus de trois heures, après lequel temps le déclarant aurait obligé le corsaire de se retirer… Il n’aurait pu lui donner chasse car il était désemparé de ses voiles et de son gréement tout comme le corsaire anglais aussi fort endommagé… Etant entré à Port Louis il aurait mis à l’hôpital seize hommes les plus grièvement blessés… » « Devant l’île de Groix, il aurait rencontré un bateau anglais monté de 22 canons, que ce bâtiment ennemi ayant attaqué le déclarant, il se serait mis en défense… que le combat s’étant engagé, il aurait été très vif pendant plus de trois heures, après lequel temps le déclarant aurait obligé le corsaire de se retirer… Il n’aurait pu lui donner chasse car il était désemparé de ses voiles et de son gréement tout comme le corsaire anglais aussi fort endommagé… Etant entré à Port Louis il aurait mis à l’hôpital seize hommes les plus grièvement blessés… »
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3. La mutinerie de l’équipage et le fiasco de la campagne du Baron de Montmorency Autopsie d’une mutinerie Autopsie d’une mutinerie De la désobéissance à la mutinerie De la désobéissance à la mutinerie Un conflit du travail Un conflit du travail La coupure entre officiers et équipage La coupure entre officiers et équipage Le fiasco d’une campagne de course Le fiasco d’une campagne de course Un bilan catastrophique Un bilan catastrophique Le devenir des acteurs. Entre réussites et sanctions déguisées Le devenir des acteurs. Entre réussites et sanctions déguisées La belle carrière de Joseph Micheau La belle carrière de Joseph Micheau La punition des meneurs La punition des meneurs
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La mutinerie du 26 avril « Notre capitaine aurait commandé de se parer pour virer de bord et reprendre la croisière… Alors nous aurions tous d’une commune voix demander à relâcher, que Monsieur Michaud s’y serait refusé… qu’alors nous aurions refusé de manoeuvré le navire, ayant été depuis notre départ toujours contrariés et ayant été presque tous les jours chassés par des bâtiments très supérieurs au nôtre… » « Notre capitaine aurait commandé de se parer pour virer de bord et reprendre la croisière… Alors nous aurions tous d’une commune voix demander à relâcher, que Monsieur Michaud s’y serait refusé… qu’alors nous aurions refusé de manoeuvré le navire, ayant été depuis notre départ toujours contrariés et ayant été presque tous les jours chassés par des bâtiments très supérieurs au nôtre… » Le lendemain le capitaine « a employé toute son autorité secondé par nous officiers, mais d’une seule voix l’équipage a de nouveau refusé de faire cette manœuvre… » Le lendemain le capitaine « a employé toute son autorité secondé par nous officiers, mais d’une seule voix l’équipage a de nouveau refusé de faire cette manœuvre… »
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