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Publié parCatherine Favreau Modifié depuis plus de 8 années
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Perspective pragmatique : l’acte de communication et la relation qu’il instaure Intentions du locuteur (énonciation) Coopération interprétative du destinataire (coopération textuelle, connaissance sur la réalité, mémoire, horizon d’attente) Situation de communication (contexte, conditions de production, de circulation, de réception)
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1. Le discours
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Le discours se caractérise par une énonciation supposant un locuteur et un auditeur, et par la volonté du locuteur d’influencer son interlocuteur. Le texte est l’objet de l’analyse du discours. C’est un ensemble cohérent d’énoncés qui constituent un propos écrit ou oral. Ex. « Textes médiatiques ». Dans une perspective pragmatique : l’étude des textes est aussi l’étude du contexte.
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1. Les traces d’énonciation dans le texte Subjectivité linguistique : les langues parlées sont construites dans le but de dialoguer, de communiquer avec autrui, toutes portent des traces de subjectivité. L’acte d’énonciation est un acte d’appropriation de la langue en discours. On distingue entre ce qui est dit (le sens de l’énoncé) et la manière de le dire (l’attitude que le locuteur marque à l’égard de son dire).
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L’énonciation désigne les traces linguistiques de la présence du locuteur au sein de son énoncé, c’est à dire tous les phénomènes de subjectivité dans le langage. L’énoncé est le produit de l’énonciation par lequel le locuteur s’approprie la langue et se pose comme sujet. Un texte énoncif serait un texte dépourvu de marque d’énonciation.
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1.1. La subjectivité linguistique Les marqueurs d’embrayage sont les signes linguistiques qui révèlent la subjectivité de l’interlocuteur et les conditions spatiotemporelles de l’énonciation. les signes de personnes (les pronoms) les signes d’ostension (les relations spatiales et temporelles de l’énonciation) ▪ Les déictique spatiaux ▪ Les déictiques temporels
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L’analyse du discours permet de repérer l’instance d’énonciation : le moi, ici, maintenant du sujet.
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Les marqueurs de modalité témoignent de la forme linguistique d’un(e) : jugement intellectuel, jugement affectif ou d’une volonté qu’un sujet parlant énonce à propos d’un événement, d’une perception ou d’une représentation de son esprit.
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Il existe plusieurs marqueurs de modalité : Les modalités de l’énonciation sont les moyens par lesquels le locuteur implique l’attitude de l’allocutaire à partir de sa propre énonciation, comme dans les modes (interrogatif, indicatif, impératif). Ex : Votez ! ; Voulez vous ? Les modalités de l’énoncé manifestent l’attitude du locuteur par rapport à ce qu’il dit. Elles sont logiques ou évaluatives. Ex : paradoxalement, il faut, heureusement. L’axiologie implique un jugement de valeur dans le choix des termes eux-mêmes.
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L’axiologie implique un jugement de valeur : ▪ Les substantifs subjectifs ont une valeur méliorative ou péjorative (monstre/bambin/ange). ▪ Les adjectifs subjectifs peuvent être affectifs : ils déterminent une réaction émotionnelle (émouvant), ou évaluatifs : ils portent un jugement de valeur positif ou négatif (terreuses.) ▪ Les verbes ont une modalité expressive (craindre), épistémique (penser), ou déontique : ils gouvernent la relation du locuteur à autrui (on peut).
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Exemples de verbes modaux : « La France doit aimer ses enfants, d’où qu’ils viennent, où qu’ils aient grandi, dans la diversité de leurs talents » (S. Royal). « Il faut le dire, la France ne sait plus mettre de limites, ni aux enfants, ni à l’immigration, ni au commerce » (J.-M. Le Pen). « Je veux regarder en face la question de l’immigration » (N. Sarkozy).
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1.2. L’implicite et le principe de coopération La détermination du sens d’un énoncé tient à la capacité du destinataire à inférer le vouloir-dire du locuteur, c’est-à-dire à trouver les implications de l’énoncé. Ex. /Jean entre dans la pièce. « Tu es revenu, alors ! », s’exclame Marie radieuse./ Ex. « Quel est le niveau de cet étudiant en philosophie ? - Son français est correct, et il est toujours à l’heure au cours. » Processus inférentiel
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L’analyse du discours peut trahir une position sociale ou idéologique. Dans le cadre des interactions sociales, le caractère direct ou indirect des actes de discours est un moyens de se positionner : Ex. On peut être indirect pour ne pas « faire perdre la face », pour ménager les susceptibilités (publicité). Ex. On peut être direct pour faire perdre la face (politique).
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2. Hors du texte, trois sources d’information Le discours est un système d’énoncés qui rattache le texte à son contexte, c’est à dire à ses conditions de production, de circulation et de réception. Le cotexte (ex. la rubrique d’un journal, le renvoi à des unités antérieures dans un roman, le genre i.e. la catégorie de classification définie d’après des contraintes formelles) qui sollicite la mémoire de l’interprète. Le contexte de l’énonciation, l’environnement physique (ex. « Il fait froid ici »)... grâce auquel on peut interpréter les déictiques.
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L’information d’arrière plan, notre connaissance du monde Ex. l’encyclopédie : le concept « banane » comprend des spécifications dans le domaine spatial, dans le domaine des couleurs, et dans le domaine du goût ; le terme « pêcheur » contient une narration potentielle. Ex. Les savoirs partagés : « Interdit de fumer ».
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3. Polyphonie Locuteur Allocutaire (l’auteur des paroles)(personnes à qui les paroles sont dites) EnonciateurDestinataire (agent des actes illocutoires)(cible de l’acte illocutoire).
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Relations de polyphonie DestinataireAllocutaire menace mauvais citoyens Actes ensemble Illocution. des citoyens promesse bons citoyens
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Relations de polyphonie Locuteurs (instituteurs Sénégalais) Actes Destinataires/allocutaires illocutoires Elèves de primaire Enonciateur pédagogiques (Sénégal) (Institution universitaire)
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2. Le discours médiatique
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CHARAUDEAU : « Tout acte de communication est un objet d’échange entre deux instances et dont le sens dépend de la relation d’intentionnalité qui s’instaure entre l’énonciateur et le récepteur. »
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1. La notion de « contrat de communication médiatique » La reconnaissance réciproque des contraintes de la situation de communication par les partenaires incite à croire que ceux-ci sont liés par un accord préalable sur ce que sont les données de ce cadre de référence. Ex. l’éditorial.
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2. La production du discours médiatique ne dépend pas que du journaliste. Les sources : le journaliste opère à partir de discours : auteurs de l’événement, experts, témoins... Il compose avec une information déjà orientée par les émetteurs. Les publics : la représentation que le journaliste se fait de son public agit sur le choix des thèmes traités, et sur la manière dont il va construire son investigation. Les concurrents : dans un marché où l’offre est supérieure à la demande, un support d’information doit créer la différence.
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Le journaliste est détenteur : d’un savoir, de jugements à partir desquels il organise son questionnement, et d’un savoir-faire, d’un ensemble de règles de production qui lui permet d’assurer une mise en forme journalistique repérable par tous.
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3. Les caractéristiques du discours journalistique La révélation (désignation plutôt qu’explication, dévoilement d’intérêts cachés) ; La force de l’exemple (restitution partielle de l’actualité, exemplarité de l’exemple) ; La scénarisation (mise en récit, personnages) ; La dramatisation (titres, choix des sujets, traitement de l’information...) ; La schématisation (oppositions binaires).
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