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Publié parLucie Denis Modifié depuis plus de 8 années
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LA FORÊT GUYANAISE, DE L'ENFER VERT À L'ÉDEN ÉCOLOGIQUE André CALMON
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La Guyane a longtemps été perçue à travers des mythes, tel celui de Manoa d'El Dorado, fabuleuse cité sur les bords du lac Parimé, cachée dans l'écrin de la forêt. L'échec retentissant d'une tentative de peuplement en 1763 (10 000 morts) bouleversa totalement l'image de la Guyane qui devint désormais un « enfer vert », avec sa forêt oppressante, dévoreuse d'hommes. Les « grands bois », tiré de J. Crevaux, Voyages dans l'Amérique du Sud, 1883 Carte de Manesson Mallet (1683) 1 - Mythes et réalités De la légende dorée à la légende noire
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1 - Mythes et réalités Un espace de vie au quotidien Village amérindien de Camopi Source : http://www.guyane-guide.com Enfants amérindiens Photo : PAG Piroguiers businenge Photo : A. LÉVEILLÉ Le milieu forestier, dont les cours d'eau sont les voies de communication, est avant tout un espace de vie pour les groupes amérindiens ainsi que les communautés de Businenge, descendants d'esclaves fugitifs qui avaient trouvé refuge dans les forêts de l'intérieur.
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2 - Nature et exploitation Un écosystème complexe, riche mais fragile Structure de la forêt primaire Sous-bois Photo : PAGCanopée Photo : I. BONJOUR Aspects de la forêt Forêt ripicole Photo : I.BONJOUR
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La forêt de terre ferme présente une densité et une diversité floristique remarquables (200 à 300 arbres à l'hectare, de 120 à 160 espèces). Du fait de la course à la lumière, les fûts des arbres sont élancés, souvent pourvus à la base de contreforts. Par son appartenance à l'ensemble amazonien, la Guyane abrite un patrimoine faunistique très diversifié, avec par exemple 188 espèces e mammifères, 740 d'oiseaux, 350 000 d'insectes connus. Singe capucin Source : http :/www.guyane-guide.com Tapir (Maïpouri) Source : http://www.guyane-guide.com Coq de roche Photo : PAG
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Scierie Photo : I. BONJOUR Exploitation forestière Photo : I. BONJOUR
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La forêt ombrophile couvre 8 millions d'hectares (95 % du territoire). Des contraintes limitent le potentiel exploitable : faible densité des essences recherchées, récolte en saison sèche, relief accidenté, desserte routière embryonnaire. Le taux de prélèvement est de 2 à 4 arbres abattus par hectare, principalement pour alimenter le marché local de la construction. Plus de 60 essences sont exploitées mais trois d'entre elles (angélique, gonfolo, grignon) représentent 75 % de la production.
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Depuis les années 1980, la Guyane connaît un net regain de l'activité et de la production aurifères (plus de trois tonnes déclarées en 2007, contre 100 kg en 1980), lié à la forte progression du cours de l'or. L'orpaillage entraîne la déforestation de plusieurs milliers d'hectares et aussi la pollution des cours d'eau par le mercure. Mais c'est surtout la destruction de la couche superficielle qui rend difficile la reconquête des sols stériles par la végétation.
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Vers le parc amazonien Protection et valorisation : des logiques antagonistes ? Depuis les années 1990, un ensemble d'outils de protection a été constitué, dont la mise en place controversée d'un parc national, le Parc amazonien de Guyane. Créé en 2007, il s'étend sur 3,4 millions d'hectares, dont 2 pour le coeur du parc. Les populations qui vivent traditionnellement de la forêt y bénéficient de droits d'usage collectifs. Le principal problème réside dans la pratique de l'orpaillage clandestin.
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