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Publié parDiane Malo Modifié depuis plus de 8 années
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La signification symbolique de certains fossiles découverts dans l’Epigravettien de Poiana Cireşului-Piatra Neamţ, Roumanie
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Position géographique de l’Habitat de Poiana Cireşului de Piatra Neamţ.
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L’habitat de Poiana Cireşului est situé sur le bord droit de la Vallée de la Bistriţa, à la confluence avec le ruisseau Doamnei, dans la zone de sud-ouest de la ville de Piatra Neamţ dans le département de Neamţ (Roumanie).
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L’habitat de Poiana Cireşului
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Images en la période des fouilles archéologiques à Poiana Cireşului
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Matériaux lithiques dans un couche Gravettien de Poiana Cireşului
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Le matériel ostéologique est très riche, à predominance des restes osseux de Rangifer tarandus. L’étude de ce matériel a conduit à l’identification de certains objets d’art mobilier, uniques pour le Paléolithique sur le territoire de la Roumanie.
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L’ocre en le couche Epigravettien de Poiana Cireşului
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En ce qui concerne les artefacts réalisés sur matières dures animales (MDA), l’habitat de Poiana Ciresului-Piatra Neamt est, sans doute, le plus important de Roumanie, à la fois par leur nombre, que par leur variété. Les armes sont représentées par trois pointes en ivoire et une en corne, les outils consistent en plusieurs burins, les éléments d’ornement sont assez variés, comme par exemple: dent de cerf perforée, canine de loup perforée, collier fait de douze coquilles perforées, et, dans la catégorie des matériaux indéterminables, sont inclues deux diaphyses avec incisions, un fragment d’os gravé, etc. Tous ces élements que nous venons de mentionner sont suffisamment révélateurs concernant les activités symboliques ou métaphysiques témoignant de l’imagination créatrice des communautés épigravetiennes de Poiana Cireşului. Leur capacité d’élaborer des systèmes de personnalisation se matérialise par la réalisation d’ornements diversifiés du point de vue morphologique : décorations à degré élevé de schématisation, moyens de communication entre les individus ou bien création de sons particuliers, gravures en quelque sorte similaires par style et forme sur des supports similaires qui peuvent suggérer des modalités de percevoir des cycles temporels, tout cela constituant des témoignages de la particularisation symbolique des sociétés respectives. Ce tableau des témoignages sur les capacités spirituelles des communautés gravettiennes et épigravettiennes de Poiana Cireşului-Piatra Neamţ allait être complété en 2003, lorsqu’on a découvert dans la section V, carré A-1, quatre coquilles bivalves fossilisées, attribuées alors à l’espèce Congeria sp. Quelques fossiles fait maintenant, aussi, l’objet de notre présentation.
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L’introduction de fossiles par les communautés paléolithiques dans leurs habitats a des racines profondes, les plus anciens témoignages en ce sens étant attribués à l’homme de Néandertal même. Voilà l’interprétation de A. Leroi-Gourhan (1964) concernant ces découvertes : « Au Moustérien, le nombre de manifestations susceptibles de se rattacher à la religion est très restreint... Dans la grotte de l’Hyène, à Arcy- sur-Cure... au Moustérien déjà très avancé, nous avons découvert un petit dépôt constitué par deux gros fossiles, un gastropode et un polypier sphéroïde, et par deux blocs de pyrite de fer en forme de sphères agglomérées... La situation de ces objets et leur provenance imposent qu’ils aient été apportés volontairement. Ces pièces constituent donc le premier témoignage, du moins à notre connaissance, qu’on ait de l’intérêt porté par l’homme aux formes insolites, c’est en quelque sorte l’introduction lointaine à l’art figuratif, mais plus encore c’est la première des formes rencontrées dans la nature et particulièrement de celles qui sont sorties du sein de la pierre ou de la terre. » (A. Leroi-Gourhan 1964). M. Otte, représentant d’une autre génération, s’approprie les interprétations de A. Leroi-Gourhan et actualise l’hypothèse des « objets » étrangers récoltés et transportés par l’homme de Néandertal qui leur confère, malgré leur aspect apparemment non-utilitaire, une valeur symbolique. « Les produits naturels jouent alors le rôle intermediaire entre le psychisme et la nature, et l’acte créateur est réduit au choix de ces éléments investis désormais d’une valeur humaine. Parmi eux, les fossiles jettent le pont entre le minéral dont ils sont constitués et l’animal dont ils sont l’empreinte, la trace c’est-à- dire l’image. » (M. Otte 1996). 1
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Depuis lors, des découvertes similaires aussi anciennes n’ont plus vraiment été faites, peut-être à l’exception d’une coquille bivalve attribuée du point de vue géologique à l’étage Maastrichtien- Paléocène (l’espèce Glyptoactis (Baluchicardia) sp.) et récupérée en 1991 d’entre les matériaux lithiques résultés à la suite de fouilles plus anciennes de la couche inférieure du gisement moustérien de Chez-Pourré-Chez-Comte (Correze), attribuée à un Moustérien de tradition charentienne d’aspect évolué (V. Lhomme, Freneix 1993). F. Bordes donne un caractère actuel à deux fossiles de coquillages récupérées de la grotte Combe- Grenal (Dordogne). Le premier est un Rhynchonellidae (Teraebratulina) livré par une couche contemporaine de la période glaciaire Riss et attribué à un Acheuléen méridional évolué, et le deuxième appartient à l’espèce Zeillerinae (Terebratulina) et a été récupéré d’un niveau attribué à une industrie moustérienne du type Quina. Les fossiles proviennent de dépôts attribués au Crétacé supérieur (P. Y. Demars 1992).
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C’est peut-être justement pour ces raisons que la récente découverte d’une coquille de bivalve dans le niveau moustérien de la grotte Bordul Mare de Ohaba Ponor (Roumanie) devient aseez intéressante. L’étude géologique et les implications archéologiques de cette découverte seront finalisées dans l’avenir proche. Hormis le fait en soi et l’insolite de la situation de découvrir de tels fossiles qui certainement n’auraient pas pu arriver dans l’habitat respectif qu’à la suite d’un acte de volonté de certains membres de la société respective, nous devons mentionner dès le début que par leur forme ces fossiles suggèrent de manière frappante la vulve tellement souvent invoquée dans l’art rupestre du Paléolithique supérieur de l’ouest de l’Europe en tant que symbole féminin.
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En Roumanie, on n’a pas eu d’autres découvertes de fossiles apportées par les communautés gravettiennes dans leurs habitats, excepté les quatre fossiles découverts dans le niveau épigravettien de Poiana Cireşului-Piatra Neamţ, datés entre 20.020 ± 110 [Beta 224.156(AMS)] et 20.076 [ER 9.965(AMS)] B.P. A la suite d’une méticuleuse étude paléontologique, ils ont été attribués à l’espèce Congeria sp. aff. Congeria (Mytilopsis) subcarinata subcarinata (Deshayes, 1838). Pour éloigner toute confusion, nous mentionnons que les quatre fossiles attribués à l’espèce ci-dessus sont les mêmes que ceux présentés dans les études jusqu’à présent sous la dénomination générique de Congeria (M. Cârciumaru et al., 2002-2003; 2003; 2004; M. Mărgărit, 2008). Pour cela, nous considérons utile la description de la morphologie de l’espèce, son occurence, etc. Tel étant le cas, les quatre fossiles peuvent être définis de la manière suivante: Class Bivalvia Subclass Heterodonta Neumayr, 1884 Oder Veneroida H. Adams & A. Adams, 1856 Superfamily Dreissenacea Gray, 1840 Family Dreissenidae Gray, 1840 Genus Congeria Partsch, 1835 Congeria sp. aff. Congeria (Mytilopsis) subcarinata subcarinata (Deshayes, 1838)
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Occurrence Cette espèce apparaît avec une grande fréquence dans les dépôts pontiens moyens et tardifs (du Portaferrien et du Bosphorien) du bassin Dacique et Euxinique ; rarement, ce taxon apparaît aussi dans les dépôts Pannoniens du sud-ouest de la Roumanie (la zone de Banat) (Papaianopol, 1990). Le plus probablement, les exemplaires fossiles étudiés proviennent de dépôts du Pontien moyen-supérieur. En ce sens, il faut mentionner que les dépôts pontiens à faune similaire n’affleurent pas au nord et au sud dans une zone d’environ 100 km. Ils sont rencontrés pourtant plus loin vers le sud, dans la zone de courbure des Monts Carpates, à partir approximativement d’une ligne qui lierait les villes Oneşti et Bârlad. A l’ouest de Piatra Neamţ, de tels dépôts se trouvent en delà de la zone montagneuse, sur le côté est du Bassin de la Transylvanie, où affleurent les dépôts du Pannonien. En guise de conclusion, les fossiles de Congeria sp. aff. Congeria (Mytilopsis) subcarinata subcarinata ont leur origine à des distances d’au minimum 100 km distance par rapport au site de Poiana Cireşului-Piatra Neamţ. Ils ont éte soit obtenus par les membres de la communauté épigravettienne directement d’un affleurement de la zone de courbure des Carpates, soit par échange avec d’autres communautés originaires des régions où ces fossiles affleuraient. Dans l’étape actuelle des recherches il ne faut pas éloigner complètement une possible origine des fossiles respectifs dans l’ouest, sur le côté est du Bassin de la Transylvanie, où les couches du Pannonien affleurent abondamment. Quel que soit le cas, le témoignage apporté par l’étude des fossiles de Congeria sp. aff. Congeria (Mytilopsis) subcarinata subcarinata concernant la mobilité des communautés épigravettiennes de Poiana Cireşului-Piatra Neamţ reste remarquable.
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L’occurence des fossiles de l’espèce Congeria sp. aff. Congeria (Mytilopsis) subcarinata subcarinata. Le cercle marque l’aire, sur un rayon de 100 km autour de l’habitat de Poiana Cireşului, où le fossile ne peut pas aparaître dans des structures naturelles, et la ligne avec flèche suggère la région où il y a des affleurements avec les couches dans lesquelles cette espèce est présente.
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1 Hormis le fait en soi et l’insolite de la situation de découvrir de tels fossiles qui certainement n’auraient pas pu arriver dans l’habitat respectif qu’à la suite d’un acte de volonté de certains membres de la société respective, nous devons mentionner dès le début que par leur forme ces fossiles suggèrent de manière frappante la vulve tellement souvent invoquée dans l’art rupestre du Paléolithique supérieur de l’ouest de l’Europe en tant que symbole féminin.
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10 11 12 13 Bien que nous ne nous sommes pas proposés de faire un inventaire des innombrables sites où le signe de la vulve est très répandu et sa signification est toujours associée au symbole féminin, nous voulons évoquer seulement quelques exemples révélateurs en ce sens : les gravures de signes vulvaires de la grotte La Ferrassie, où celles incisées dans le sol de la grotte Bedeilhac, les dessins de vulves trouvés sur les parois de la grotte Tito Bustillo, l’abri Cellier etc. Représentations de vulves dans l’art rupestre et mobilier du Paléolithique supérieur en Europe. 1-8 divers types de vulves de l’art rupestre ouest européen (1-7 Périgord, 8 Pyrénées); 9 motif vulvaire dans l’art mobilier de Kostenki; 10-12 vulves gravées sur des blocs de pierre (10-11 La Ferrassie; 12 l’abri Cellier); 13 vulves rupestres paintes sur un paroi de la grotte Tito Bustillo (1-10; 12 d’après A. Leroi-Gourhan, 1965; 11; 13 d’après D. Vialou, 1991).
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2 Concernant l’interpretation du sens et du rôle de certaines coquilles bivalves découvertes dans les habitats du Paléolithique supérieur nous considérons utile de réitérer quelques uns des principes énoncés de manière très pertinente par D. Vialou : « Formes naturelles et formes symboliques se confondent dans ces objets exceptionnels comme dans un redoublement de sens unissant la nature à l’oeuvre. Dans les cas de ramassage de véritables fossiles, c’est la portée symbolique de l’objet naturel qui est, par choix délibéré, introduite dans l’habitat et investie de signification.... La fascination pour des coquilles suggérant fortement une imagerie sexuelle, particulièrement génitale, est un des caractères les plus marqués de quantité de parures... d’un côté, les coquilles allongées tubulaires, comme les dentales, évoquant avec quelque imperfection des phalus, de l’autre des coquilles ovales à fente longitudinale... illustrant explicitement des vulves... le symbolisme sexuel qui en émane fut considéré indépendamment de leur utilisation éventuelle comme parure, portée sur le corps ou les vêtements grâce à des liens... En d’autres termes, le sens symbolique de ces objets, sommairement aménagés après avoir été sélectivement recueillis, dérive du rapport en quelque sorte direct entre leurs formes naturelles et leurs fonctions de parure. » (Vialou, 1991).
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3 Les fossiles de Congeria sp. aff. Congeria (Mytilopsis) subcarinata subcarinata (Deshayes, 1838) n’ont pas été introduits dans l’habitat de Poiana Cireşului en tant qu’objets qui suscitaient, par leur forme, seulement la curiosité des hommes respectifs. La raison de leur ramassage se retrouve dans la signification suggérée de manière frappant par la forme des fossiles, vraiment bizarre, mais avec une forte connotation symbolique matérialisée par le message sexuel qu’ils suggèrent.
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4 Le but de l’intrduction des fossiles de Congeria sp. aff. Congeria (Mytilopsis) subcarinata subcarinata (Deshayes, 1838) par les membres de la communauté dans l’habitat de Poana Cireşului a une forte connotation dans le sens du symbolisme sexuel.
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La valeur symbolique des fossiles découverts dans le niveau épigravettien de Poiana Cireşului est accentuée par le fait qu’ils conservent sur leur surface d’évidentes traces d’ocre 1 2 5 34 67 8 9 10 11 Ocre sur la surface des fossiles de Congeria sp. aff. Congeria (Mytilopsis) subcarinata subcarinata [1 spécimen 1; 2-4 spécimen 2; 5-6 spécimen 3; 7-9 spécimen 4; traces d’ocre sur la surface d’où la crûte est tombée (10) et sur le revers de la crûte qui est entrée en contact avec la surface fossile du spécimen 2 (11)].
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L’observation de l’ocre sur leur surface a été possible grâce à la résolution particulière obtenue à l’aide du microscope digital VHX 600. Les traces d’ocre sont plus fréquentes sur la surface des fossiles qui ne sont pas couverts de la croûte de carbonate de calcium. Si nous avons en vue le fait que les quatre exemplaires de Congeria sp. aff. Congeria (Mytilopsis) subcarinata subcarinata ont été lavés, ce qui a conduit à la destruction des traces initiales d’ocre, nous pouvons espérer que l’ocre se conserve encore mieux sous cette croûte. Pour cela, nous allons essayer d’écarter cette croûte, probablement à l’aide d’ultrasons, pour mettre en évidence encore mieux la couche d’ocre. D’ailleurs, la confirmation de l’existence de l’ocre sous la croûte de carbonate de calcium nous l’avons déjà obtenue par un expériment préliminaire. L’enlevage mécanique d’une surface infime de croûte nous a permis d’observer la surface de contact de celle-ci avec le support du fossile. L’image obtenue au microscope nous a démontré la conservation de l’ocre à la fois sur la surface initiale du fossile et sur celle de la croûte avec laquelle il entrait en contact. Dans ces conditions, nous pouvons dire que le but de l’introduction des fossiles de Congeria sp. aff. Congeria (Mytilopsis) subcarinata subcarinata (Deshayes, 1838) par le membres de la communauté dans l’habitat de Poiana Cireşului a une forte connotation dans le sens du symbolisme sexuel. Leur forme tellement caractéristique suggère sans doute celle des vulves représentées dans les grottes ouest-européennes, avec toutes leurs implications de nature symbolique. Le fait que les fossiles ont cette forme tellement suggestive, allant souvent jusqu’à l’identité avec les représentations rupestres, et le fait qu’ils ont été découverts dans un habitat de plein air leur confère des significations similaires à ceux des grottes et, en quelque sorte, vu le manque du support représenté par les parois de la grotte, ils deviennent une projection similaire dans un autre environnement naturel, justement grâce à leur vocation symbolique.
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D’ailleur, le motif vulvaire dans le cadre de l’art mobilier de l’habitat de plein air de Kostenki 1 (Leroi-Gourhan 1965) est, à son tour, extrêmement révélateur. La similarité entre ce motif et celui suggéré par les fossiles de Congeria sp. aff. Congeria (Mytilopsis) subcarinata subcarinata (Deshayes, 1838) de Poiana Cireşului est frappante. Le fait est d’autant plus important que, cette fois-ci, les analogies sont faits entre deux habitats de plein air, situés sur des paliers chronologiques proches. Kostenki 1 1 2 34 Poiana Cireşului – Piatra Neamţ
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Leur existence dans cet habitat, lequel semble être un habitat saisonnier de chasse du renne, n’est pas un fait isolé, si nous avons en vue, à côté de la richesse et de la diversité du matériel lithique, celle des objets en os, beaucoup d’eux des véritables oeuvres d’art. Les fossiles de Congeria sp. aff. Congeria (Mytilopsis) subcarinata subcarinata (Deshayes, 1838) ne font que compléter l’image et l’ample tableau d’une spiritualité plénière, avec des significations majeures dans la vie de la communauté respective. Peut-être devrait-on dire que la diversité de tous ces témoignages dont nous disposons à présent n’aurait pas été possible sans l’application scrupuleuse et rigureuse d’une méthode de fouilles extrêmement attentive pendant tout le temps des campagnes de fouilles recommencées en 1998 dans l’habitat de Poiana Cireşului de Piatra Neamţ. Cela explique, d’ailleurs, l’inexistence de témoignages similaires à la suite des fouilles archéologiques antérieures, bien que souvent on a fouillé des surfaces considérables.
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