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Publié parSylvie Gaulin Modifié depuis plus de 8 années
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LES TROUBLES DU RYTHME LES ANTI-ARYTHMIQUES
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Mécanisme et classification des troubles du rythme
Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Les médicaments destinés à prévenir à traiter les troubles du rythme cardiaque Pharmacologie clinique/2009
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Les troubles du rythme cardiaque
constituent un ensemble de symptômes cliniques électrocardiographiques d'une très grande complexité - relevant d'une physiopathologie elle-même complexe Pharmacologie clinique/2009
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Les mécanismes des troubles du rythme cardiaque sont nombreux Leurs conséquences dépendent du contexte pathologique dans lequel ils surviennent mais peuvent mettre en jeu le pronostic vital Pharmacologie clinique/2009
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La suppression des troubles du rythme par les anti-arythmiques n’est pas cependant pas dénuée de risque: risque pro-arythmogène - en particulier Pharmacologie clinique/2009
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Mécanismes d’arythmies
Ralentissement de conduction Hyper automaticité + normale : catécholamines + anormale : surcharge calcique intra-cellulaire (ischémie, intoxication dogitalique) Raccourcissement de la période réfractaire (inhomogène) Pharmacologie clinique/2009
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Pronostic Les conséquences d’un trouble du rythme cardiaque Dépendent du: contexte dans lequel ils surviennent son fonction de leur localisation: auriculaire ventriculaire Pharmacologie clinique/2009
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Le principal risque associé à une fibrillation auriculaire la formation d’un caillot sa migration à l’origine d’une embolie cérébrale une tachycardie ou une fibrillation ventriculaire Pharmacologie clinique/2009
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Traitement Il est important de rassurer le patient La plupart des arythmies cardiaques sont asymptomatiques n'ont pas d'importance hémodynamique ou de signification pronostique mais, si le patient en devient conscient - elles peuvent être sources d'anxiété Pharmacologie clinique/2009
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Certains patients présentant des arythmies bénignes gardent ce sentiment de peur en dépit des explications rassurantes du médecin Un tt comportemental est souvent utile si ces conversations rassurantes n'ont aucun effet Pharmacologie clinique/2009
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Dans de rares cas un facteur favorisant peut être identifié et éliminé: p. ex. l'abus de caféine ou d'alcool Pharmacologie clinique/2009
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Traitement pharmacologique
le tt anti-arythmique pharmacologique est à la base du tt des plus importantes arythmies Il n'existe pas un médicament efficace pour toutes les arythmies tous présentent des limites quant à leur emploi sécurisé, et peuvent aggraver ou stimuler les arythmies (arythmogenèse, proarythmie) Le choix du médicament est difficile et se fait souvent par essais Pharmacologie clinique/2009
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Classification des Anti arythmiques
La classification électrophysiologique des antiarythmiques établie par Vaughan-Williams (1970) est la plus utilisée par: les cardiologues les pharmacologues Pharmacologie clinique/2009
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Classe I : bloqueurs des canaux Na rapides („stabilisateurs de membranes”) Classe II : bêta bloquants adrénergiques Classe III : substances prolongeant le potentiel d’action Classe IV : antagonistes calciques Pharmacologie clinique/2009
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Anti arythmiques de classe I
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Ces substances bloquent les canaux sodiques rapides Ce blocage a les conséquences suivantes : 1. ↓ vitesse de dépolarisation initiale du Potentiel d’action (PA) ↓ vitesse de propagation du PA arrêt des rentrées 2. seuil d’excitabilité Ralentissement ou arrêt des hyper-automatismes seuil de fibrillation Prévention de la fibrillation (auriculaire ou ventriculaire) 3. Prolongation de la période réfractaire effective (PRF) arrêt des rentrées Pharmacologie clinique/2009
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On a sous- classé les anti-arythmiques de classe I en trois groupes selon leur action sur la durée du potentiel d’action (en relation avec une action associée variable sur les canaux potassiques) Prolongation PA (Ia) : Quinidine et apparentés Raccourcissement PA (Ib) : Lidocaïne et Mexiletine Absence de modification (Ic) : Flécaïnide, Propafénone Pharmacologie clinique/2009
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Conséquences du blocage des canaux sodiques rapides
Risque d’induction d’arythmies de type torsade de pointes si hypokaliémie et bradycardie associées Effet inotrope négatif : ↓[ Nai ] (conséquences néfastes chez un insuffisant cardiaque) Pharmacologie clinique/2009
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Propriétés annexes Certains anti-arythmiques de classe I ont des propriétés annexes : Propriétés anti-cholinergiques Ex : disopyramide Propriétés bêta bloquantes Ex : propafénone Pharmacologie clinique/2009
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Toxicité extra cardiaque + neurologique → Ib (Xylocaïne – Lidocaïne) Pharmacologie clinique/2009
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Indications thérapeutiques des anti-arythmiques de classe I
Prévention des récidives de fibrillation auriculaire Traitement et prévention des arythmies supra-ventriculaires ou ventriculaires Limitation - par l’effet pro-arythmogène - par l’effet inotrope négatif Limitation pour certains - par les effets anti-cholinergiques - par la toxicité neurologique Pharmacologie clinique/2009
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Effets indésirables effet pro-arythmogène effet inotrope négatif effets anti-cholinergiques toxicité neurologique Pharmacologie clinique/2009
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Médicaments ayant principalement des propriétés de classe I a
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Quinidine et hydroxyquinidine
La quinidine est le prototype des antiarythmiques de la classe Ia. C’est alcaloïde extrait de l’écorce de quinquina c’est le d-isomère le l-isomère est la quinine - antipaludéen Pharmacologie clinique/2009
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Effets directs Automacitité : ralentissement de la dépolarisation spontanée des cellules pace-maker donc effet dépresseur de l’automaticité Pharmacologie clinique/2009
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Dépolarisation et conduction : diminution de la vitesse de dépolarisation myocardique donc diminution de la vitesse de conduction - à tous les étages du myocarde Pharmacologie clinique/2009
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Cet effet existe dans toutes les cellules myocardiques dont la dépolarisation correspond à l’activation des canaux sodiques rapides La diminution de la vitesse de dépolarisation cellulaire entraîne une diminution de la vitesse de conduction de l’excitation proportionnelle à la concentration de quinidine Pharmacologie clinique/2009
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Repolarisation : allongement de la phase de repolarisation auriculaire, nodale AV et ventriculaire par allongement du temps de réactivation des canaux sodiques membranaires blocage de canaux potassiques Pharmacologie clinique/2009
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Ces effets confèrent à la quinidine une activité sur les arythmies: supraventriculaires ventriculaires Pharmacologie clinique/2009
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Effets indirects Effets parasympatholytiques : aux doses thérapeutiques cet effet explique certains accélération de la fréquence cardiaque (effet équivalent à celui de l’atropine sur le pacemaker sinusal) Pharmacologie clinique/2009
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L’effet parasympatholytique peut être responsable: d’une accélération de la vitesse de conduction A-V (raccourcissement de l’espace PR de l’ECG) d’une diminution des périodes réfractaires du nœud A-V (accélération de la fréquence ventriculaire au cours de fibrillation et de flutter auriculaire) Pharmacologie clinique/2009
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Modifications de l’ECG
Effets variables sur la fréquence cardiaque : à faible dose chronotrope + à forte dose chronotrope - Allongement de PR (conduction A-V) et de QRS (conduction intraventriculaire) à fortes doses (allongement de l’intervalle HV sur l’ECG endocavitaire) Allongement de QT - repolarisation ventriculaire Pharmacologie clinique/2009
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Propriétés hémodynamiques
Vasodilatateur périphérique Effet inotrope négatif pour de fortes doses après injection intraveineuse de quinidine Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacocinétique Le principal métabolite chez l’homme est le 3-hydroxy-quinidine C’est un métabolite actif antiarythmique dont les concentrations peuvent atteindre 1/3 à ½ de la concentration de quinidine Pharmacologie clinique/2009
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Certains facteurs peuvent modifier la pharmacocinétique : L’insuffisance cardiaque: retarde la résorption intestinale diminue le volume de distribution augmente les concentrations plasmatiques L’insuffisance rénale retarde l’élimination Pharmacologie clinique/2009
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Indications médicament à spectre large est efficace: dans la suppression des ESV et des TV pour contrôler les tachycardies à QRS fins: le flutter la FA C'est un des médicaments en mesure de convertir la FA en rythme sinusal Pharmacologie clinique/2009
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Si une dose-test initiale de sulfate de quinidine est tolérée la posologie ultérieure per os est habituellement de 200 à 400 mg toutes les 4 à 6 h Pharmacologie clinique/2009
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Les concentrations plasmatiques cibles sont de 2 à 6 mg/ml La posologie doit être ajustée < de sorte que la durée du QRS soit < 140 ms (sauf en cas de bloc de branche préexistant) que QT soit < 550 ms Pharmacologie clinique/2009
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Interactions médicamenteuses
Phénobarbital : il peut induire l’hydroxylation hépatique de la quinidine et en accélérer la dégradation Pharmacologie clinique/2009
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Interaction quinidine-digoxine : la quinidine augmente la concentration plasmatique de digoxine en diminuant sa clairance rénale et non rénale et peut être responsable d’accidents de surdosage Pharmacologie clinique/2009
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En pratique il faut: diminuer les doses de digoxine de moitié surveiller la concentration plasmatique de digoxine dans les jours qui suivent le début de l’association quinidine-digoxine Pharmacologie clinique/2009
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Réactions indésirables - Toxicité
chez environ 30 % des patients Injection IV : risque d’hypotension artérielle et dépression myocardique (inotrope-) Per os - en traitement chronique : trouble de conduction : BAV, bloc de branche risque de torsade de pointe (sur bradycardie sinusale avec QT long) favorisé par l’hypokaliémie Pharmacologie clinique/2009
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Trouble digestifs : nausées vomissements diarrhée Allergie : rash cutané Effet arythmogène: majoration d’arythmies préexistantes ou apparition de nouvelles arythmies Pharmacologie clinique/2009
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de la fièvre une thrombopénie des troubles hépatiques La syncope due à la quinidine est: un effet idiosyncrasique non prévisible potentiellement dangereux provoqué par une torsade de pointe Pharmacologie clinique/2009
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La toxicité semble proportionnelle aux concentrations plasmatiques : concentration efficace : 2 à 5 μg/ml concentration toxique : plus de 9 μg/ml Pharmacologie clinique/2009
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Disopyramide Effets électrophysiologiques effets sur l’ECG voisins de ceux de la quinidine produit peu de modifications de la période réfractaire (PR) Effets anticholinergiques importants absence de modification accélération de la fréquence cardiaque Pharmacologie clinique/2009
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Dépression de la contractilité (plus que les autres antiarythmiques de classe Ia) Augmentation des résistances artérielles périphériques (majoration du risque de défaillance cardiaque) Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacocinétique Présence d’un métabolite actif (nordisopyramide) élimination urinaire sous forme inchangée à 60 % la posologie doit être réduite en cas d’insuffisance rénale Pharmacologie clinique/2009
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Effets indésirables Apparition ou décompensation d’une insuffisance cardiaque Effets arythmogènes Effets anticholinergiques: rétention urinaire glaucome sécheresse de la bouche troubles de l'accommodation constipation Pharmacologie clinique/2009
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Posologie Les concentrations plasmatiques cibles sont de 3 à 6 mg/ml La dose orale est habituellement de 100 à 150 mg toutes les 6 h La forme parentérale - comprend une dose initiale IV de 1,5 mg/kg administrée en au moins 5 min suivie d'une perfusion IV de 0,4 mg/kg/h Pharmacologie clinique/2009
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Le procaïnamide a un effet bien moindre que la quinidine sur la période réfractaire Le métabolite principal, N-acétylprocaïnamide a aussi des effets anti-arythmiques contribue: à l'efficacité à la toxicité du procaïnamide Pharmacologie clinique/2009
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Posologie avec précaution I.V. à la dose de 100 mg pendant 1 à 2 min puis à nouveau toutes les 5 min jusqu'à une dose totale max de 600 mg (rarement jusqu'à 1 g) sous surveillance PA et ECG Pharmacologie clinique/2009
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L'administration orale de procaïnamide (a un temps d'élimination court t 4 h) nécessitant soit une prise fréquente soit l'utilisation de préparations à effet retard Les posologies orales habituelles sont de 250 à 625 mg (rarement jusqu'à 1 g) toutes les 3 à 4 h Pharmacologie clinique/2009
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Effets indésirables l'élargissement du QRS de 25 % la prolongation de QT à 550 ms suggèrent une intoxication Presque tous les patients en tt prolongé (> 12 mois) développent des anomalies sérologiques - notamment un test positif aux facteurs antinucléaires jusqu'à 40 % d'entre eux présentent des symptômes et des signes d'hypersensibilité: arthralgie fièvre épanchements pleuraux Pharmacologie clinique/2009
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Médicaments ayant principalement des propriétés de classe I b
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Lidocaïne (Xylocaïne)
Anesthésique local est le prototype des antiarythmiques de classe I b Pharmacologie clinique/2009
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Effets électrophysiologiques
Diminution de l’automaticité au niveau des pacemakers ventriculaires des cellules de Purkinje La fonction sinusale est habituellement peu modifiée - aux doses thérapeutiques Pharmacologie clinique/2009
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Diminution de vitesse dans les cellules de Purkinje dépend de la concentration du médicament Aux doses thérapeutiques pas de modification de la conduction dans le système His-Purkinje Pharmacologie clinique/2009
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Diminution de la durée de la repolarisation des cellules de Purkinje entraînant une synchronisation de la repolarisation ventriculaire Modification ECG : pas de changement de PR et QRS raccourcissement de QT Pharmacologie clinique/2009
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A forte concentration effet inotrope négatif vasodilatateur artériel Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacocinétique effet de premier passage hépatique (80%) l’utilisation exclusive des voies parentérales (IM ou IV) Pharmacologie clinique/2009
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Cinétique : après une injection intraveineuse La distribution est rapide (demi-vie de distribution 8 à 10 min) avec passage dans le myocarde - donc action rapide L’élimination (foie, reins) est responsable d’une demi-vie courte : 2h Pharmacologie clinique/2009
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Modification pharmacocinétiques
L’insuffisance cardiaque entraîne: une augmentation des concentration plasmatiques de lidocaïne - par diminution du volume de distribution une diminution de sa clairance hépatique -proportionnellement à la diminution du débit sanguin hépatique Pharmacologie clinique/2009
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L’insuffisance hépatique prolonge la demi-vie d’élimination de la lidocaïne Dans les 2 cas les doses de lidocaïne doivent être diminuées de moitié les concentrations plasmatiques régulièrement mesurées Pharmacologie clinique/2009
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Indications Lidocaïne peut supprimer les arythmies ventriculaires qui compliquent l'IDM (ESV, TV) peut réduire l'incidence de la FV primitive si elle est administrée préventivement à la phase précoce de l'IDM Pharmacologie clinique/2009
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Interactions médicamenteuses
Les bêta bloquants particulièrement le propranolol augmentent les concentrations plasmatiques de lidocaïne diminuent sa clairance hépatique Pharmacologie clinique/2009
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Toxicité SNC – en fonction de concentrations : agitation tremblements convulsions arrêt respiratoire Pharmacologie clinique/2009
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Des vertiges/une somnolence un état confusionnel des paresthésies peuvent apparaître en cas d'administration trop rapide Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Effet inotrope négatif à forte dose - associé à la dépression centrale : chute de PA - agravée par un vasodilatateur artériel chute du débit cardiaque Bradycardie, arrêt sinusal Risque majorés chez les sujet âgé (diminuer les doses) Pharmacologie clinique/2009
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Concentrations plasmatiques efficaces : 2 à 6 μg/ml potentiellement toxiques : 9 μg/ml Pharmacologie clinique/2009
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Posologie La posologie habituelle est de 100 mg IV en 2 min suivie de 50 mg IV 5 min plus tard si l'arythmie n'a pas cédé Une perfusion de 4 mg/min (2 mg/min chez les patients > 65 ans) doit alors être commencée Si elle continue pendant > 12 h, des niveaux toxiques peuvent être atteints Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Le tt associé par des b-bloquants augmente le risque d'intoxication la dose de lidocaïne doit être réduite de moitié Pharmacologie clinique/2009
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Mexillétine un analogue de la lidocaïne a une action électrophysiologique similaire mais peu ou pas de métabolisme hépatique de premier passage Pharmacologie clinique/2009
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Le mexilétine peut supprimer les arythmies ventriculaires symptomatiques - les TV mais a peu ou pas de rôle dans le tt des arythmies à QRS fin (supraventriculaires) Pharmacologie clinique/2009
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Posologie La posologie orale est de 200 à 250 mg toutes les 8 h Une préparation retard peut être administrée, à la dose de 360 mg toutes les 12 h Une préparation IV est compliquée par le grand volume de diffusion de la mexilétine Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Une dose initiale IV de 2 mg/kg administrée à une vitesse de 25 mg/min doit être suivie d'une perfusion de 250 mg en 1 h d'une perfusion de 250 mg au cours des 2 h suivantes enfin d'une perfusion d'entretien de 0,5 mg/min Pharmacologie clinique/2009
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Effets indésirables : tremblements nausées Déprime peut la contractilité cardiaque La préparation retard (si disponible) est mieux tolérée Pharmacologie clinique/2009
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La tocaïnide un autre analogue de la lidocaïne avec peu ou pas de métabolisme hépatique de premier passage Jusqu'à 750 mg de préparations IV sont perfusables en 30 min Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Il est possible d'administrer la tocaïnide IV en continu (à la dose de 1 200 mg en 24 h) mais il est recommandé de recourir rapidement à des préparations orales Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
La cinétique de la tocaïnide et ses indications sont semblables à celles de la mexilétine mais des effets indésirables importants l'agranulocytose sont plus probables Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Diphénylhydantoïne Elle n’est pas utilisée pratiquement que dans les arythmies des intoxications digitaliques jusqu'à l'apparition de nouveaux médicaments la diminution du risque toxique de la digoxine (qui peut être mieux traitée par les Ac anti-digoxine) Pharmacologie clinique/2009
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Ses effets indésirables: l'hyperplasie gingivale les dyscrasies sanguines Pharmacologie clinique/2009
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Médicaments ayant principalement des propriétés de classe I c
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Les médicaments de la classe Ic sont parmi les anti-arythmiques les plus puissants mais ont été associés à d'importants risques proarythmogènes de dépression de la contractilité cardiaque Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Ces effets sont peu fréquents chez les patients dont le coeur est hémodynamiquement normal (p. ex. syndrome de WPW) mais constituent un danger important chez les patients ayant des atteintes cardiaques étendues sujets à des tachyarythmies ventriculaires potentiellement fatales Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Les médicaments de classe Ic ne sont utilisés chez ces derniers patients que lorsque leurs arythmies se sont avérées insensibles à d'autres tt Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
On a démontré que les médicaments de classe Ic sont efficaces pour la cardioversion pharmacologique de la FA pour la prévention des crises de FA Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Ces indications constituent le contexte clinique dans lequel ces médicaments sont le plus fréquemment utilisés surtout parce que: dans ce contexte le risque proarythmique semble être relativement bas Pharmacologie clinique/2009
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Flécaïnide Prototype des antiarythmiques de la sous-classe Ic déprime de manière importante: le courant sodique la conduction dans le tissu myocardique et les fibres de Purkinje Pharmacologie clinique/2009
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Le flecaïnide déprime légèrement la fonction sinusale augmente le seuil de stimulation ventriculaire - l’intensité du courant nécessaire à engendrer un potentiel d’action propagé dans le ventricule Il a des effets inotropes négatifs cliniquement importants Pharmacologie clinique/2009
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La prescription de flécaïnide chez l’homme est associée à un allongement des intervalles PR et QRS - à doses thérapeutiques Pharmacologie clinique/2009
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La flécaïnide peut supprimer les ESV les TV symptomatiques les tachycardies réciproques du syndrome de WPW Pharmacologie clinique/2009
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Effets indésirables Comparables à ceux des autres antiarythmiques de classe I ils sont dominés par les effets: inotropes négatifs arythmogènes Pharmacologie clinique/2009
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Tant la flécaïnide que l'encaïnide ont été associés à une mortalité élevée (probablement de nature arythmogène) dans le tt des ESV asymptomatiques ou peu symptomatiques - secondaires à un IDM Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Le médicament est généralement bien toléré: une vision trouble des paresthésies Une prolongation de QRS de > 25 % est le signe d'une intoxication Pharmacologie clinique/2009
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Posologie per os à la dose de 100 mg toutes les 8 ou 12 h Une préparation parentérale est administrée à la dose initiale IV de 150 mg en 10 min Pharmacologie clinique/2009
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Propafénone Elles sont proches de celles du flécaïnide La propafénone a en outre des propriétés bêta bloquantes cliniquement décelables en particulier chez les „métaboliseurs lents” de la débrisoquine Pharmacologie clinique/2009
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Son principal métabolite la 5-hydroxypropafénone a également des propriétés de classe I mais est dépourvu d’effet bêta bloquants Pharmacologie clinique/2009
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Effets indésirables Proche de ceux de la flécaïnide Pharmacologie clinique/2009
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Posologie est simple à 900 mg/j en doses fractionnées Les doses initiales doivent être faibles (150 mg, 3 fois/j) les augmentations ne doivent pas dépasser 50 % de la dose antérieure L'administration de doses uniques de 450 mg ou 600 mg per os ont été utilisées pour la cardioversion pharmacologique de la FA Pharmacologie clinique/2009
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Anti arythmiques de classe II
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Les médicaments de classes II (b-bloquants) seraient les médicaments disponibles les moins toxiques et les plus puissants leur effet anti-arythmique - est souvent surestimé Bien qu'un nombre relativement réduit d'arythmies soit provoqué en premier lieu par une hyperactivité sympathique la plupart d'entre elles sont modulées par le tonus végétatif Pharmacologie clinique/2009
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Ce groupe est représenté par les bêta bloquants Action anti arythmique par action antagoniste de la stimulation bêta-adrénergique Stimulation bêta adrénergique : [Cai] automaticité sinusale automaticité normale des fibres de Purkinje automaticité anormale (surcharge calcique) vitesse de conduction AV ↓ seuil d’ecitabilité ↓ période réfractaire effet pro -arythmogène ↓ durée du pA Pharmacologie clinique/2009
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Intérêt thérapeutique des bêta bloquants
Ralentissement de la fréquence ventriculaire au cours de la FA Prévention des arythmies ventriculaires graves favorisées par la stimulation sympathique Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Ischémie En post infarctus Insuffisance cardiaque Sont plus actifs sur les arythmies supra-ventriculaires (auriculaires et jonctionnelles) Pharmacologie clinique/2009
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Les bêta-bloquants ont une faible efficacité dans les tests anti-arythmiques conventionnels (p. ex. suppression des ESV) mais ils élèvent le seuil de FV et peuvent efficacement prévenir les FV Pharmacologie clinique/2009
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Les β-bloquants sont β -1sélectifs ou non sélectifs ils peuvent avoir une ASI sont lipophiles et hydrophiles Pharmacologie clinique/2009
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Ces différences semblent avoir peu de rapport avec l'effet anti-arythmique - bien que l'ASI puisse réduire l'effet anti-arythmique En général, les β-bloquants sont bien tolérés mais peuvent déprimer la fonction du VG, notamment s'ils sont administrés à des doses anti-arythmiques Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Ils sont contre-indiqués dans les maladies bronchospastiques des voies respiratoires doivent être utilisés avec précaution dans d'autres types de maladies pulmonaires Pharmacologie clinique/2009
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Effets indésirables des troubles digestifs des insomnies des cauchemars La fatigue est fréquente en début de tt mais rarement persistante Pharmacologie clinique/2009
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Anti arythmiques de classe III
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Pharmacologie clinique/2009
Les médicaments de la classe III agissent sur les canaux du K pour modifier la phase en plateau du potentiel d'action augmenter la période réfractaire La vitesse de conduction est peu affectée - la fréquence de décharge des foyers automatiques est réduite Ces médicaments peuvent être proarythmiques Pharmacologie clinique/2009
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L'amiodarone Substances prolongent la durée du PA Le chef de file de cette catégorie de substances est l’amiodarone (cordarone) - substance iodée C’est un anti arythmique d’efficacité démontrée vis-à-vis des différents troubles du rythme ventriculaire et supra-ventriculaires Pharmacologie clinique/2009
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Cette action anti arythmique a permis de réduire la mortalité suspectée d’origine rythmique sans réduire la mortalité globale chez les patients après un infarctus du myocarde chez les patients insuffisants cardiaques Pharmacologie clinique/2009
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Propriétés pharmacodynamiques
L’amiodarone possède plusieurs propriétés Le blocage des canaux potassiques explique la prolongation de la durée du PA Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
bloque également partiellement les canaux sodiques Ces deux actions rendent compte de la prolongation de la période réfractaire Pharmacologie clinique/2009
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Elle ralentit l’automatisme sinusal freine la conduction auriculo-ventriculaire Elle se comporte enfin comme un antagoniste non compétitif des récepteurs bêta adrénergiques Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
L’amiodarone modifie l’aspect de l’ECG : ↓ fréquence sinusale PR QT aplatissent des ondes T Son efficacité anti arythmique a été largement démontrée à l’étage auriculaire et ventriculaire Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
L'intoxication cardiovasculaire est rare L'amiodarone est trop toxique pour une utilisation à long terme sauf dans le cas des arythmies graves: les arythmies à complexes fins qui ne répondent pas à un autre tt celles qui sont à l'origine d'un taux de morbidité élevé Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Effets indésirables Effets dépendants de la dose Dysthyroïdie (hyper, ou hypothyroïdie) en rapport avec les fortes concentration en iode de la molécule Dépôts cornéens - doses supérieures ou égale à 200 mg/j, sans diminution de l’acuité visuelle, régressant lentement mais constamment à l’arrêt du traitement Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Pigmentation cutanée (pigmentation brunâtre du visage et des mains) – toujours réversibles, non reliés à la dose Phénomènes de photo sensibilisation Neuropathie périphérique Troubles de la diffusion alvéolo-capillaire risque de fibrose pulmonaire (avec opacité radiologique et signes fonctionnels) Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Elévation des transaminases aux fortes doses (>600 mg/j) Bradycardie sinusale Effet pro arythmogène (torsade de pointe) Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Effets indépendant de la dose Dysthyroïdie de type hyper ou hypothyroïdie (par apport d’iode) Neuropathie périphérique Fibrose pulmonaire Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Jusqu'à 5 % des patients traités pendant > 5 ans la fibrose pulmonaire peut être fatale Des tests réguliers de la fonction pulmonaire peuvent déceler la fibrose précocement et permettre l'interruption de l'amiodarone Pharmacologie clinique/2009
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Indications thérapeutiques
Prévention des récidives de fibrillation auriculaire Traitement et prévention des troubles du rythme ventriculaires (extrasystoles, tachycardies) Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Posologie dose orale d'attaque de 600 à 1 200 mg/j pendant 7 à 10 j a été recommandée mais il n'est pas prouvé que cela permette une efficacité plus rapide Les doses orales d'entretien doivent être du minimum nécessaire pour contrôler les arythmies, idéalement moins de 200 mg/j Pour les arythmies potentiellement fatales, l'amiodarone doit être administrée IV à la dose de 3 à 7,5 mg/kg en 1 h Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Le dosage de l'amiodarone sérique n'a pas été étudié de manière approfondie La prudence est nécessaire L'ECG doit être monitoré continuellement dès qu'il y a un risque d'induire un bloc auriculoventriculaire Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Le sotalol racémique (d-l) a des propriétés qui tiennent tant de la classe II que de la classe III bien que des effets mesurables semblables à ceux de la classe III: prolongation de QT modification de la période réfractaire ils sont en grande partie masqués par les propriétés β-bloquantes Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Quasiment toute l'activité de la classe III est due à l'isomère d Le sotalol est administré per os à la dose de 80 à 160 mg toutes les 12 h Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Il déprime la performance du VG il est arythmogène Les contre-indications habituelles des b-bloquants s'appliquent au sotalol Dans les études conduites avec le d-sotalol - la mortalité était augmentée Seul le sotalol racémique est disponible pour l'utilisation clinique Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
L'ibutilide est un médicament de classe III (prolongeant la repolarisation) qui a fait ses preuves récemment qui diffère significativement de l'amiodarone et du sotalol Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Il exerce ses effets par l'activation d'un influx lent de Na plutôt qu'en bloquant le courant de sortie de K L'ibutilide peut mettre fin à la FA (avec un pourcentage de succès de 40 %) au flutter auriculaire (avec un pourcentage de succès de 65 %) Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Posologie L'ibutilide IV est prescrite à la dose de 1 mg en 10 min chez des patients pesant 60 kg à la dose de 0,01 mg/kg chez des patients pesant moins de 60 kg Une seconde dose identique à la première peut être administrée après 10 min, si la première dose s'avère inefficace Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
On observe une torsade de pointe chez 2 % des patients L'ibutilide doit être utilisée chez des patients monitorés par un personnel familiarisé avec le tt de la torsade de pointe Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Le brétylium a aussi des effets tenant de la classe II (antisympathiques) et de la classe III Il peut provoquer une hypotension marquée n'est indiqué que dans le tt des tachycardies ventriculaires réfractaires - potentiellement mortelles: TV intraitable FV récidivante Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Posologie habituellement efficace dans les 30 min après l'injection Les taux plasmatiques cibles sont de 1 à 1,5 mg/ml La dose IV initiale est de 5 mg/kg suivie par 1 à 2 mg/min en perfusion continue ses effets ventriculaires peuvent être retardés de 10 à 20 min Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
La dose initiale IM est de 5 à 10 mg/kg peut être répétée jusqu'à une dose totale de 30 mg/kg la dose d'entretien est de 5 mg/kg IM toutes les 6 à 8 h Pharmacologie clinique/2009
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Anti arythmiques de classe IV : les antagonistes calciques
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Pharmacologie clinique/2009
La nifédipine - comme les autres dihydropyridines est pratiquement dépourvue d'effets électrophysiologiques mais Le vérapamil et le diltiazem influencent l'électrophysiologie du noeud AV peuvent altérer celle des cellules ischémiques dépendantes du Ca Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Le vérapamil agit principalement sur le noeud AV en ralentissant la conduction Administré IV il a un rôle particulier dans le tt aigu des tachycardies à QRS fin qui impliquent le noeud AV Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Le taux de guérison rapporté approche 100 % pour des doses de 5 à 15 mg IV en 10 min Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
si le vérapamil est administré chez des patients en TV des effets secondaires importants dont: une FV une hypotension intraitable même la mort peuvent survenir Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Le vérapamil est contre-indiqué dans les tachycardies à QRS large Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
L'administration orale du vérapamil à la dose de 40 à 120 mg 3 fois/j est largement prescrite dans la prévention des arythmies son puissant métabolisme hépatique de premier passage peut limiter son utilité clinique Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Le diltiazem a un profil électrophysiologique semblable à celui du vérapamil il a un métabolisme hépatique de premier passage quasi inexistant mieux adapté à la prévention des arythmies chroniques Pharmacologie clinique/2009
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sont également utilisés
Des médicaments qui ne sont pas classés dans le tableau de Vaughan-Williams sont également utilisés Pharmacologie clinique/2009
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La digoxine raccourcit les périodes réfractaires auriculaires et ventriculaires prolonge la conduction dans le noeud AV Les objectifs de taux plasmatiques se situent entre 0,8 et 1,6 ng/ml Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Posologie Une partie ou l'intégralité de la dose digitalisante de 1 mg peut être administrée lentement IV sous surveillance ECG avec tout l'équipement de réanimation intensive disponible La dose orale d'entretien est de 0,125 à 0,25 mg/j, en fonction: du poids corporel de la fonction rénale Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Effets indésirables L'intoxication par la digoxine se manifeste par: une anorexie des nausées des vomissements souvent par des arythmies graves: ESV extrasystoles auriculaires tachycardie auriculaire paroxystique par bloc cardiaque du 2e ou du 3e degré Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Le tt de l'intoxication grave à la digoxine par les Ac anti-digoxine est plus sûr et plus logique que la prescription d'un médicament anti-arythmique dans d'autres situations, la suspension du tt pendant 48 h et sa reprise à des doses inférieures donne habituellement des résultats satisfaisants Pharmacologie clinique/2009
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Contre-indication chez les patients ayant une conduction antérograde par une voie accessoire (syndrome de WPW manifeste) - car en cas de FA, des réponses ventriculaires excessives peuvent survenir par facilitation de la voie accessoire Pharmacologie clinique/2009
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La digoxine peut être utilisée en prophylaxie chez les nouveau-nés et les enfants < 10 ans avec WPW Pharmacologie clinique/2009
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L'adénosine un nucléoside purinique qui agit par l'intermédiaire des récepteurs extracellulaires de l'adénosine pour ralentir ou stopper la conduction nodale AV Elle peut bloquer les arythmies qui impliquent le noeud AV Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
est peut-être plus sûre que le vérapamil dans cette utilisation du fait de sa durée d'action extrêmement courte Elle est rapidement métabolisée après administration Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Posologie La dose initiale est de 6 mg suivie d'une dose allant jusqu'à 12 mg IV rapide Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Effets indésirables Chez 30 à 60 % des patientes des effets secondaires transitoires: dyspnée douleur thoracique rash cutané L'adénosine peut induire un bronchospasme ne doit pas être utilisée chez les asthmatiques Pharmacologie clinique/2009
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Pharmacologie clinique/2009
Les stimulateurs cardiaques (pacemakers): antibradycardiques anti-tachycardiques Ablation par radio-fréquence (RF) Chirurgie Pharmacologie clinique/2009
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