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Trust Africa CLIMAT D’INVESTISSEMENT ET PERFORMANCE PRODUCTIVE DU SECTEUR PRIVE EN AFRIQUE DE L’OUEST 1 ANNUAL CONFERENCE ON REGIONAL INTEGRATION IN AFRICA.

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1 Trust Africa CLIMAT D’INVESTISSEMENT ET PERFORMANCE PRODUCTIVE DU SECTEUR PRIVE EN AFRIQUE DE L’OUEST 1 ANNUAL CONFERENCE ON REGIONAL INTEGRATION IN AFRICA (Abidjan, 4-5 July 2013)

2 Plan de la présentation 1. Motivations de l’étude 2. Objectifs de l’étude 3. Méthodologie 4. Résultats et implications de politique économique 5. Conclusion 2

3 1. Motivations  Le secteur privé en Afrique de l’Ouest offre le plus grand potentiel en matière de création d’emplois et de croissance (CEDEAO, 2010).  Il compte pour plus de 40% de l’emploi formel au sein des économies ouest-africaines (Ayyagari et al., 2003).  Son développement est au coeur des politiques visant à accélérer la croissance, réduire le chômage et la pauvreté dans les pays de l’ Afrique de l’Ouest. 3

4 1. Motivations  Les économies ouest-africaines souffrent du sous- développement de leurs secteurs privés.  Plusieurs rapports dont celui de la FOPAO (2011) et plus récemment, celui du Doing Business 2013 mettent l’accent sur le climat des affaires et de l’investissement comme un obstacle majeur au développement du secteur privé dans la région. 4

5 1. Motivations 5 PaysClassement Africain Doing Business 2013 Contribution du Secteur Privé au PIB (%) Maurice 1 er 94.81 Pays Classement Africain Doing Business 2013 Contribution du Secteur privé au PIB (%) Afrique du Sud 2 ème 97.48 Botswana 5 ème 94.43 Seize (16) pays de l’Afrique de l’Ouest Benin 42 ème 65.76 Liberia 25 ème 31.46 Burkina 28 ème 64.25 Mali 26 ème 58.91 Cap-vert 14 ème 90.69 Mauritanie 37 ème 71.62 Côte d’Ivoire 44 ème 72.62 Niger 43 ème 50.92 Gambie 24 ème 69.43 Nigeria 17 ème 63.63 Ghana 6 ème 71.21 Senegal 36 ème 84.62 Guinée 45 ème 74.47 Sierra Leone 20 ème 50.30 Guinée Bissau 46 ème 54.24 Togo 29 ème 56.37

6 1. Motivations  Une brève analyse comparée des pays ouest-africains et de trois pays-références en matière de climat des affaires suggère que le climat d’investissement joue un rôle indéniable dans l’amélioration des performances du secteur privé.  Quel est l’impact réel du climat des affaires sur les performances productive du secteur privé en Afrique de l’Ouest? 6

7 2. Objectifs de l’étude 2.1. Objectif principal Cette étude a pour objectif principal d’évaluer l’impact du climat d’investissement sur les performances productives du secteur privé en Afrique de l’Ouest. 2.2. Objectif spécifiques Plus spécifiquement, il s’agit: (i)d’estimer pour tous les pays de la CEDEAO, les indices d’efficacité de leurs secteurs privés; (ii)d’évaluer l’effet des variables décrivant le climat d’investissement sur les niveaux d’efficacité estimés. 7

8 3. Méthodologie 3.1. Le Modèle Une approche par les frontières de production stochastique est utilisée. Où Y it = Valeur ajoutée du secteur privé à prix constant; K it = Stock de capital du secteur privé à prix constant; L it = Nombre d’emplois effectifs dans le secteur privé; v it = Le terme d’erreur symétrique, indépendant et identiquement distribué suivant une loi normale de moyenne nulle ; u it = Variable aléatoire non négative représentant le terme d’inefficacité technique; Z it = vecteur des variables décrivant l’environnement des affaires. 8

9 3. Méthodologie 9 Production Y i *.. U i =inefficacité = Y i * - Y i.. Y i... Ressources  Indice d’inefficacité = U i = Y i * - Y i  Degré d’efficacité = Eff i = Y i / Y i *

10 3. Méthodologie 3.1. Le Modèle (suite) Le terme d’inefficacité technique est expliqué par un ensemble de facteurs socio-politiques, économiques et institutionnels, reflétant le climat des affaires comme suit:  Le modèle d’inefficacité 3.2. Procédure d’estimation Les paramètres des modèles de frontière et d’inefficacité sont estimés simultanément par la méthode du maximum de vraisemblance en utilisant le Logiciel Frontier Coelli 4.1. tt 10

11 3. Méthodologie 3.3. Les données 3.3.1. Source et description des données  Les variables de la frontière de production 11 VariableDescription des variablesSource Y it Valeur Ajoutée du secteur privé du pays i à t CNUCED K it Stock de Capital du secteur privé du pays i à t CNUCED L it Nombre de travailleurs du secteur privé WDI

12  Les variables décrivant le climat d’investissement 12 VariablesDescription des variablesSource Stab [0 ; 24] (Stabilité du gouvernement, conflits internes, tensions religieuse et ethnique) ICRG Cor [0 ; 6] Contrôle de la CorruptionICRG Adm [0 ; 4] Qualité de l’AdministrationICRG Cre Niveau de crédit accordé au secteur privé en (% du PIB)WDI Cel Taux de pénétration de la téléphonie mobile (nbre d’abon/100 hbts) WDI EduDurée moyenne de la scolarisation des adultesPNUD Dpte [0 ; 100]Droits de propriétéHeritage Foundation Faf [0; 100]Facilité de faire des affaires (création d’entreprise, l’obtention du permis de construire …) Heritage Foundation Fis [0 ; 100]Liberté fiscale (charges fiscales imposées sur le revenu individuel, le bénéfice des sociétés et la pression fiscale) Heritage Foundation Sec [0 ; 100]Sécurité physique des personnes et des biensEconomist Intelligence Unit Qrou [0;100]Qualité et disponibilité du réseau routierE.I.U Elec [0 ; 100]Maîtrise des Interruptions d’électricitéE.I.U

13 Résumé statistique des variables décrivant le climat des affaires 13

14 Résumé statistique des variables décrivant le climat des affaires 14

15 4. Résultats et Implications (1): Frontière de production des secteurs privés de la CEDEAO (2) : Estimation intégrant 3 pays de référence en termes de climat d’investissement (Af. du Sud, Botswana et Maurice) 15 (1) (2) Paramètres de la frontière de production Constante4.95***2.99*** Capital0.406***0.529*** Travail0.634***0.598*** Sigma-carré0.13624***0.10982*** Gamma0.82332***0.92713*** Log (V)-49.71-42.54 MOY. EFF.0.570.46

16 4. Résultats et Implications 16 Paramètres du modèle d’inefficacité technique (1)(2) Constante1.30093***1.53521*** Stabilité politique-0.03571*-0.07363*** Droit de propriété-0.00270.0075 Facilité de faire des affaires-0.001167***-0.00926*** Liberté Fiscale-0.001760.00392** Contrôle de la corruption-0.05899-0.16805*** Qualité de l’administration-0.17824***-0.19857*** Sécurité Physique0.02079***0.02094*** Crédit au secteur privé-0.01063-0.00788 Qualité du réseau routier-0.00334-0.00543** Maîtrise des Interruptions d’électricité -0.01835***-0.01575*** Télécommunication-0.00163-0.00013 Education0.13441***0.11065***

17 4. Résultats et Implications  Les déterminants de la performance productive du secteur privé en afrique de l’ouest  LA STABILITE POLITIQUE o La stabilité politique est indispensable à l’exercice des activités de production de biens et services par les entreprises privées. En effet, les investissements productifs du secteur privé ne peuvent être encouragés que dans un environnement politique stable.  LA FACILITE D’ENTREPRENDRE o Toutes les réglementations qui facilitent la pratique des affaires par la simplification des procédures, la réduction des coûts et des délais des formalités (liées aux permis d’entreprendre ou de construire,…) améliorent les performances productives du secteur privé.  LA QUALITE DE L’ADMINISTRATION o La performance du secteur privé dépend largement d’une administration publique qualifiée et efficace. Une telle administration réduit fortement les délais et les frais de production des actes administratifs et ainsi facilite et dynamise la pratique des affaires. 17

18  LE CONTRÔLE DE LA CORRUPTION o Une amélioration de la transparence et plus généralement des réformes anti-corruption comme mises en oeuvre dans les pays-références sont indispensables au fonctionnement optimal du secteur privé. La corruption entrave les opportunités d’exploiter pleinement le potentiel du secteur privé. (Coût de la corruption =10 à 25% des ressources engangées dans les initiatives privées).  LA SECURITE PHYSIQUE o Les entreprises privées seraient incitées à réaliser de meilleures combinaisons productives afin de s’ajuster à l’insécurité jusqu’à un certain seuil au delà duquel, elles en subissent les effets contre-productifs.  LA MAÎTRISE DES INTERRUPTIONS D’ELECTRICITE o L’énergie électrique accompagne le processus de production et comme toutes les infrastructures économiques de base, elle génère d’importantes économies externes et améliore les performances productives des firmes. Les déficiences dans ce secteur entravent la productivité des entreprises.  L’EDUCATION o L’éducation a une influence positve directe sur les capacités productives et doit être considérée comme un facteur dans la fonction de prodcution des secteurs privés. 18

19 5. Conclusion et recommandations Les résultats de cette étude montrent que la performance du secteur privé ouest-africain dépend largement du climat d’investissement dans lequel les entreprises évoluent. La lecture de ces résultats permet de faire des recommandations à quatre niveaux: (1) l’environnement politique ; (2) la relation gouvernement-entreprise; (3) les infrastructures économiques de base et (4) les ressources humaines. 19

20 5. Conclusion et recommandations 1. Améliorer les mécanismes de prévention et de résolution des conflits de manière à garantir un environnement politique stable. 2. Promouvoir toutes reformes tendant à moderniser et améliorer la qualité de l’administration et à lutter contre la corruption. Il est également nécessaire de réduire les délais et les coûts des procédures de création d’entreprise. 3. Améliorer les infrastructures de base notamment les infrastructures de production d’énergie qui sont des sources importantes d’économie externe pour le secteur privé. 4. Renforcer la qualification et la formation professionnelle des travailleurs destinés au secteur privé. 20

21 MERCI 21


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