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Publié parMichel Pageau Modifié depuis plus de 8 années
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L’apparition des maisons fortes
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Introduction Terme et catégorie médiévale Très nombreuses : une maison pour 2 ou 3 villages A l’origine de nombreux châteaux modernes…
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Définition : Habitat aristocratique, généralement seigneurial, capable de résister à un coup de main mais pas à une armée.
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Bibliographie Jean-Marie Pesez : « maison forte » de Villy-le-Moutiers Michel Bur (dir.), La maison forte au Moyen Age, 1984. Moi
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I. Apparition et développement des maisons fortes
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1. Méthodologie Difficulté de l’observation archéologique Mention de maison et mention de seigneurs Différencier le site et l’état
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2. Les prototypes de maisons fortes
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Pineuilh
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Charavine-Colletière
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XIIe s. : Bernard de Fontaine nait dans un « minora castra » 1168, Crimolois : « domus sicut aggeribus circumscripta est, proprius allodius ».
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3. L’expansion du phénomène (Voir la base de données)
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II. Les bâtisseurs de maisons fortes
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1. La thèse des milites castri Jean Richard, 1954 : les milites castri de Vergy deviennent milites de Boncourt.
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Nombreux milites n’ont pas de maisons fortes Quittent le château au XIIIe pour bâtir leur maison forte au XVe Va et vient entre les châteaux et les seigneuries foncières
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2. L’origine domaniale 1953, Georges Duby : Les propriétaires de maisons fortes vont faire leur service d’estage au château. Mais au XIIe s., il n’y a pas de maisons fortes…
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3. Une réalité complexe Quelques maisons bâties par des héritiers de milites castri
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Villers-la-Faye
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Exploitants depuis 1370
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3. Une réalité complexe Quelques maisons bâties par des héritiers de milites castri Quelques maisons fortes d’origine domaniale
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Boncour : la Berchère
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3. Une réalité complexe Quelques maisons bâties par des héritiers de milites castri Quelques maisons fortes d’origine domaniales Les premières maisons fortes sont bâties par le duc Puis par les grands lignages châtelains
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3. Une réalité complexe Peut-être lié à un éclatement de la famille souche, et à une valorisation du couple.
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III. Les formes de maisons fortes
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1. Au XIIIe s., la tour et la plate-forme Tours : nombreuses tours reprises en fief entre 1240 et 1260.
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1. Au XIII e s., la tour et la plate-forme Tours : nombreuses tours reprises en fief entre 1240 et 1260. Plate-forme fossoyée, avec palissades
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Beire-le-Châtel : la Chaume
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1. Au XIII e s., la tour et la plate-forme Tours : nombreuses tours reprises en fief entre 1240 et 1260. Plate-forme fossoyée, avec palissades Formes mixtes
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Tour de Turcey
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2. Evolution des formes défensives Tours : déclin, puis nouvelle vague
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Thenissey : 1470
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2. Evolution des formes défensives Tours : déclin, puis nouvelle vague Plates-formes : constructions de plus en plus imposantes (tours d’angle, pont-levis, courtines)
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Posanges
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3. Des éléments défensifs archaïsants et ostentatoires Archaïsants : Tours à baies-créneaux Ponts-levis à flèche au XVIIe s. Plates formes rondes à fossés multiples…
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Marigny-le-Cahouët, 1613
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Champblanc, 1473
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Des éléments défensifs archaïsants et ostentatoires Archaïsants : Tours à baies-créneaux Ponts-levis à flèche au XVIIe s. Plates formes rondes à fossés multiples… Ostentatoires : Portes canonnières
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Puits
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Brémur : Rocheprise
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Conclusion Mise en scène sociale Equipement de défense collectif Icône du monde « féolal »
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