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Introduction La maladie "d’El bayoud", telle qu’on l’a décrite dans le dialecte local du sud algérien (en Afrique du nord), constitue un élément primordial.

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1 Introduction La maladie "d’El bayoud", telle qu’on l’a décrite dans le dialecte local du sud algérien (en Afrique du nord), constitue un élément primordial dans la vie des oasiens, vue l’importance du palmier dattier – Plante pour laquelle "El bayoud" est fatal. Elle a détruit plus de 12 millions de palmiers au Maroc, parmi les variétés les plus nobles et de bonne qualité dattière destinées essentiellement à la commercialisation (Tantaoui et Fernandez, 1993). Ce fléau épidémique continue toujours de sévir et touche 4 à 8 % de la population phoénicicole (Djerbi, 1982 ). Selon des recherches fondées dans le domaine de la lutte biologique contre les maladies des plantes, dues à des champignons phytopathogènes, deux méthodes sont utilisées. La première méthode consiste en l’enrichissement du sol avec des micro-organismes présentant soit une antibiose, soit un parasitisme vis-à-vis les champignons Phytopathogènes. La deuxième méthode consiste en l’amendement du sol avec des substances favorisant la croissance des germes telluriques. Introduction La maladie "d’El bayoud", telle qu’on l’a décrite dans le dialecte local du sud algérien (en Afrique du nord), constitue un élément primordial dans la vie des oasiens, vue l’importance du palmier dattier – Plante pour laquelle "El bayoud" est fatal. Elle a détruit plus de 12 millions de palmiers au Maroc, parmi les variétés les plus nobles et de bonne qualité dattière destinées essentiellement à la commercialisation (Tantaoui et Fernandez, 1993). Ce fléau épidémique continue toujours de sévir et touche 4 à 8 % de la population phoénicicole (Djerbi, 1982 ). Selon des recherches fondées dans le domaine de la lutte biologique contre les maladies des plantes, dues à des champignons phytopathogènes, deux méthodes sont utilisées. La première méthode consiste en l’enrichissement du sol avec des micro-organismes présentant soit une antibiose, soit un parasitisme vis-à-vis les champignons Phytopathogènes. La deuxième méthode consiste en l’amendement du sol avec des substances favorisant la croissance des germes telluriques. Figure 1 : Manifestation des symptômes internes (A) et externes (B) d’un rachis du palmier dattier atteint du bayoud. A B L’isolement a abouti à l’obtention de 12 isolats. L’observation microscopique a montré la présence d’un thalle cloisonné avec de courtes monophialides sur lesquelles se trouvent des microconidies, ainsi que la présence de macroconidies et de chlamydospores. Ce qui signifie la présence de l’espèce Fusarium oxysporum. L’étude du pouvoir pathogène a confirmé l’appartenance à la forme spéciale albedinis (Bouhot et al, 1970). Figure 2 : Isolement du champignon à partir des rachis infectés MC m C M 2,3 µm Figure 3 : Identification microscopique du Fusarium oxysporum Figure 4 : Variabilité morphologique observée chez nos isolats Jaunissement Flétrissement Rétrécissement La mort totaleTémoin Figure 5 : Manifestation des symptômes externes sur les plantules inoculées par les isolats pathogènes et comparaison avec la plante Témoin. Figure 5 : Manifestation des symptômes externes sur les plantules inoculées par les isolats pathogènes et comparaison avec la plante Témoin. Conclusion L’étude morphologique a abouti à l’obtention de 12 isolats de l’espèce Fusarium oxysporum. Le test du pouvoir pathogène a montré que tous les isolats sont des isolats pathogènes appartenant à la forme spéciale albedinis. La souche lactique utilisé dans ce test a donné des taux d’inhibition de 35.82 % sur milieu PDA et jusqu’à 100 % d’inhibition sur le milieu MRS Agar qui a montré un effet parfait et une action performante. Que sa soit l’action de la confrontation directe ou indirecte, il y a un antagonisme entre cette souche lactique et l’agent pathogène qu’est le Foa. Références bibliographiques Doguiet K. D. D., [2010], Biocontrôle des moisissures du genre Fusarium productrices de fumonisines par sélection de bactéries lactiques autochtones de maïs, Thèse de doctorat, P177. Bouhot D. et Rouxel F., [1970], Deux techniques de détermination du pouvoir pathogène des Fusarium oxysporum. Ann. Phytopathol., 2 : 591-594. Buxton, E W., [1954], Heterokaryosis and variability in Fusarium. oxysporum f. sp. gladioli J Gem, Micro, 10:71-8. Djerbi M., [1983], Diseases of the date palm Phoenix dactylifera. FAO, Baghdad, Iraq. Tantaoui A. et Fernandez D., [1993], Comparaison entre Fusarium oxysporum f. sp. albedinis et Fusarium oxysporum des sols de palmeraies par I’étude du polymorphisme de longueur des fragments de restriction (RFLP). Phytopath. medit., 32: 235-244. Séminaire International « Protection des cultures stratégiques en Algérie : Situation et Perspectives d’avenir» Organisé par L’INSTITUT DES SCIENCES AGRONOMIQUES et le LABORATOIRE PRODUCTION ET PROTECTION DES CULTURES DANS LA REGION DE CHLEF « Utilisation des bactéries lactiques dans le biocontrôle de Fusarium oxysporum f. sp. albedinis ». Séminaire International « Protection des cultures stratégiques en Algérie : Situation et Perspectives d’avenir» Organisé par L’INSTITUT DES SCIENCES AGRONOMIQUES et le LABORATOIRE PRODUCTION ET PROTECTION DES CULTURES DANS LA REGION DE CHLEF « Utilisation des bactéries lactiques dans le biocontrôle de Fusarium oxysporum f. sp. albedinis ». ZEBBOUDJ N. 1, HAMINI-KADDAR N. 1, YEZLI W. 1,2, BENICHOU S.L. 1, KIHAL M. 1 et HENNI J.E. 1 1 Laboratoire de Microbiologie Appliquée, Département de Biologie, Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie, Université d’Oran 1. 2 Département de Nutrition et Technologie Agro-Alimentaire, Faculté des Sciences, Université Ibn Khaldoun, Tiaret. La collection de Fusarium oxysporum f. sp. albedinis fait partie de la mycothèque du Laboratoire de Phytopathologie de l’Université D’Oran, que nous avons isolé à partir des rachis de palmiers dattiers infectés et de la rhizosphère de différentes régions d’oasis algérien (Adrar, Bechar et Ghardaïa) selon la méthode de (Buxton, 1954). I.1 Isolement I.2 Pouvoir pathogène Pour la réalisation de ce test, il a fallu avoir des plantules au stade de deux feuilles pour les inoculées avec la suspension de spores. Deux plantes par condition ont été utilisées, avec un témoin trempé avec de l’eau distillée (Djerbi, 1983). I.3.1 La confrontation directe Cette technique a été réalisé selon la méthode de (Doguiet, 2010), avec quelques modifications, et elle consiste à ensemencer la souche lactique S1, sur le milieu PDA ou MRS Agar, en deux stries parallèle de 2 cm et l’incubée à 30 °C pendant 48h. Sur le même milieu, et après 48h, on dépose un disc gélosé de la souche fongique âgée de 5 jours au centre de la boite de Pétri et on incube à 28°C pendant 6 jours. Pour déterminer l’influence de la souche lactique, la croissance radiale des souches fusariennes a été mesurée tous les jours dans deux directions perpendiculaires. Les expériences ont été réalisées en triplicate et comparées avec des témoins (seul le champignon dans la boite de Pétri). La souche lactiques S1 (Lactococcus lactis subsp. lactis), qui a été utilisée dans l’essai du bio contrôle de l’agent pathogène, fait partie de la collection du laboratoire de Microbiologie Appliquée – Université d’Oran. I.3 Lutte biologique I.3.2 La méthode de double couche La méthode utilisé est celle de (Doguiet, 2010) avec quelques modifications. La souche lactique S1 a été d’abord ensemencée en deux stries de 2 cm sur le milieu MRS Agar préalablement coulé dans des boîtes de Pétri puis incubés en anaérobiose à 30°C pendant 48 heures. Les colonies obtenues ont été ensuite recouvertes avec 10 mL de milieu PDA (1 % d’agar) contenant 106 spores/ml de Foa. Après 72 heures d’incubation à 28°C, les zones d’inhibition ont été évaluées autour de chaque strie de bactérie. II.1 Étude morphologique et pouvoir pathogène II.2 La confrontation directe Les taux d’inhibitions du champignon ont varié entre 0 et 35,82 %, sachant qu’ils ne soient significatifs, sauf s’ils dépassent les 20 %. On remarque aussi que le taux d’inhibition est plus élevé pendant le 3eme jour d’incubation par rapport au 6eme jour, et cela pourra être expliqué par le passage de la souche lactique à la phase de déclin. TestTémoin Figure 6 : Confrontation directe sur milieu PDA TestTémoin Figure 7 : Confrontation directe sur milieu MRS Agar Les taux d’inhibitions du champignon ont varié entre 0 et 100 %. Et on voit clairement qu’ils ont atteint les 100 % vis-à-vis 8 souches fongiques que sa soit pendant le 3eme ou le 6eme jour d’incubation. II.3 La méthode de double couche Ce test a été réalisé pour confirmer que la souche lactique a inhibé la croissance des souches fongiques avec un taux d’inhibition supérieur à 80 %. D’autres tests sont en cours d’exécution dans le but de connaitre la substance responsable de cette inhibition. Figure 8 : Confrontation indirecte sur milieu MRS Agar


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