Diversité taxonomique et structure de la macrofaune benthique de la lagune d’El Biban (Sud-Est tunisien) Djabou Hanem 1 et Ahmed Afli 1 1 Institut National.

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1 Diversité taxonomique et structure de la macrofaune benthique de la lagune d’El Biban (Sud-Est tunisien) Djabou Hanem 1 et Ahmed Afli 1 1 Institut National des Sciences et Technologies de La Mer (2035 Salammbô, Tunisie) INTRODUCTION Très productifs, les écosystèmes paraliques subissent des perturbations fréquentes et brusques provoquant des variations considérables dans leurs facteurs physico-chimiques ainsi que l’organisation fonctionnelle de leur macrofaune benthique (Guélorget et al. In Chaoui 2006). De forme elliptique, avec une profondeur moyenne de 4m et 230Km 2 de superficie, La lagune d’El Biban communique avec la mer à travers une série de passes. Le cadre hydraulique est caractérisé par des apports continentaux sporadiques et une forte évaporation. La salinité y est élevée (maximum 52‰ en été) ainsi que la température de l’eau (moyenne estivale 28°C). (Djabou, 2012). Les pressions anthropiques que subit l’écosystème sont d’origine ménagère et industrielle (implantation de projet avicoles, abattoir municipal, port de pèche, etc.) Le 24ème Forum des Sciences Biologiques et de Biotechnologie ATSB à Sousse du 25 au 28 mars 2013  La représentation des différentes formes de l’azote : nitrites, nitrates et azote ammoniacal met en évidence deux foyers l’un en face de l’abattoir de Benguerdane Bib11 et l’autre près des projets avicoles Bib13.  Le foyer de phosphore est enregistré également au niveau ces usines d’élevage Bib13.  Au total, 54 espèces on été identifiées dominées par les mollusques (71%).  En terme de densité, les herbivores sont dominants (50%) suivis par les suspensivores (29%). En terme d’espèces, ces derniers occupent la première place (24%), suivis des carnivores (17%) qui détiennent le second rang.  La station Bib13 présente une composition trophique particulière dominée par les carnivores (34%) puis les déposivores sélectifs (22%).  Cette même station Bib13 présente les plus faibles richesse spécifique et densité.  En moyenne, la richesse spécifique est de 22 espèces et la l’abondance totale par station est de 1302 individus.  La variation spatiale de ces paramètres synthétiques est assez faible hormis quelques stations.  Les données sont également proches de ceux retrouvées dans certaines régions tunisiennes a savoir la lagune de Boughrara et la zone côtière de Dkhila.  Les indices H’ et J ne révèlent pas une forte variation spatiale. Il ont une moyenne respective de 0,76 et 0,63. RESULTATS ET DISCUSSION  Le diagramme de Shepard’s (Shepard, 1954) révèle que le sediment des différentes stations est constitué de sable moyen à grossier. La fraction moyenne de pélites (≤63µm) est de 3%. L’évaluation de l’état d’un écosystème lagunaire : La lagune d’El Biban (Sud-Est tunisien) a été réalisée par l’étude des paramètres abiotiques et de la macrofaune benthique. Onze stations ont été échantillonnées. L’étude a permis d’inventorier un total de 54 espèces appartenant principalement au phylum des mollusques. La composition trophique est dominée par les herbivores (densité) et les suspensivores (espèces). Les faibles valeurs des indices de diversité montrent un milieu azoique. Nos résultats d’analyse des sels nutritifs révèlent l’existence de deux foyers situés à proximité des principales sources de pollution. RÉSUMÉ L’organisation de la macrofaune benthique est ordonnée par le phylum des mollusques et la composition trophique est dominée par les herbivores (densité) et les suspensivores (espèces). Les faibles valeurs des indices de diversité montrent un milieu azoïque. Les paramètres synthétiques RS et A sont comparables à ceux retrouvés dans certains milieux marins tunisiens. Deux foyers à proximité des principales sources de pollution sont mis en évidence par l’analyse des facteurs phyisco-chimiques. Cette étude bien que ponctuelle révèle que la lagune d’El Biban subit des pollution anthropiques. Un suivi de son état et le contrôle des différentes sources de pollution s’avèrent indispensables CONCLUSION  14 stations choisies;  Echantillon d’eau (bouteille de 1000ml)  Echantillon macrofaune (quadrat; 0,25 cm 2 X2 prélevé jusqu’à 30 cm de profondeur par plongée autonome)  Sediment MATERIEL ET METHODES Remerciements : Nous remercions toute l’équipe qui a collaboré à la réalisation de ce travail en particulier le plongeur de l’INSTM Mr. Jbelli chokri, les pêcheurs de la lagune ainsi que Mr. Jlidi hamed directeur au CFPP à Zarzis