SAINT SIMON & LE PRODUCTEUR I DE LA CRISE REVOLUTIONNAIRE AU SYSTÈME INDUSTRIEL.

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1 SAINT SIMON & LE PRODUCTEUR I DE LA CRISE REVOLUTIONNAIRE AU SYSTÈME INDUSTRIEL

2 L’INDUSTRIE & ORGANISATION "Le XVIIIe s n’a fait que détruire ; nous ne continuerons point son ouvrage : ce que nous entreprenons au contraire, c’est de jeter les fondements d’une construction nouvelle ; c’est de traiter et de poser en elle-même la question des intérêts communs, jusqu’ici laissée pour ainsi dire intacte ; c’est de faire que la politique, la morale et la philosophie, au lieu de s’arrêter éternellement à des contemplations oiseuses et sans pratique, soient ramenées enfin à leur véritable occupation, qui est de constituer le bonheur social (...) La société toute entière repose sur l’industrie. L’industrie est la seule garantie de son existence, la source unique de toutes les richesses et de toutes les prospérités. L’état de choses le plus favorable à l’industrie est donc en cela le plus favorable à la société. Voilà tout à la fois le point de départ et le but de tous nos efforts"

3 CRITIQUE VS ORGANISATION Achever l’œuvre destructrice de la Révolution Définir le principe actif, la structure de la société : la production Donner les bases d’un nouvelle construction (un système) Politique et bonheur social Saint-Simon critique du libéralisme

4 PARABOLE DE SAINT SIMON Une société fondée sur le travail Démonstration par l’absurde du caractère fondamental du travail Industrie et gouvernement Industrie et coopération

5 « Jusqu'à présent, les hommes n'ont exercé, pour ainsi dire, sur la nature que des efforts purement individuels et isolés. Il y a plus: leurs forces se sont toujours entre-détruites en très-grande partie, puisque l'espèce humaine a été jusqu'à présent divisée en deux fractions inégales, dont la plus petite a constamment employé toutes ses forces, et souvent même une portion de celles de la plus grande, à dominer celle-ci ; (…) Malgré cette énorme perte de forces, l'espèce humaine est parvenue, dans les pays les plus civilisés, à un degré assez remarquable d'aisance et de prospérité ».

6 « Qu'on juge, d'après cela, à quel point elle atteindrait s'il n'y avait presque aucune force perdue, si les hommes, cessant de se commander les uns les autres s’organisaient pour exercer sur la nature des efforts combinés »

7 LA CAPACITE Avec l’industrie promotion de la capacité Capacité et changement de nature du gouvernement : Commandement vs direction Sujet vs sociétaire

8 « Dans l'ancien système, le peuple était enrégimenté par rapport à ses chefs; dans le nouveau, il est combiné avec eux. De la part des chefs militaires il y avait commandement, de la part des chefs industriels il n'y a plus que direc­tion. Dans le premier cas, le peuple était sujet, dans le second, il est sociétaire. Tel est effectivement l'admirable caractère des combinaisons industrielles, que tous ceux qui y concourent sont, en réalité, tous collaborateurs, tous associés »

9 A chacun selon sa capacité ; à chaque capacité selon ses œuvres « Mais dans une coopération, où tous apportent une capacité et une mise, il y a véritablement association, et il n'existe d'autre inégalité que celle des capacités et celle des mises, qui sont l'une et l'autre nécessaires, c'est-à-dire inévitables, et qu'il serait absurde, ridicule et funeste de prétendre faire disparaître ».

10 Politique et économie politique Du gouvernement des hommes au gouvernement des choses Un penseur technocratique Un penseur anarchiste