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Publié parTiphaine René Modifié depuis plus de 8 années
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VIIe Conférence Internationale Francophone sur le VIH et les Hépatites AFRAVIH 2014 Séroprévalence du virus de l'hépatite E (VHE) chez les donneurs de sang au Burkina Faso Kuan Abdoulaye Traoré1, Hortense Rouamba2, Yacouba Nébié3, Mahamadou Sanou3, Alfred S. Traoré1, Pierre Roques4, 5, Nicolas Barro1 1 Laboratoire de Biologie Moléculaire et d’Epidémiologie et de Surveillance Bactéries et Virus transmissibles par les Aliments, CRSBAN/ Département de Biochimie- Microbiologie, UFR-SVT/Université de Ouagadougou, 03 B.P. 7021 Ouagadougou 03, Burkina Faso 2 Centre National de Transfusion Sanguine, Ouagadougou 03, Burkina Faso 3 Centre médical de Samandin, Ouagadougou 03, Burkina Faso 4 CEA, Division of Immuno-Virologie, Institute of Emerging Diseases and Innovative Therapies, Fontenay-aux-Roses, France. 5 UMR E1, University Paris Sud 11, Orsay, France M ATERIEL ET METHODES Un total de 178 échantillons de sérum sanguin de donneurs (négatifs pour VIH, VHB et VHC) ont été recueillies de Novembre 2010 à Mars 2012, au Centre régional de Transfusion Sanguine de Ouagadougou (CRSTO). Ces échantillons ont été testés pour la présence d’anticorps IgG anti-VHE à l'aide des kits de détection immunoenzymatique Dia.pro et Wantai (ELISA). L’étude a été approuvée par le comité d’éthique en santé et s’inscrivait dans les activités de routine du CRSTO instance légale. C ONCLUSION Cette étude montre une prévalence élevée d'anticorps anti- VHE chez les donneurs de sang dans la capitale burkinabè. Plus de recherches sont nécessaires pour identifier les réservoirs du VHE en rapport avec les habitudes alimentaires de chaque région, et évaluer le bénéfice potentiel de l'ajout de dépistage du VHE dans les examens de routines des banques de sang, afin de garantir la sécurité transfusionnelle du receveur de sang. Cela permettra aussi d’évaluer le bénéfice/cout d’un éventuel vaccin anti-VHE (Zhu FC Lancet 2010). R ÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES Xing D, Chen D, Zhenxian Z, Jiuhong L, Min D, Yan Y,Jianguang F, et al. Hepatitis E Virus Genotype 4, Nanjing, China, 2001–2011. Emerging Infectious Diseases.2013.Vol. 19(9). 1528-1530 Kaufmann A, Kenfak-Foguena A, Andre C, Canellini G, Burgisser P, Moradpour D, et al. Hepatitis E virus seroprevalence among blood donors in southwest Switzerland. PloS one. 2011; 6:e21150. Ehteram H, Ramezani A, Eslamifar A, Sofian M, Banifazl M, Ghassemi S, et al. Seroprevalence of Hepatitis E Virus infection among volunteer blood donors in central province of Iran in 2012. Iranian journal of microbiology. 2013; 5:172-6. Cheng XF, Wen YF, Zhu M, Zhan SW, Zheng JX, Dong C, et al. Serological and molecular study of hepatitis E virus among illegal blood donors. World journal of gastroenterology : WJG. 2012; 18:986-90. Zhu FC, Zhang J, Zhang XF, Zhou C, Wang ZZ, Huang SJ, et al. Efficacy and safety of a recombinant hepatitis E vaccine in healthy adults: a large-scale, randomised, double-blind placebo-controlled, phase 3 trial. Lancet. 2010; 376:895-902. R ESULTATS ET DISCUSSION 1. Comparaison des résultats d’analyses avec les kits ELISA IgG anti-VHE Wantai (A) et Dia.pro. (B) La comparaison des résultats bruts des ELISA (mesure de DO) a montré une très bonne corrélation entre les deux tests, bien que la plage de mesure utile soit plus petite avec le test Dia.Pro. Toutefois, des échantillons classés comme indéterminée dans le test Wantai étaient positifs dans le test Dia.Pro (cinq sérums flèche blanche). 2. séroprévalence des IgG anti-VHE chez les donneurs de sang (2011-2012) Les IgG anti-VHE ont été détectés chez 19,1% [IC95, 13,3–24,9%] des donneurs. La séroprévalence des IgG anti-VHE chez les femmes (23,4 % ; IC95 [11,3-35,6 %]) n'était pas significativement différente de celle des hommes (17,6% ; IC 95 [11-24 %]) (Tableau.2). 3.Distribution des IgG anti-VHE chez les donneurs de sang en fonction des tranches d’âge. Nous avons observé un pic significatif de séroprévalence de 22% dans les moins de 25 ans. Ce pic inattendu en zone d'endémicité où on attend plutôt un accroissement lié à l’âge, pourrait être dû à des facteurs d'exposition alimentaire fig.2. Tableau 1: séroprévalence des IgG anti-VHE chez les donneurs de sang Années et Marqueur Donneurs de sang 2011Femmes (n = 22)Hommes (n = 67) IgG23% IC95 [5-40%]16.4% IC95 [7-25%] 2012Femmes (n = 25)Hommes (n = 64) IgG24% IC95 [7-40%]18.7% IC95 [9-28%] 2011 – 2012Femmes (n = 47)Hommes (n = 131) IgG23,4 % IC95 [11-36 %]17,6% IC 95 [11-24 %] I NTRODUCTION Le virus de l'hépatite E (VHE) est endémique dans les pays émergents où la surveillance est parcellaire. Son étiologie évolue d’une transmission oro-fécale vers une zoonose avec des formes chroniques (Xing D, Emerging Infectious Diseases 2013). Il est devenu une préoccupation pour la sécurité transfusionnelle (Kaufmann, Plos One 2011). En effet, des études récentes ont révélé respectivement une séroprévalence de 14,3%, 16,6% et 22,7% chez les donneurs de sang en Iran, en France et en Chine (Kaufmann, Plos One 2011; Ehteram, Iranian journal of microbiology 2013; Cheng, WJG 2012). L’objectif de notre étude était de déterminer la séroprévalence de l’infection par le VHE chez les donneurs de sang au Burkina Faso. R EMERCIEMENT Le travail travail a été réalisé grâce au partenariat et à la collaboration entre UO/CRSBAN, CNTS/BF, UPSud XI/CEA. Photo 1:Spectromètre, Lecteur de plaque ELISA Fig.2. Prévalence en fonction des classes d’âge Fig.1. comparaison des valeurs de DO obtenus avec les kits Wantai et Diapro
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