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Publié parOda Fernandez Modifié depuis plus de 11 années
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FORUM SOCIAL DU BURKINA ATELIER SUR LE THEME: LES SERVICES SOCIAUX DE BASE Par Georges BAZONGO de ORGANIC (Organisation pour une Nouvelle Initiative Communautaire) 06 BP 9904 Ouagadougou – BURKINA FASO tel:
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INTRODUCTION Comme on l’a vu avec la communication sur les OMD, en vue de lutter contre la pauvreté dans le monde au cours de ce millénaire et pour amorcer le développement des pays du Sud, L’AG des Nations Unies a défini en 2000 un certain nombre d’objectifs à atteindre d’ici Ces objectifs au nombre de huit (8) touchent divers domaines socio-économiques et environnementaux. Le Burkina Faso à l’instar des pays pauvres après une série de reformes a adopté un Cadre Stratégique de Lutte Contre la pauvreté et qui a abouti à des cadres régionaux de lutte contre la pauvreté. Le 2ème axe stratégique sur les quatre est « Garantir l’accès des pauvres aux services sociaux de base ».
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QU’ENTEND-T-ON PAR SERVICES SOCIAUX DE BASE?
Les services sociaux de base représentent l’ensemble des services visant à satisfaire les besoins élémentaires et vitaux de l’HOMME. C’est le minimum indispensable pour sa survie tout en préservant son honneur, sa dignité et ses droits fondamentaux. Les services sociaux de base sont: - L’éducation formelle et non formelle: chaque burkinabé a le droit d’aller à l’école et de bénéficier des formations de qualité nécessaires pour le développement du pays. A défaut, il devrait être alphabétisé. - La nutrition : Chaque burkinabé doit pouvoir se nourrir en quantité et en qualité de sorte à couvrir ses besoins calorifiques - La santé: Chaque burkinabé a le droit à des soins de santé de qualité et aux actions de prévention des maladies telle la vaccination - L’eau potable et l’assainissement: chaque burkinabé a le droit à l’eau potable pour sa consommation et ses activités afférentes, en outre il doit bénéficier d’un système d’assainissement adéquat.
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QU’ENTEND-T-ON PAR ACCES?
Les services sociaux de base étant des droits pour chaque citoyen notamment les plus pauvres, l’accès à ces services reste la principale préoccupation. L’accès suppose ici: - La disponibilité des infrastructures de base, -La disponibilité des hommes et des femmes qualifiés chargés d’offrir le service demandé, -La qualité du service, - Et les moyens financiers et matériel nécessaire à l’acquisition des services.
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LES ACTEURS Les différents acteurs chargés de l’accessibilité des pauvres aux services sociaux de base: L’Etat à travers les différents départements ministériels dotés de stratégies et de programmes sectoriels est principalement responsable par la réalisation des infrastructures, la formation du personnel, les moyens matériels, le coût des services, etc…Il est appuyé par ses PTF Les ONG par le financement de diverses actions de formations, la réalisation d’infrastructures locales, la subvention du coût de certains services, etc… Les collectivités territoriales par les infrastructures locales, les formations Le secteur privé par leurs investissements et les services et prestations qu’il offre Les individus par leur volonté citoyenne.
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DES INDICATEURS D’ACCES
Le seuil de pauvreté en 2003 était de FCFA. La proportion de pauvre est passée de 45,3% en 1998 à 46,4% en 2003 Le taux brut de scolarisation au primaire est passé de 42,7% en à 47,5% en 2003 dont 41% pour les filles, Le taux d’alphabétisation est de 22% en 2003 dont 29,4% d’hommes et 12,5% de femmes, Les taux de morbidité et de mortalité infantile sont très élevés, Le taux de prévalence du VIH/SIDA est de moins de 3% en 2006 Le taux d’accès effectif à l’eau potable est estimé à 51% en 2005
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CONSTATS Les programmes sectoriels ont permis d’atteindre certains résultats encourageants ( vaccination, réalisation d’ infrastructures (scolaire, hydraulique…) La majorité des fonds pour créer et rendre des services sont dans les programmes sectoriels ministériels La décentralisation est en cours mais le transfert des ressources est lente Les services sociaux de base restent insuffisants. Les accès sont limités. Les prestations des services techniques ne sont pas améliorées L’ impact des financements des projets est trop faible sur les bénéficiaires (la pauvreté augmente)
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CONSTATS SUITE La corruption et les détournements de fonds publics persistent sans le plus souvent de sanctions Des ONG et associations sont des sources de financement personnel que pour les pauvres Les pauvres ne réclament pas leurs droits et demeurent souvent dans l’assistanat
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REFLEXIONS QUE PENSEZ-VOUS DES CONSTATS EVOQUES?
LES VRAIES PRIORITES DES PAUVRES SONT-ELLES IDENTIFIEES AVANT LES ACTIONS? QUE FAIRE POUR UN ACCES ADEQUAT DES PAUVRES AUX SERVICES SOCIAUX DE BASE AU BURKINA FASO?
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LE DEBAT EST OUVERT
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