PUCLAS 3 - PROF. D. BEECKMAN, 2014 REDUIRE LA DÉNUTRITION EN MAISON DE RETRAITE: MISE EN PLACE D’UNE APPROCHE ‘GASTROLOGIQUE’ DR. BIANCA BUIJCK, RN, PHD,

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1 PUCLAS 3 - PROF. D. BEECKMAN, 2014 REDUIRE LA DÉNUTRITION EN MAISON DE RETRAITE: MISE EN PLACE D’UNE APPROCHE ‘GASTROLOGIQUE’ DR. BIANCA BUIJCK, RN, PHD, NELE VAN DAMME, RN, MSCN, PROF. DR. DIMITRI BEECKMAN RN, PHD GHENT UNIVERSITY, DEPARTMENT OF PUBLIC HEALTH, UNIVERSITY CENTRE FOR NURSING AND MIDWIFERY EDWIG GOOSSENS, CENTER FOR GASTROLOGY, LEUVEN CONTACT: DIMITRI.BEECKMAN@UGENT.BEDIMITRI.BEECKMAN@UGENT.BE Conclusions Cette étude montre que l’amélioration de la qualité de l’alimentation en maison de retraite, basée sur les préférences et besoins individuels des résidents, peut augmenter la satisfaction des résidents et leurs apports alimentaires. Ainsi, l’approche gastrologique peut contribuer à prévenir la dénutrition en maison de retraite. 1 Introduction & Objectif La dénutrition, souvent caractérisée par une insuffisance pondérale et/ou une perte involontaire de poids, est un problème fréquent en maison de retraite, qui peut augmenter le risque de morbidité et mortalité. Une approche gastrologique, qui s’appuie sur les préférences et les besoins des personnes âgées, peut contribuer à augmenter l’apport alimentaire et prévenir la dénutrition en maison de retraite. L’objectif de cette étude était d’évaluer la satisfaction des résidents et leurs apports alimentaires suite à l’amélioration de la qualité de l’alimentation conçue dans une approche gastrologique. Méthodes Une équipe gastro a été établie pour implanter, évaluer et ajuster l’approche gastrologique pendant les 6 mois d’intervention. Les préférences et les besoins individuels des résidents ont été évalués. De plus, les chefs ont été formés pour appliquer les principes de l’approche gastrologique dans la préparation de repas savoureux et nutritifs. Enfin, des procédures de communication ont été mis en place entre l’équipe soignante et l’équipe de cuisine pour faciliter la prise en compte du retour des résidents sur leurs repas. Deux maisons de retraite aux Pays-Bas et en Belgique ont participé à cette étude (Novembre 2013 - Octobre 2014). Le questionnaire FoodEx-LTC a été utilisé deux fois (design pretest-posttest) pour mesurer la satisfaction des résidents sur les repas et le service. Pendant l’intervention, les apports alimentaires et la satisfaction ont été évalués tous les mois. Le risque de dénutrition a été évalué via l’outil MUST (Malnutrition Universal Screening Tool). Les changements en terme de consommation alimentaire, satisfaction des repas, et évaluation MUST ont été testés en utilisant le test Wicoxon Signed Rank et les corrélations entre apports alimentaires et satisfaction des repas ont été étudiés ( Spearmen’s Rho). Résultats Au total,154 résidents d’un âge moyen de 85 ans (± 7) ont participé à l’étude. Les mesures avant / après pour le questionnaire FoodEx-LCT étaient disponibles pour 83 sujets et ont montré que les items appréciation de l’alimentation, satisfaction du service et des méthodes de cuisson se sont améliorés significativement suite à l’intervention (p<0,05). Il y a eu également une augmentation significative de l’apport alimentaire du plat principal (p= 0.021) et des desserts (p=0.001). Les données post-test ont montré une corrélation positive significative entre apport alimentaire et satisfaction du repas (soupe r= 0.408 p= 0.001, plat principal r= 0.349 p= 0.001, dessert r= 0.166 p= 0.001). Sur 69 résidents dépistés en début d’intervention, 13% étaient à risque de dénutrition. Parmi les résidents pour lesquels les mesures avant / après intervention étaient disponibles (n=34), le risque de dénutrition a diminué significativement (p=0.033).