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A. EL HIRI Licence professionnelle: Back-office bancaire Module : Introduction au monde bancaire Élément : La banque et l’intermédiation financière.

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1 A. EL HIRI Licence professionnelle: Back-office bancaire Module : Introduction au monde bancaire Élément : La banque et l’intermédiation financière

2 Les banques 1. Pourquoi des banques ? 2. Les métiers bancaires 3. La restructuration du secteur bancaire 4. Gouvernance et supervision des banques

3 1. Pourquoi des banques ? Pourquoi des banques alors qu’il existe des marchés de capitaux ? a) Gestion des moyens de paiements b) Assurance de liquidité c) Traitement des problèmes d’asymétrie d’information

4 a) Gestion des moyens de paiements A son passif, la banque est au coeur de la gestion des moyens de paiements : les dépôts qu’elle collecte circulent comme moyens de paiements incontestés.

5 a) Gestion des moyens de paiements L’importance de ce service pour le bon déroulement des échanges au sein de l’économie justifie l’attention des pouvoirs publics vis-à-vis du secteur bancaire.

6 a) Gestion des moyens de paiements Au-delà de cette fonction spécifique dévolue aux banques, il existe des obstacles aux relations de financement direct.

7 b) Assurance de liquidité Problème d’incompatibilité d’échéance entre les prêteurs et les emprunteurs : - les prêteurs ont une préférence pour le court terme incertitude / leurs besoins de liquidité - tandis que les projets d’investissement des emprunteurs s’inscrivent dans le long terme

8 b) Assurance de liquidité Par le contrat de dépôts, la banque offre un service de liquidité aux prêteurs (déposants) tout en finançant à LT les projets d’investissement des emprunteurs (Diamond & Dybvig, 1983).

9 b) Assurance de liquidité La banque pratique la transformation d’échéance : crédits accordés = créances à long terme à l’actif de son bilan // dépôts = engagements de court terme à son passif.

10 c) Traitement des problèmes d’AI Ex ante : problème d’information / la qualité des projets d’investissement à financer sélection des emprunteurs via un signal des emprunteurs ou une production d’information banque = « producteur d’informations » (Leland & Pyle, 1976)

11 c) Traitement des problèmes d’AI Ex post : problème lié au suivi des emprunteurs jusqu’au remboursement contrat de prêt incitatif qui repose sur une procédure de contrôle banque = « contrôleur délégué » (Diamond, 1984) Coûts d’information = coûts de transaction. L’intermédiation réduit les coûts de transaction

12 2. Les métiers bancaires a) Bref historique b) Le coeur de métier c) Multispécialisation d) Internationalisation e) Structure des bilans et des revenus

13 a) Bref historique De lointaines racines : Les temples de Sumer en Mésopotamie (Ive millénaire) : les prêtres recevaient en dépôts les excédents de récoltes et prêtaient ces semences Une évolution ancrée sur celle du commerce Prospérité des opérations bancaires durant toute l’antiquité (vaste réseau de Babylone à tout l’Orient méditerranéen)

14 a) Bref historique Coup d’arrêt à partir de la fin de l’Empire Romain (476) Reprise à partir des grandes foires de Champagne Cette évolution s’est poursuivie avec l’essor de l’industrie puis les guerres

15 b) Le coeur de métier Collecte de dépôts et octroi de crédits Deux orientations principales: Banque de détail (retail banking) clientèle de particuliers (axée sur gestion de compte, solutions de crédit et d’épargne)

16 b) Le coeur de métier Banque de « gros » (wholesale banking) clientèle de grandes entreprises (axée sur solutions de financement)

17 c) Multispécialisation En Europe continentale, la « banque universelle » offrant une large gamme de services financiers existe depuis le XIXème siècle mais a connu des éclipses (des années 1930 aux années 1960)

18 c) Multispécialisation Renforcement marqué de cette diversification d’activités depuis le début des années 1990 Diversification vers deux pôles majeurs : la gestion d’actifs et l’assurance. Essor des one-stop shopping (« supermarchés de la finance) (20/11/2009)

19 c) Multispécialisation Processus plus tardif aux Etats-Unis : le Banking Act de 1933 interdisait aux banques d’être présentes sur plusieurs métiers et dans plusieurs Etats

20 c) Multispécialisation Ce n’est que depuis le Gramm-Leach- Billey Act de 1999 (abolissant le banking Act) que cette diversification s’observe

21 d) Internationalisation L’internationalisation concerne certaines lignes de métiers (plus wholesale que retail), en particulier: - La gestion d’actifs -La banque de financement et d’investissement (axée sur l’ingéniérie financière – conseils en fusions et acquisition, en opérations de marchés, …)

22 d) Internationalisation Cependant, la banque de détail peut atteindre une clientèle internationale via un réseau « multi-canal » (agences « en dur », GAB, Internet, plates formes téléphoniques, SMS, …) L’internationalisation exige une forte coopération entre les autorités de supervision nationales

23 e) Structure des bilans et des revenus des banques Profonde transformation des bilans bancaires: diminution de la part relative des crédits (augmentation des financements directs) mais augmentation de la part des titres (augmentation de la gestion d’actifs)

24 e) Structure des bilans et des revenus des banques diminution de la part des dépôts (augmentation de la gestion collective de l’épargne) mais augmentation de la part des titres (émissions de titres de dette)

25 e) Structure des bilans et des revenus des banques Évolution de la structure des revenus bancaires : déclin des marges traditionnelles essor des commissions (près du tiers du produit net bancaire)

26 e) Structure des bilans et des revenus des banques

27 3. La restructuration du secteur bancaire a) ampleur des restructurations b) les formes des restructurations c) les indicateurs de mesure d) les causes des restructurations e) à qui profitent-elles ? f) Radioscopie du secteur bancaire

28 a) Ampleur des restructurations Tendance internationale à l’accélération des fusions acquisitions dans les années 1990. environ 20% des opérations de concentration dans le monde Diminution du nombre de banques (du tiers en Europe, de moitié en France [501 établissements en 2002 contre 1033 en 1990]) et contraction du réseau de guichets (sauf en Italie, Espagne et USA, en raison notamment d’une déréglementation plus tardive)

29 b) Les formes des restructurations bancaires fusion-acquisition, accords de coopération, prises de participation, … 2 formes de concentration : Concentration intra-sectorielle spécialisation (recherche d’économies d’échelle) Concentration inter-sectorielle diversification (recherche d’économies de gamme) Concentration domestique  champions nationaux  phase internationale

30 c) les indicateurs de mesure 2 principaux indicateurs : la part des cinq ou des dix premières banques dans la valeur totale du bilan du secteur ou bien dans la valeur totale des dépôts ou des crédits. En France par exemple, les 5 premières banques concentrent 47% du total du bilan du secteur (contre 39% en 1993), 50% des crédits, 67% des dépôts indice de Herfindahl-Hirschman = somme des carrés des parts de marché de toutes les banques du marché analysé. Valeur comprise entre 0 (concurrence parfaite) et 1 (monopole).

31 c) les indicateurs de mesure

32 d) les causes des restructurations Causes externes : réelles : croissance économique, intensification des échanges, cycle financier, intégration européenne financières : globalisation et libéralisation financière, essor des marchés de capitaux et des investisseurs institutionnels Technologiques : progrès technologiques (essor des NTIC)

33 d) les causes des restructurations Causes internes : financières : création de valeur actionnariale, réduction des coûts (économies d’échelle, économies de gamme), réduction des risques par diversification, augmentation de la taille (too big to fail) Stratégiques : augmentation du pouvoir de marché, changement d’organisation, volonté de puissance

34 e) à qui profitent les restructurations bancaires ? Principaux gagnants : les actionnaires création de valeur actionnariale (anticipations de hausse de la valeur de l’entreprise) Effets ambivalents sur le bien-être des clients : hausse de tarif (car réduction de la concurrence) mais plus grande diversité des services offerts Principaux perdants : les salariés du secteur bancaire (selon le BIT, 300 000 emplois ont disparu dans le secteur bancaire mondial entre 1999 et 2002 suite à la concentration).

35 f) Radioscopie du secteur bancaire français Secteur bancaire dominé par sept groupes, dont quatre mutualistes : Crédit agricole–Crédit lyonnais, BNP-Paribas, Société générale, Les Caisses d’épargne, Banques populaires– Natexis, Crédit mutuel–CIC, CCF–HSBC Les services financiers de la Poste jouent également un rôle important dans la banque de détail. Forte présence des groupes étrangers en France : en 2003, sur les 168 groupes opérant en France, seulement 48 étaient français.

36 f) Radioscopie du secteur bancaire français

37 4. Gouvernance et supervision des banques a) nouveau mode de gouvernance b) les principaux risques à gérer c) des progrès importants dans la gestion des risques d) la montée en puissance du prudentiel

38 a) nouveau mode de gouvernance En France, les banques sont passées d’un capitalisme d’Etat à un capitalisme financier et mondialisé (privatisation progressive des établissements à partir de 1986) 2 grandes catégories de banques en France : celles détenues par un actionnariat privé (particuliers, investisseurs institutionnels résidents et étrangers) celles du secteur coopératif et mutualiste

39 a) nouveau mode de gouvernance Changement dans la propriété du capital priorité à la rentabilité financière (maximiser la rentabilité des fonds propres « ROE » i.e. résultat net en pourcentage des fonds propres > 15%) Nouveaux principes émanant de la « corporate governance »: transmission d’informations, protection des actionnaires, absence de mesures anti-OPA, stock options, …

40 b) Principaux risques à gérer Risque de crédit (ou de contrepartie): risque de défaut de l’emprunteur Risque d’illiquidité : liquidités insuffisantes pour faire face aux engagements immédiats (lié à la transformation d’échéance) Risques de marché : risque de taux d’intérêt, de taux de change, de variation de prix des actifs, … Risque pays (i), risque souverain (ii), risque politique (iii) : i) risque de défaut d’un emprunteur privé étranger; ii) risque de défaut d’une entreprise publique ou d’un Etat étranger; risque d’instabilité politique dans un pays où la banque est active Risque opérationnel: risque de défaillance des procédures

41 c) des progrès importants dans la gestion des risques Gestion standardisée : développement du scoring (classements des demandes de crédits en classes de risque) et des systèmes experts ( règles d’aide à la décision) Approche globale du bilan : gestion actif-passif Développement des modèles de value at risk (mesure de la perte potentielle d’un portefeuille relativement à un risque donné) et du contrôle interne (modèles internes de gestion des risques) Externalisation de la gestion des risques via la titrisation et les dérivés (large recours aux dérivés de crédit)

42 c) la montée en puissance du prudentiel A partir de la fin des années 1980, la réglementation bancaire a changé de nature : suppression des réglementations qui administraient l’activité bancaire (encadrement du crédit, contrôle de changes, plafonnement des taux créditeurs, etc.) Mise en place des normes prudentielles (ratio Cooke en 1989, … ratio Mc Donough en 2007) : exigences de fonds propres proportionnelles aux risques (risque de crédit, risques de marché, risque opérationnel)

43 c) la montée en puissance du prudentiel Articulation croissante entre l’action des pouvoirs publics (réglementation), celle du marché (discipline de marché), et celle des établissements eux-mêmes (contrôle interne) : Sous certaines conditions, les banques peuvent utiliser leurs modèles internes pour déterminer leur couverture en fonds propres Exigences croissantes en termes de communication d’information


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