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Publié parRaphaël Desjardins Modifié depuis plus de 8 années
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CHANGEMENT CLIMATIQUE, AGRICULTURE ET SÉCURITÉ ALIMENTAIRE Dr Kafui KPEGBA
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PRINCIPAUX DÉFIS LIÉS AU CHANGEMENT CLIMATIQUE EN AFRIQUE – Sècheresse / Désertification – Dégradation des sols – Assèchement des Lacs, des Fleuves et rivières – Epuisement des nappes phréatiques – Manque d’ eau salubre – Déforestation – Appauvrissement de la biodiversité – Protection Forestière et Reforestation – Dégradation des écosystèmes marins
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– Elévation du niveau de la mer avec recul des traits de côte – Phénomènes météorologiques extrêmes – Terres cultivables de moins en moins rentables – Production agricole en baisse et insécurité alimentaire en hausse – Exode rurale/ immigration – Développement anarchique des zones urbaines
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– Déplacement des populations – Famine, malnuitrition et pauvreté. – Etc.
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INSTRUMENTS POUVANT AIDER A MESURER ET A PREVENIR LES CONSEQUENCES NEGATIVES -Les moyens mis en œuvre sont ceux élaborés par le GIEC ( Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) dans leurs différents rapports notamment le 4eme, publié en 2007, à l’intention des décideurs. -Il s’agit surtout de mettre en place des scenarios sur la base des politiques climatiques déjà en place pour prévoir plutôt que de mesurer
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-Ces scénarios regroupés en 4 grandes familles étudient différentes voies de développement en fonction d’un large éventail de facteurs démographiques, économiques et technologiques et des émissions de GES qui en résultent -Il existe des outils de simulation pour générer les scenarios et qui sont commercialisés. (MAGICC/SCENGEN: Model for Assessment of Greenhouse-gas Induced ClimateChange-SCENario GENerator) - Ces scenarios permettent de déduire les incidences sur les différents secteurs (eau, écosystèmes, production alimentaire, côtes, santé etc.), sur les phénomènes météorologiques et sur les régions en faisant des projections.
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- Le nerf de la guerre c’est les moyens a mettre en œuvre. Mais il faut avant tout une volonté politique et surtout une vision des gouvernants pour pouvoir mobiliser les ressources. - En effets des fonds sont disponibles (FSCC, FEM, FPMA, etc.) pour permettre aux Etats de faire face aux différents défis. Mais chaque pays doit définir ses besoins et élaborer ses normes. -Ceci impose un arrangement institutionnel et l’adoption de textes règlementaires en tenant compte des exigences des bailleurs de fonds.
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MESURE et RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE. -De nos jours il n’existe pas de méthodologie adoptée par tous. Le MVR (Measure, Reporting and Verification), est un outil de mesure qui est appliquée mais qui n’est pas standardisé. - Ainsi on détermine plutôt les possibilités d’adaptation et d’ atténuation (GIEC), deux mesures qui peuvent être complémentaires et peuvent permettre de réduire sensiblement les risques encourus.
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-Ces mesures d’adaptations concernent les secteurs tels que : eau, agriculture, infrastructure, santé, transport, énergie.. -Il existe également le GPG (Good Pratice Guidence) qui nécessite des transferts de technologie. -Un accent particulier doit surtout être mis sur la recherche, l’ éducation, la formation et l’information. -Car il faut souligner qu’aucune technologie ne permettra à elle seule, de réaliser tout le potentiel d’ atténuation dans quelque secteur que ce soit.
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- Il existe des obstacles, des limites et surtout des couts à ces mesures qui ne sont pas toujours parfaitement cernés. -L’ Afrique qui n’ émet pas trop de GES a plus besoin d’adaptation que d’ atténuation. -Mais il existe plus de fonds disponibles pour l’ atténuation. Ceci pose le problème des priorités des pays par rapport à la disponibilité des ressources. Ainsi l’Afrique reste l’un des continents les plus vulnérables à cause de sa faible capacité d’adaptation.
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