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GENERALITES SUR L’AUDIT

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Présentation au sujet: "GENERALITES SUR L’AUDIT"— Transcription de la présentation:

1 GENERALITES SUR L’AUDIT

2 Qu’est-ce que l’audit ? Latin: « audire » = entendre
To audit : vérifier, contrôler

3 Qu’est-ce que l’audit ? Une démarche spécifique d’investigation et d’évaluation à partir d’un référentiel, incluant un diagnostic et conduisant éventuellement à des recommandations. Fondamentalement, l’audit est une démarche d’observation, d’analyse et d’interprétation.

4 Origine de l’audit Contrôle des dépenses publiques
Italie: prime à la détection des fraudes France: cour des comptes Angleterre: audit préalable au vote du budget Contrôle des opérations financières Enron Worldcom

5 L’audit: pour qui? Et Pourquoi?
Les dirigeants(qu’a-t-on fait? peut-on faire mieux? ) Les actionnaires actuels (résultats, situation financière peut-on faire mieux? ) Les actionnaires potentiels (doit-on acheter? ) Les salariés (suis-je dans une situation d’emploi précaire? ) Les fournisseurs(puis-je traiter? serai-je payé? ) Les clients (puis-je traiter? serai-je servi durablement? ) L’Etat (résultat fiscal? )

6 L’audit: pour qui? Et Pourquoi?
Nécessité de confirmer la validité des informations données par l’entreprise.

7 Récap. de ce qu’est l’audit
L’audit est un processus objectif et systématique L’audit cherche à évaluer la concordance entre des assertions et la réalité L’audit est avant tout un processus rigoureux d’identification des problèmes

8 La notion d’audit est large
méthode définie par l’auditeur lui même (la qualité repose sur le savoir-faire), diversité de nature(s) et de type(s) d’audit.

9 Audit interne vs Audit externe
L’audit interne - permet une certaine continuité des analyses réalisées, - possibilité de reprendre les conclusions des interventions précédentes - possède une meilleure connaissance de la culture d’entreprise - il est moins coûteux.

10 Audit interne vs Audit externe
L’audit externe - permet une plus grande indépendance pour l’auditeur, - une plus large gamme de références extérieures (degré de professionnalisation plus élevé). - permet de cacher la personnalité du prescripteur.

11 Audit financier vs Audit opérationnel
L’audit financier C’est l’examen critique des états financiers d’une entreprise. Dans ce type d’audit, il est question de voir si les comptes de l’Ese reflètent son image fidèle. Il peut être conduit dans une perspective légale.

12 Audit financier vs Audit opérationnel
L’audit opérationnel C’est l’examen critique des performances et de l’efficacité des fonctions dans l’entreprise; systèmes d’information, méthodes de direction, conditions d’exploitation , stratégie…

13 Audit légal vs Audit contractuel
Audit légal et le commissariat aux comptes mission définie par des textes légaux (conditions de la désignation du commissaire aux comptes et les conditions d'exercice de sa mission). aboutit à la certification des comptes annuels. strict respect des règles légales et déontologiques.

14 Audit légal vs Audit contractuel
- “service” modulable en fonction des besoins spécifiques de l’entreprise. - accès facile à l’information - rapport final – synthèse des recommandations

15 L’étendue de l’audit : évolution du champ d’application
Audit de conformité / régularité Audit d’efficacité Audit de management Audit stratégique

16 Normes et responsabilités
Normes applicables à l’auditeur Normes applicables au choix de l’auditeur La compétence L’indépendance

17 Normes et responsabilités
Normes relatives aux travaux de l’auditeur (respect des diligences minimales) La planification et la supervision La justification de l’opinion L’appréciation des sécurités en place La rédaction d’un rapport

18 Normes et responsabilités
Normes applicables par l’auditeur Normes comptables Normes d’audit

19 Normes et responsabilités
Responsabilités de l’auditeur responsabilité civile (fraude ou négligence) responsabilité pénale (inf.mensongères, non respect du secret professionnel) responsabilité disciplinaire (déontologie)

20 PROPOSITION DE THEMES Audit et Ethique
Audit des institutions de microfinance Audit social Audit informatique Audit qualité Audit de référencement Audit externe des organisations publiques locales Pratique d’audit dans les banques

21 AUDIT INTERNE

22 l’Audit interne: Une fonction récente
Origine: crise économique de 1929 aux E.U France: 60’ (comptable) / 80’ (autres fonctions)

23 Une fonction universelle
Application à toutes les organisations Application à toutes les fonctions

24 Une fonction Périodique
L’audit interne est une fonction permanente dans l’E/se. Les activités d’audit interne sont conduites suivant un plan d’audit

25 Les fondements de l’audit interne
Assistance au management Sans jugement des hommes En toute indépendance

26 Définition à l’attention des managers…(Renard, 2000)
« L’audit interne, c’est tout ce que devrait faire un responsable pour s’assurer de la bonne maîtrise de ses affaires S’il en avait le temps, Et s’il savait comment s’y prendre »

27 Définitions de l’audit interne
I.F.A.C.I (Institut Français des Auditeurs et Consultants internes) « Fonction d’expertise indépendante au sein de l’entreprise, assistant la direction de celle-ci pour le contrôle général de ses activités » (1999)

28 I.I.A (The Institute of Internal Auditors)
« fonction de conseil, s’exerçant avec indépendance et objectivité » « propose un apport de valeur ajoutée et une amélioration de l’organisation » « aide à atteindre les objectifs par une approche systématique et raisonnée d’évaluation et d’amélioration de la gestion des risques, des dispositifs de contrôle et des méthodes de management » (juin 1999)

29 Définition approuvée le 21 mars 2000 par le Conseil d'Administration de l'IFACI
L'audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, et de gouvernement d'entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité.

30 Les acteurs et organismes
National : Association Marocaine des Auditeurs internes International: IIA (1941) ( Examen professionnel: C.I.A (The Certified Internal Auditor examination) Confédération européenne des instituts d’audit interne Union francophone de l’audit interne

31 Finalité de l’audit interne : le contrôle interne
Définition: « fonction d’investigation et d’appréciation du contrôle interne, exercée de façon périodique au sein de l’organisation pour aider les responsables de tous niveaux à mieux maîtriser leurs activités » Le concept de contrôle interne

32 Le contrôle interne Définition de l’OEC (1977)
« ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise » « but: assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l’information…l’application des instructions de la direction et favoriser l’amélioration des performances » « se manifeste par l’organisation, les méthodes et les procédures de chacune des activités de l’entreprise pour maintenir la pérennité de celle-ci »

33 Définition du C.O.S.O (1992): Committee of Sponsoring Organizations of Treadway Commission
« processus mis en œuvre par le conseil d’administration, les dirigeants et le personnel d’une organisation destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs »

34 Objectifs du contrôle interne
Sécurité des actifs Qualité des informations Respect des directives Optimisation des ressources

35 Démarche générale du contrôle interne
Appréciation des préalables Identification des dispositifs spécifiques 1. Découper l’activité 2. Identifier et évaluer les risques 3. Identifier les dispositifs 4. Qualifier les dispositifs Validation de la cohérence

36 Mise en œuvre du C.I dans l’organisation: procédures à mettre en place
Garantir un niveau minimum de qualité de la prestation - Séparation des tâches Supervision Conservation des actifs Coût du contrôle Déceler les anomalies de fonctionnement

37 Les normes de l’audit interne
5 documents fondamentaux Normes pour la pratique professionnelle de l’audit interne Bulletins des normes professionnelles Déclaration des responsabilités de l’audit interne code de déontologie Documents interprétatifs des normes

38 Les normes professionnelles
Normes de qualification Caractéristiques des auditeurs Normes de fonctionnement Nature des activités et critères de qualité Normes de mise en œuvre Application à des missions spécifiques

39 Les normes de qualification
Indépendance Compétence professionnelle Assurance et amélioration qualité

40 Les normes de fonctionnement
Gestion de l’audit interne Nature du travail Planification de la mission Accomplissement de la mission Communication des résultats Surveillance des actions de progrès

41 Audit interne – Audit externe: Différences et Complémentarités
Statut, Bénéficiaires de l’audit, Objectifs de l’audit, Champ d’application de l’audit, Prévention des fraudes Indépendence, Périodicité des audits, Méthode.

42 Complémentarités L’audit externe est un complément de l’audit interne,
Echange de rapports, Réunions de travail périodiques, Etablissement en commun de planning d’intervention, Utilisation d’outils identiques, Interdiction de tte immixtion dans la gestion…

43 BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE
--Théorie et pratique de l'audit interne, Jacques Renard, Editions d'Organisation --Mieux piloter et mieux utiliser l’audit, Etienne Barbier, Maxima --Guide du self-audit, Pierre Schick et Olivier Lemant, Editions d’organisation --Créer, organiser et développer l’audit interne, Olivier Lemant , IFACI --Les normes pour la pratique professionnelle de l’audit interne, IFACI

44

45 AUDIT FINANCIER & COMPTABLE

46 Mission particulière de l’audit.
Objectif: s’assurer que les doc. financiers traduisent correctement la situation économique et l’activité de l’Ese étudiée. Les doc. doivent donner une image fidèle de l’entreprise.

47 Activité économique Cadre économique Cadre comptable Etats financiers:
G L S C O M P T A B Pièces justificatives: Factures, relevés bancaires.. Cadre comptable L’audit a pour objectif de s’assurer l’application des règles et normes légales Comptabilité: Journal, grand livre, balance, inventaire Traduction fidèle exploitable à travers un langage commun Etats financiers: Bilan, CPC, annexes

48 La comptabilité enregistre les informations à partir des contrats que la firme passe avec son environnement Contrats passés avec le marché des biens et services Contrats passés sur le marché de travail Contrats passés sur le marché des capitaux Les doc. Financiers synthétisent l’ensemble de l’information sur ces contrats en quelques chiffres agrégés.

49 - Tous les contrats ont bien été saisis (ppe d’exhaustivité)
L’auditeur doit donc s’assurer de la réalité et de la qualité de l’information contenue dans les données financières, il doit vérifier que: - Tous les contrats ont bien été saisis (ppe d’exhaustivité) Tous les contrats sont réels (principe de réalité) Dans cette conception, L’audit a pour objectif de garantir la conformité des documents financiers

50 Les missions d’audit comptable et financier sont donc spécifiques:
Le référentiel est immédiat et connu par l’ensemble des acteurs (auditeurs et audités). Il s’agit des règles et usages comptables (issus directement de la loi comptable) - La méthodoloie suivie par les auditeurs est relativement standardisée.

51 Principes comptables Principe de continuité de l’exploitation Principe de permanence des méthodes Principe de cout historique Principe de spécialisation des exercices Principe de prudence Principe de clareté Principe d’importance significative

52 Le tableau des informations complementaires E.T.I.C
La finalité des principes comptables est de permettre l’ élaboration des états de synthèse qui doivent donner une image fidèle du patrimoine, de la situation économique et financière et des résultats de l’entreprise. Ces états sont: Le CPC Le bilan Le tableau des informations complementaires E.T.I.C

53 Particularisme du commissariat aux comptes
“ Les commissaires aux comptes ont pour mission permanente, à l’exclusion de toute immixtion dans la gestion, de vérifier les valeurs et les documents comptables de la société et d’en contrôler la conformité aux règles en vigueur…”

54 Objectifs du CC: Donner un avis sur la sincérité et la régularité des documents financiers, S’assurer du respect des droits fondamentaux des investisseurs et des tiers (droit notamment à une information objective)

55 Garantit l’ égalité des actionnaires Déclenche la procédure d’alerte,
Missions du CC: Vérifie tous les doc.fin adressés aux actionnaires (comptes sociaux, bilan, CPC, annexe, comptes consolidés et inf.semestrielles, rapports de gestion, doc. prévisionnels) Garantit l’ égalité des actionnaires Déclenche la procédure d’alerte, Révèle les faits délictueux au procureur, Effectue des missions spéciales: augmentation du capital, fusion, OPA …

56 Nomination: Ils sont nommés pour 6 exercices – reconduction sans limite Ils sont nommés par l’assemblée générale ordinaire des actionnaires

57 Responsabilité du CC: La responsabilite civile: Il est tenu à une obligation de moyens, et non pas de résultat. La responsabilité pénale: Provient d’infractions relatives aux incompatibilités

58 La méthodologie de l’audit comptable

59 Rappel de l’objectif de l’A.C et F. â
S’assurer de la réalité et de la qualité de l’information transmise aux tiers Les conclusions de l’audit alimentent des décisions à caractère économique. Impossiblité de réaliser un contrôle exhaustif. La démarche de l’auditeur consiste à déterminer les zones à risque.

60 Vérification de l’existence ou non de problèmes et appréciation de leur importance.
Examens spécifiques et détaillés des zones à risques

61 Le déroulement d’un audit se fait en 3 phases:
La connaissance générale de l’Ese L’évaluation du contrôle interne L’examen des comptes

62 La connaissance générale
C’est la photographie d’ensemble de l’Ese. 1ères visites, examens de tous les éléments à caractère juridique, financier, fiscal, technique qui peuvent apporter des informations permettant l’accomplissment de la mission.

63 1.1 Les renseignements généraux
Sur l’Ese et son environnement Activité, historique, organigramme, liste des unités de production, problèmes techniques, problèmes sociaux, évolution récente;

64 Activites financières: doc
Activites financières: doc. Financiers, états prévisionnels de l’Ese ainsi que les doc. Fin. du secteur afin de procèder à des comparaisons Exemple: logiciel Etafi Audit C aux C 7 pts au niveau de ce module: identification de l’entité, les activités, structure et perspectives, systèmes, le juridique, le fiscal et le social, les informations libres.

65 1.2 La visite de la firme Contact avec les dirigeants et visite des lieux cerner l’envt culturel de l’Ese Compléter la documentation Mise à jour du dossier permanent = Inscription des risques généraux et la mise au point du programme de travail.

66 2. Evaluation du contrôle interne
Comprendre les procédures qui assurent la maitrise de l’Ese par les dirigeants Orienter les recherches de l’auditeur

67 2.1 Les objectifs du contrôle interne
Assuer la maitrise de l’Ese Prévenir les erreurs et les fraudes Protéger l’intégrité des biens et des ressources Assurer une gestion rationnelle Permettre l’enregistrement correct des opérations

68 2.2 La démarche de l’auditeur
Revue des procédures (via un descriptif ou un flow chart ) ; Les techniques utilisées sont l’entretien ou le questionnaire. Validation de procédure Tests de conformité; s’assurer que la procédure a été bien appréhendée S’assurer qu’elle est respectée sur un échantillon de doc.

69 Test de permanence dans le cas des “procédures solides”; s’assurer de l’application correcte au cours du temps d’une procédure donnée.

70 3. L’examen des comptes Si le contrôle interne est fort revue succinte des comptes. Si le contrôle interne est faible renforcer les tests et multiplier les pointages afin de faire un examen détaillé des comptes et obtenir une mesure des risques en cours.

71 3.1 les outils de confirmation
Circulation des éléments extérieurs ( confirmation des soldes aupres des banquiers, des fournisseurs, des organismes sociaux…)

72 3.2 Les outils de controle Contrôles physiques (inventaire)
Contrôles comptables (séquence numérique des factures, rapprochement des doc.{BL/BR/Fact}, rapprochements bancaires, comptages de caisse, sondages de proportion et d’estimation).

73 L’ensemble de ces outils, de confirmation et de contrôle permet aux auditeurs de conforter leur opinion en ce qui concerne la sincérité et la fiabilité des comptes.

74 La préparation de la mission

75 Le contexte Distribution des responsabilités visant à réduire les risques d’audit Orientation de la mission à partir de la définition des zones à risques

76 1.1.Le client Dans le cadre d’un audit externe et notamment dans le cadre d’un commissariat aux comptes, « il n’est ni possible, ni souhaitable d’accepter toutes formes de clients. » Exemple: Cabinet américain ème place dans les années 80. Acceptation de 2 mauvais clients. 4 ans après 80ème place.

77 1.1. La lettre d’engagement
…ou lettre de mission = document indispensable dans lequel le client et le cabinet se mettent d’accord sur un ensemble de tâches à accomplir. Doit être clair et définir les travaux à réaliser de façon précise Sert de garantie aux deux parties

78 1.3. la constitution de l’équipe
Une mission d’audit comprend plusieurs intervenants: L’associé ou partner : en charge du rapport commercial avec le client Fournir les rapports sur les audits effectués et les résultats obtenus Mener les missions dans les délais fixés au prix entendu Définir en relation avec l’équipe d’audit le plan d’approche Examiner et approuver les programmes de travail

79 Manager (superviseur ou directeur de mission): en charge de la mission opérationnelle.
Dirige l’exécution des missions en s’assurant du respect des standards professionnels, Supervise le W des auditeurs affectés à la mission, Détermine les facteurs de risque, apprécie leur importance Met au point les constats d’audit

80 Senior ou chef de mission Dirige au jour le jour l’équipe d’audit dont il a la responsabilité
Administre et pilote la mission Rédige les programmes de travail Dirige et conseille les auditeurs

81 L’assistant: Effectue les travaux qui lui ont été confiés par le chef de mission
- Réunit,analyse et apprécie les informations collectées afin de dégager une opinion justifiée et objective des activités auditées Remplit les feuilles de travail

82 1.4. Comprendre l’activité du client
Secteur d’activité Fiscalité Environnement institutionnel Dernier dossier dans le cas d’une mission récurrente

83 2.La revue analytique Il s’agit d’un examen global qui permet à l’auditeur de se familiariser, de s’approprier les chiffres et les documents de l’entreprise.

84 2.1.Présentation 2.1.1 Définition
La procédure analytique consiste à évaluer la qualité des états financiers en les étudiant et en comparant les relations entre un ensemble de données financières et non financières

85 Le diagnostic financier
Analyse des états financiers passés, prévisionnels, les relations entre les comptes (bilan, CPC,...) Ratios significatifs du secteur… Analyse tendancielle dans le temps et dans l’espace

86 B) Le diagnostic opérationnel
Analyse des facteurs internes: liés à la performance de l’activité (capacité de production, ratios de productivité, absentéisme…) Politique générale de l’E/se: en matière de marketing, de production, d’investissement, de financement…

87 Objectif La revue analytique a pour objet: De familiariser l’auditeur avec la société, De décrire les relations financières existantes de la période, D’avoir l’assurance suffisante qu’aucune anomalie significative ne subsiste dans les comptes, De poser les questions initiales (risques préliminaires et seuils de matérialité)

88 2.2. Illustration (cas Delarue)

89 Le dossier de travail Objectif: faciliter les travaux de revue des auditeurs confirmés (qualité de déroulement de la mission) Un dossier doit répondre à certaines normes et certaines références à tout moment, tout dossier doit pouvoir être consulté et compris rapidement par tout membre dans l’organisation.

90 1.1.Le dossier permanent C’est le dossier qui matérialise la phase de connaissance générale. La description de l’Ese; La description générale des procédures; Les aspects financiers; Les principaux contrats; Les documents légaux; L’approche d’audit: la plan d’approche.

91 1.2. Le dossier administratif
Contient le suivi administratif de la mission. Il comprend: La lettre de mission, la planification de l’audit, le courrier, le compte rendu des réunions avec les administrateurs, le budget, le programme d’audit…

92 1.3.Le dossier de contrôle interne
Il est constitué: des questionnaires de C.I des mémos obtenus par entretiens, des diagrammes de circulation de document (flow-charts) des analyses des flow-charts

93 1.4.Le dossier de travail ou dossier annuel
C’est le dossier où sont relevées les preuves d’audit pour l’exercice en cours. Comprend les feuilles de travail des auditeurs assistants. Les feuilles de travail sont classées selon le principe de l’arborescence.

94 Schémas de classification des feuilles de travail
Schéma 1: Type français Schéma 2: Type gros cabinets internationaux

95 TYPE FRANCAIS Bilan CPC Balance Immobilisa tions Stocks Clients
Fournisseurs Trésorerie Charges Produits

96 Dénomination usuelle du cycle Comptes ou éléments concernés
Cycle de achats (Purchase cycle) Cycle des stocks (Inventory cycle) Achats,frs, RRRO, TVA déductible… Inventaires, comptes de stock, évaluation des en-cours et des PF (examen de la comptabilité des coûts)...

97 Cycle des immobilisations (Investment cycle)
Cycle de la paye (Payroll cycle) Cycle des ventes (Sales cycle) Immobilisations, amortissements, titres de participations… Rémunérations dues, salaires, charges salariales, congés payés,… Ventes, RRRA, clients, provisions pour créances douteuses…

98 Cycle de Trésorerie (Treasury cycle) Cycle de financement (Financial cycle) Banques, caisses, titres de placement Aspects juridiques du financement à LT, dettes à LT, opérations de capital, dividendes, crédit-bail…

99 Les feuilles de travail
Elles révèlent: Les problèmes rencontrés, Les décisions prises par rapport à ces problèmes, Les preuves justificatives de l’opinion émise.

100 Les feuilles de travail doivent être claires, concises, complètes, propres, documentées et référencées. Selon the US GAAP. “Les papiers de travail doivent constituer un ensemble autonome. Leur revue ne doit pas nécessiter de demande d’explication supplémentaire”.

101 Exemple de feuille de travail
Une feuille de travail comporte généralement un en-tête composé des mentions suivantes: Concernant la société: nom de la sté auditée, exercice audité Concernant l’auditeur: nom de l’auditeur, date de rédaction de la feuille Concernant le superviseur: nom du superviseur, date de la supervision Concernant le travail effectué: référence et objet de la feuille

102 L’indexation de la feuille de travail
Chaque feuille de travail est référencée comme la page d’un ouvrage afin de pouvoir être ôtée et remise sans problème. Les chiffres qui figurent sur ces papiers de travail doivent permettre les connexions avec, en amont la balance, en aval les feuilles relatives aux travaux de détail.

103 Classement des feuilles de travail
On part du général et on développe vers le particulier. La règle est que tout dossier débute par la page de conclusion (de couleur différente); de même, tout sous-dossier débute par une feuille de conclusion sur la totalité du sous-dossier; enfin c’est en haut de la feuille de travail (ou à sa marge) que doivent se trouver les conclusions qui concernent cette feuille.

104 Méthodologie d’une revue de papiers de travail
Les papiers de travail de l’auditeur peuvent à tout moment être revus par le chef de mission, le superviseur ou l’associé. Objectif de la revue : Apporter au travail un point de vue indépendant. On vérifie que les feuilles de travail sont complètes et comprennent:

105 des informations et données matérielles,
l’étendue du travail réalisé, la source des informations obtenues, les conclusions, la technique de documentation.

106 LE CONTRÖLE INTERNE

107 Généralités sur le contrôle interne
Définition Ordre des experts comptables (1977): c’est l’ensemble des sécurités contribuant à la maîtrise de l’entreprise. Il a pour but d’assurer la protection et la sauvegarde du patrimoine, sous sa responsabilité, afin de garantir la protection du patrimoine et la fiabilité des enregistrements.

108 Compagnie nationale des commissaires aux comptes (1987)
Le contrôle interne est l’ensemble des mesures comptables ou autres que la direction propose, assure et surveille, sous sa responsabilité, afin de garantir la protection du patrimoine et la fiabilité des enregistrements.

109 Alain Mikol (1989): Le contrôle interne est avant tout un système d’organisation. Le principal objectif est de prévoir une organisation permettant l’enregistrement fidèle des opérations économiques et juridiques de la firme. Il se manifeste par l’organisation de procédures cohérentes…

110 Le contrôle interne en tant que système de détection des erreurs et des fraudes
Un bon contrôle interne est un système qui réagit rapidement, qui révèle le dysfonctionnement quasi-immédiatement (ex: cavalerie) le contrôle interne vise donc en premier lieu à donner de la réactivité au système

111 Le contrôle interne en tant que système de prévention
Parallèlement à la vision traditionnelle (contrôle a posteriori), les organisations développent des systèmes de prévention. ex: cas de détournement d’argent. Procédure de recrutement rigoureuse: examen du casier judiciaire… Un système préventif est vital dans le cadre de systèmes organisationnels ouverts étant donné le caractère irréversible des dommages générés par une erreur.

112 Contrôle interne et audit
Les raisons qui poussent l’auditeur à s’intéresser au contrôle interne sont liées aux objectifs de sa mission. Un auditeur doit donner une opinion sur les comptes. Un auditeur ne peut pas tout analyser au niveau de la comptabilité. Les conclusions de la revue des procédures & évaluation du contrôle interne le niveau d’examen des comptes

113 Les objectifs du contrôle interne
Application des décisions de la direction Pour que le contrôle interne soit efficace. Il convient que la société ait mis en place un système d’autorisation et d’approbation. Ce système doit être contrôlé par l’auditeur. ex: audits de filiales

114 La sauvegarde des actifs
Afin de s’assurer que le C.I est efficace, l’auditeur devra effectuer des contrôles physiques, analyser la séparation des tâches et vérifier qu’il existe des limites d’accès à certains biens.

115 La qualité de l’information
Pour sauvegarder la qualité de l’information, le contrôle interne tente de limiter les sept types d’erreur potentielle dans la comptabilité: L’enregistrement d’opérations fictives, L’absence d’enregistrement d’opérations réelles, Les transactions non autorisées, Les erreurs sur les montants, Les erreurs d’imputation, Les erreurs sur la date des enregistrements, Les erreurs de présentation

116 Conditions de réussite du contrôle interne
Les techniques de contrôle interne varient selon les entreprises. En règle générale on note 4 conditions de réussite: Adhésion des dirigeants Veiller à faire respecter les procédures via des incitations ou des sanctions. Si les incitations ou les sanctions s’avèrent ne jamais être appliquées, alors les procédures seront transgressées.

117 Personnel compétent et honnête
La compétence peut être analysée de façon préventive à partir de signaux tels que les diplômes ou l’expérience professionnelle. concernant l’honnêteté, l’organisation est peut opter pour des pratiques telles que l’entretien avec les anciens employeurs, la vérification des CV… Par ailleurs, l’auditeur peut se référer à certains signes. EXEMPLE: Une E/se qui a un fort taux de rotation (turn over) de son personnel et qui fait recours à du personnel intérimaire, ou qui emploie un personnel peu qualifié, fait courir un risque fort à la sécurité de ses actifs.

118 Définition des fonctions et des rôles
La structure de l’E/se est supposée être clairement définie. Le « qui fait quoi » ou « qui est responsable de quoi » doit être une connaissance commune de l’ensemble des participants. Il est nécessaire d’obtenir une définition préalable des postes et de s’assurer du respect de l’attribution des tâches.

119 Dispositifs de contrôle
Un bon contrôle interne est lié à l’existence de procédures. Ces dernières doivent remplir un certain nombre de conditions: Principe d’harmonie Les procédures doivent correspondre à l’organisation. Elles doivent être adaptées à la structure. Elles doivent être légères mais efficaces. L’harmonie se situe aussi en rapport avec le stade de développement de l’organisation.

120 Principe de permanence et d’universalité
Les procédures doivent être permanentes. c’est-à-dire appliquées tout au long de l’année. De plus elles doivent être universelles, c’est-à-dire qu’elles ne doivent souffrir d’aucune exception. Principe de reconnaissance Les procédures doivent être connues et respectées.

121 Le recoupement Les procédures doivent être étudiées de façon à assurer des possibilités de recoupement et de contrôle réciproque. On enregistre et on fait vérifier des données par des personnes différentes. Ce principe a pour conséquence de permettre une mise en évidence rapide des dysfonctionnement.

122 Enregistrement et classement méthodique des faits
L’organisation administrative doit permettre un enregistrement rapide des opérations. Les documents justificatifs doivent être conservés, archivés avec méthode. Ce classement permet de retrouver aisément les pièces et donc de mener rapidement les actions de contrôle.

123 Séparation des fonctions
Ce principe est le principe fondamental de l’auditeur. Il permet d’éviter les fraudes et les malversations. Toute opération effectuée dans l’organisation touche à l’une des quatre fonctions suivantes: La fonction de réalisation de l’objet social: ceci s’adresse aux actes de vente, d’achat, d’embauche… La fonction de manipulation des actifs: ceci s’adresse aux opérations de paiement, d’encaissement, de réception, ou de livraison des marchandises…

124 La fonction d’enregistrement: ceci s’adresse à la comptabilité, la tenue des stocks…
La fonction de contrôle: cette fonction intéresse les opérations d’inventaire, de rapprochement bancaire,de relance clients… Le contrôle interne est efficace dans la mesure où: une même personne pour une même opération n’accomplit pas deux fonctions simultanément.

125 Exemples: Si le livreur établit la facture. Il y a confusion entre la fonction de manipulation et celle d’enregistrement. Le livreur malhonnête peut facturer moins qu’il ne livre. Si le responsable du rapprochement bancaire signe et établit les chèques, alors il y a confusion entre la fonction de contrôle et celle de manipulation. Une malversation peut apparaître. Si la personne qui demande un achat dépouille d’elle-même l’appel d’offre, alors il y a confusion entre réalisation de l’objet social et contrôle. Un fournisseur peut être avantagé systématiquement.

126 IV. Description, analyse et contrôle des procédures
La description des procédures Une ou plusieurs entrevues avec les responsables de la fonction sont nécessaires aux auditeurs pour se faire une idée des procédures mises en place. Cette description peut être synthétisée au niveau d’un document narratif dit mémorandum ou au niveau d’un flow-chart

127 Analyse des forces et faiblesses
Une étude visuelle (à partir du flow-chart) Les questionnaires du contrôle interne. On les appelle aussi encyclopédie. La méthode des points de contrôle. Elle est constituée de 3 phases: On recense les points que l’on désire atteindre par l’intermédiaire des contrôles internes. On décrit les moyens par lesquels l’E/se assure l’objectif défini précédemment. On procède à l’évaluation. (2 moyens, les points sont très forts – 1 moyen, assure l’objectif – 0 moyen, objectif non atteint)


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