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DISPOSITIFS MEDICAUX Sandra WISNIEWSKI Pharmacien Hôpitaux Universitaires de Strasbourg.

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1 DISPOSITIFS MEDICAUX Sandra WISNIEWSKI Pharmacien Hôpitaux Universitaires de Strasbourg

2 Avril 20102 Plan Pansements Sondage urinaire

3 Pansements

4 Avril 20104 Pharmacopées Française et Européenne

5 Avril 20105 Pansements Pansements Primaires –contact immédiat avec la plaie Pansements secondaires –contact avec la peau saine –recouvrement, fixation, maintien Pansements « actifs » : action sur la cicatrisation Pansements passifs (absorbants)

6 Avril 20106 Propriétés des Pansements Physiques –sec ou humide –stérile ou propre –perméable ou non –élastique ou non –protecteur ou non –absorbant ou non Chimiques – !!!! Effets secondaires

7 Avril 20107 Indications des Pansements Détersion Régénération Suppléance Hémostase Immobilisation Compression Maintien ou fixation

8 Avril 20108 Catégories 1. Compresses/boules/mèches 2. Pansements passifs 3. Objets de fixation / maintien 4. Objets de contention 5. Objets d’immobilisation 6. Pansements de dernière génération « dits actifs »

9 Avril 20109 Gaze Hydrophile de Coton Compresses/ boules/mèches/bandes Pansement I ou II (maintien pour les bandes) ± ORX, ± fils (13 ou 17) Stériles ou non Dimensions et conditionnements nombreux (noisette, noix, prune, œuf, extra…) Pour blocs opératoires ou soins cutanés (brûlures, pose de cathéters) 1. Compresses boules mèches

10 Avril 201010 Non tissé Compresses / boules = pièce de voile non tissé Pansement I Normes définissant l’absorption 30 ou 40 g/m² Stériles ou non Plusieurs conditionnements Pour soins cutanés Moins coûteux que la gaze/ Absorption plus lente 1. Compresses boules mèches

11 Avril 201011 Pansement couvrant adhésif Pansement I = compresse tissée ou non tissée centrée sur un support adhésif Indications : –plaie franche ou nette, peu suintante (post-op) Sachet unitaire pelable, stérile ou non Urgo, Clinical IHT (Operbor), Bsn (Cicaplaie), Molnlycke (Mepore), Hartmann (Cosmopore)….  LPPR 2. Pansements passifs

12 Avril 201012 Pansements « américains » voile non-tissé « Fluff » = pansement compressé, pansement chirurgical ouate de cellulose stérile ou non différentes dimensions (10 cm x 10 cm à 20 cm x 40 cm) absorption des exsudats Hartmann (Zetuvit®), Tetra, Hydrex (Hydral®), 3M (Mefra®) LPPR 2. Pansements passifs

13 Avril 201013 Bandes de maintien Pansement II : maintien de compresses ou autre pansement primaire Gaze, Crêpe, synthétique +/- Elastiques, +/- cohésives, Lavables, Autoclavables (crêpe) Bandes adhésives (sans contention-compression !) 3. Objets de fixation et Maintien

14 Avril 201014 Sparadraps Masse adhésive sur un support Tissé (Polyamide, coton) ou non tissé (cellulose, polyester, polyamide) ou plastique (polyéthylène, polyvinyl de chlorure PVC) Pansement II inscrit à la pharmacopée. LPPR Fixation des compresses ou DMx (cathéter…) Tolérance variable selon la masse adhésive Stérile ou non  Utilisation hygiénique : bobine plastique  Bsn (Albupore® microporeux NT, Hypafix® microporeux extensible NT, Leukoplast tissé sécable), Urgo (Urogopore perforé®), Tetra, Clinical IHT, Molnlycke (Mefix®), 3. Objets de fixation et Maintien

15 Avril 201015 Film adhésif PUR Pansement I et II Sachet individuel pelable Indications –protection et fixation des abords veineux périphériques et centraux –protection cutanée (péri-stomiale, escarre, champ opératoire) 3. Objets de fixation et Maintien

16 Avril 201016 Film adhésif PUR Propriétés –imperméabilité aux liquides, bactéries – toilette possible –perméabilité à l’air et vapeur d ’eau –transparence, élasticité, conformabilité –stérile (OE,  ) – 3M (Tegaderm® ), Bsn (Opraflex®, Opsite IV 3000®), Hartmann (Visulin®), Clinical IHT (Operfilm®), Urgo (Optiskin®), Vygon (Dermafilm®), Hydrex (Hydrapex®), Molnlycke (Mefilm®) 3. Objets de fixation et Maintien

17 Avril 201017 Sutures cutanées adhésives Support en tissé ou non tissé, adhésif en polyacrylate Pansement I Pour plaies simples, opératoires (après ablation de fils) Usage détourné : maintien de cathéter  Urgo, Bsn (Leukostrip®), Hartmann (Omnistrip®), 3M (Stéristrip®)  LPPR 3. Objets de fixation et Maintien

18 Avril 201018 Filets tubulaires Pansement II Maintien de pansement actif ou absorbant Gaine tricotée ± élastique Différents diamètres, formes anatomiques Boîte distributrice Lavable, stérilisable Maillage +/- lâche : compromis entre tenue et circulation sanguine  Peters (Surgifix® poly), Lohmann&Rauscher 3. Objets de fixation et Maintien

19 Avril 201019 Bandes de compression Dossier HAS Indication : affections veineuses chroniques, maladies thromboemboliques, lymphoedème Principe de traitement = Pression Dépend de la technique de bandage et de l’opérateur À pression égale, pas de différence entre chaussette, bas-cuisse et collants Importance de l’observance 4. Objets de compression

20 Avril 201020 Bandes de compression Classification Clinique Etiologique Anatomique Physiopathologique CEAP –C0 = aucun signe clinique, éventuellement symptômes (douleurs, jambes lourdes, impatiences, prurit, sensation d’oedèmes vespéral…) –C1 = télangiectasies ou varices réticulaires –C2 = varices > 3mm –C3 = œdème persistant –C4 = trubles trophiques : eczéma, pigmentation, hypodermite –C5 = ulcère cicatrisé –C6 = ulcère non cicatrisé Compression médicale = traitement de base à partir du stade C2 de la classification CEAP 4. Objets de compression

21 Avril 201021 Bandes de compression Education+++ Bas enfilés le matin dès le lever Pose possible par IDE, avec enfile-bas si bas à forte pression 4. Objets de compression

22 Avril 201022 Bandes de compression Compression veineuse (« bandes à varices ») –longueur, force de contention (norme) –adhésives ou non, extensibilité tout sens à préférer –lavables (modalités particulières) Action sur les vaisseaux, les tissus, la douleur Rôle mécanique pour lutter contre l’hypertension du sang veineux qui endommage la paroi veineuse 4. Objets de compression

23 Avril 201023 Bandes de compression Allongement court (<70%) –inélastique –pression de travail > pression de repos –peut être conservée la nuit Allongement long (> 140%) –élastique –pression de travail = pression de repos –doit être ôtée pour la nuit  Bsn (Flexobande®), Urgo (Veinopress®) pour bandes élastiques  LPP 4. Objets de compression

24 Avril 201024 Bandes de contention Contention articulaire, musculaire semi-rigide (strapping) –Non élastique –Action quand contraction musculaire (marche) –Forte adhésivité (protection cutanée: élastomousse) –Sécable sans ciseaux  Urgo, Bsn (Elastoplaste HB®), Hartmann (Extensa®),  LPP 4. Objets de compression

25 Avril 201025 Cohésives : –Adhérence sur elles-mêmes sans coller à la peau –Contention souple, compression en traumatologie –Prévention des traumatismes sportifs –Pose facilité, confort du patient  Hartmann (Peha-Haft®), Bsn (Co-Plus®, Tensoplus®), Urgo (Nylexogip®) 4. Objets de compression Bandes de contention

26 Avril 201026 Bandes adhésives élastiques Pansement II : isoler la peau par une gaze Contention articulaire, tendineuse, musculaire, préventive et/ou curative Adhésive sur elle-même (> 1N/cm²) Extensible ou multiextensible mais tissu peu élastique donc gardées pendant plusieurs jours Mise en place médicale  Urgo (Urgocrepe®), Bsn (Elastoplaste®), Hartmann (Extensa®), Tetra Compression Immobilisation Fixation

27 Avril 201027 Bandes extensibles Pansement II Maintien d ’un pansement Elastique dans le sens de la largeur, à retirer pendant la nuit L = 3m et l = 5-7-10-15 cm  Urgo (Veinopress®), Tetra, Hartmann (Pehacrepp®), Raffin, Lohmann&Rauscher  LPP Maintien

28 Avril 201028 Bandes mousse Pansement II Protection des téguments des contentions adhésives pour rendre indolore leur renouvellement Extensible, fine, conformable, autoadhérente  Bsn (Elastomousse®) Protection

29 Avril 201029 Protections sous immobilisation Ouate orthopédique –Pansement II –NT ou Polyester ou Polypropylène –se déchire par simple traction, conformable, souple –Largeurs et longueurs différentes  Bsn(Soffban-Plus), Raffin 5. Objets pour immobilisation

30 Avril 201030 Protections sous immobilisation Jerseys tubulaires coton/hydrophile : sous plâtres –toucher non abrasif : limiter les érosions cutanées Jerseys tubulaires hydrophobe : sous résines (polyester) 5. Objets pour immobilisation

31 Avril 201031 Bandes plâtrées Plâtre à prise rapide Support tissé enduit de plâtre Contention, immobilisation, attelles post-opératoires Largeurs adaptées aux différentes localisations Lourd +++, radio-opaque Douche possible (avec protecteur)  Bsn (Guypse®), Adhésia (Adhe 2®)  LPPR 5. Objets pour immobilisation

32 Avril 201032 Bandes de résine Fibre de verre (toxicité pour le personnel soignant) ou polypropylène Immobilisation rigide ou semi-rigide en orthopédie, traumatologie Léger, radiotransparence, couleurs Eviter tout contact avec l’eau Largeurs adaptées aux différentes localisations Coût plus élevé par rapport aux plâtres : 3-4 euros vs < 1 euro  Bsn (Dynacast Extra®, Dynacast Optima®), 3M (Sofcast® et Scotchcast®), Lohmann  LPPR 5. Objets pour immobilisation

33 Avril 201033 Résines synthétiques

34 Pansements de dernière génération « dits actifs »

35 Avril 201035 Définitions Winter, 1962 : Fondement de la cicatrisation en milieu humide –la surface de la plaie baigne dans l’exsudat, évitant la formation de croûte –migration cellulaire –vitesse de cicatrisation doublée

36 Avril 201036 Définitions Turner, 1979 : Le pansement idéal – crée un microclimat qui favorise la cicatrisation : humide,et perméable aux échanges gazeux –enlève l’exsudat en excès et les composants toxiques –augmente la température au niveau de la plaie –imperméable aux liquides, barrière aux bactéries –non adhérent à la plaie et sans perte de particules –peut être changé sans endommager la plaie –conformable et stérile

37 Avril 201037 Définitions Cicatrisation en milieu humide : processus naturel accéléré par l’environnement humide créé par un pansement occlusif Pansement = acte de panser Pansement propre Pansement septique …

38 Avril 201038 La cicatrisation de 2 ème intention Sans suture chirurgicale Lors des pertes importantes de substances Réparation par l’organisme exclusivement 3 phases : détersion, granulation, épidermisation Quelque soit le type de pansement : jamais d’antiseptique sur une plaie avec perte de substance, rinçage de la plaie au sérum physiologique et séchage avant réfection du pansement.

39 Avril 201039 Détersion Élimination des tissus non viables par clivage enzymatique Enzymes protéolytiques : cellules inflammatoires + bactéries saprophytes de la peau Colonisation bactérienne obligatoire et bénéfique : –pas d’antiseptiques en 1 ère intention –attention aux pansements à l’argent !!! Accélération de la détersion –maintien d’un milieu humide –excision chirurgicale –techniques de lavage : jet à goutte La cicatrisation de 2 ème intention

40 Avril 201040 La cicatrisation de 2 ème intention Granulation Bourgeonnement Combler la perte de substance Constitution d’un néo-derme : –bourgeons charnus : capillaires + fibroblastes –myofibroblastes : contraction centripète des berges de la plaie

41 Avril 201041 La cicatrisation de 2 ème intention Epidermisation Épiderme des berges rampe vers le centre de la plaie de manière centripète Sur plaie plane exclusivement Pansements de protection + soins locaux par tamponnement Maturation du tissu de granulation sous-jacent : transformation en derme en quelques mois Restauration des propriétés mécaniques après plusieurs années

42 Avril 201042 La cicatrisation de 2 ème intention Plaies aiguës Mécanique, traumatique, fermées, superficielle, perforantes, brûlures… 1-3 semaines pour cicatriser Plaies chroniques Ulcères veineux / artériels / mixtes, escarres, mal perforant plantaire… Plus de 8 semaines pour cicatriser

43 Avril 201043 Classification colorielle des plaies chroniques Nécrose noire ou plaque sèche Défaut de détersion Plaie fibrineuse Détersion en cours : exsudats jaunâtres

44 Avril 201044 Bourgeonnement : fond de la plaie rouge Epidermisation : fond de la plaie rose Classification colorielle des plaies chroniques

45 Avril 201045 Les Hydrocolloïdes Utilisation depuis 1980’s : 1 ers pansements « interactifs » Systèmes multicouches Couche interne = Masse hydrocolloïdale : carboxyméthylcellulose sodique (CMC) +/- gélatine +/- pectine +/- réseau d’élastomère : composé hydrophile absorbant dispersé dans une gomme adhésive et élastique. Couche superficielle externe : film polyuréthane élastique (semi)- imperméable (liquides + bactéries)

46 Avril 201046 Les Hydrocolloïdes Propriétés/ Modes d’action – Gélification de la couche interne au contact des exsudats de la plaie pour maintenir un milieu humide au niveau de la plaie – Perméable aux échanges gazeux et à la vapeur d’eau mais imperméable à l’eau et aux bactéries – Contrôle de l’exsudat par absorption Indications Détersion des plaies modérément exsudatives Protection lors du bourgeonnement et de l’épithélialisation Plaies aiguës : post-opératoires, brûlures, dermabrasion Pansement secondaire : sur plaies sèches recouvertes d’un hydrogel Contre-indication Plaies fortement exsudatives Plaies infectées (caractère semi-occlusif) Brûlures 3ème degré Eczema, ulcère artériel

47 Avril 201047 Les Hydrocolloïdes Effets indésirables Odeur désagréable possible au moment du retrait due au délitement du pansement non synonyme d’infections Macération des berges de la plaie Possibilité d’eczéma de contact par intolérance à l’adhésif Utilisation Nettoyage de la plaie (sérum physiologique) Contact permanent du pansement avec la plaie Application de la plaque d’hydrocolloïde : 2-3 cm dépassent sur la peau saine Pas de pansement secondaire Renouvellement du pansement : à saturation ( opacification par la formation du gel) ou lors du décollement du pansement. Tous les 2-3 jours en phase de détersion et jusqu’à 3-7 jours en phase de bourgeonnement Pansements transparents : en phase d’épidermisation

48 Avril 201048 Les Hydrocolloïdes Gammes commercialisées Formes standards (de 5x5 à 20x20 cm) –Plaques fines : protection –Plaques épaisses : absorption Formes anatomiques (sacrum, talon) Hydrofibre : Aquacel® (laboratoire Convatec) Classe IIb voire III si origine animale  Urgo (Urgomed® et AlgoplaqueHP®), BBraun Biotrol (Askina Hydro® et Askina Biofilm S®), Coloplast (Comfeel Plus®), Convatec (Duoderm E®), Euromedex (Sureskin® et Epicol®), Hartmann (Hydrocoll®), 3M Sante (Tegasorb®)  LPPR : escarres, ulcères et brûlures

49 Avril 201049

50 Avril 201050

51 Avril 201051 Les hydrocellulaires Composition 3 couches synthétiques : – Couche interne hydrophile non adhérente au contact des exsudats (polyuréthanne) – Couche intermédiaire absorbante hydrocellulaire à structure alvéolaire – Couche externe imperméable +/- adhésive (polyuréthanne)

52 Avril 201052 Les hydrocellulaires Propriétés/ Modes d’action Absorption verticale des exsudats (jusqu’à 10 x leur poids) Phénomène de capillarité : pas de macération de la peau périlésionnelle : préservation des berges fragilisées Gélification de la couche interne pour maintenir la plaie en milieu humide Contrôle de l’exsudat par absorption Imperméabilité à l’eau et aux bactéries mais perméable aux échanges gazeux et à la vapeur d’eau Absence d’odeur au retrait Retrait atraumatique et indolore

53 Avril 201053 Les hydrocellulaires Indications Utilisation de la détersion au stade de bourgeonnement des plaies moyennement exsudatives Plaies aiguës : perte de substance… Escarres (effet d’amortissement), ulcères veineux Contre-indication Allergies (changement de gamme) Plaies infectées sans antibiothérapie adaptée Plaies cavitaires à orifice étroit Plaies sèches

54 Avril 201054 Les hydrocellulaires Utilisation Nettoyage de la plaie (sérum physiologique) Déborder de 2 cm autour de la plaie Pansements adhésifs (surface ou contours) : escarres (frottements) Pansements non-adhésifs : ulcères (préserver la peau péri-lésionnelle). Nécessité d’un pansement secondaire Renouvellement du pansement : à saturation (tous les 3-5 jours) Formes standards (de 5x5 à 20x20 cm) Formes anatomiques (sacrum, talon)  B Braun (Askina®), Bsn (Allevyn®), Coloplast (Biatain®), Convatec (Combiderm®), Hartmann (Hydrosorb®), Johnson&Johnson (Tielle®), Molnlycke (Mepilex ®), Urgo (Cellosorb®)  LPPR : escarres, ulcères

55 Avril 201055

56 Avril 201056

57 Avril 201057

58 Avril 201058 Les hydrogels Composition Gels aqueux (90 % d’eau) Adjuvants (absorption des exsudats et adhérence/viscosité du gel) : CMC, alginate de calcium, pectine, propylène glycol, gommes Propriétés/ Modes d’action Hydratation des tissus nécrotiques +++ : création d’un milieu humide : ramollissement Hydrolyse de la fibrine Elimination de la nécrose et/ou fibrine

59 Avril 201059 Les hydrogels Indications Détersion et ramollissement des plaies nécrotiques sèches et /ou fibrineuses (nécrose noire) Relance du processus cicatriciel d’une plaie atone (= plaie ne présentant plus d’évolution depuis plusieurs semaines) Contre-indication Plaies infectées, exsudatives Brûlures 3ème degré

60 Avril 201060 Les hydrogels Utilisation Nettoyage de la plaie (sérum physiologique) En cas de nécrose sèche, scarifications centrales avant l’application Appliquer le gel en couche épaisse sans déborder sur la peau saine et recouvrir d’un pansement secondaire (pas de pansement très absorbant) Renouvellement tous les 3 jours Elimination par rinçage par NaCl 0.9%  Coloplast (Purilon®), Convatec (Duoderm®), B Braun (Askina®), Johnson&Johnson (Nu-Gel®), Bsn (Intrasite®), Euromedex (Sureskin hydrogel®), Molnlycke (Normgel®, Hypergel®), Urgo (urgo-Hydrogel®)  LPPR : ulcères, escarres et plaies chroniques en phase de détersion

61 Avril 201061

62 Avril 201062 Les alginates de calcium Composition Polymères d’acides alginiques : acide mannuronique (M) et acide guluroniques (G) (polysaccharide) Extraits d’algues brunes ( Laminaria sp.) Rapport G/M variable selon les produits  souplesse et résistance spécifique 100%alginate = Algostéril® (Brothier) Adjuvants : CMC (plaies chroniques) : 15%CMC

63 Avril 201063 Les alginates de calcium Propriétés/ Modes d’action Absorption verticale des exsudats ( 10-15 x leur poids) –Absence macérations des berges Gélification : échanges ioniques : (Ca 2+ et Na + ) permettant l’hydratation des polymères, et maintien d’un milieu humide Absorbant Hémostase : activation plaquettaire par les ions Ca 2+ de l’alginate de calcium si alginate pur

64 Avril 201064 Les alginates de calcium Indications Détersion des plaies : moyennement à fortement exsudatives, superficielles et profondes Bourgeonnement Plaies infectées ou non, aiguës ou chroniques Visée hémostatique : méchage ORL, plaies post-opératoires, ablation dispositifs médicaux (Algostéril, classe III) Contre-indication Plaies non exsudatives sans humidification préalable des pansements (sérum physiologique) Nécrose sèche

65 Avril 201065 Les alginates de calcium Utilisation en Cicatrisation Nettoyage de la plaie (sérum physiologique) Pose de l’alginate sur la plaie ou remplissage de la cavité Couverture par un pansement secondaire (protecteur +++) Renouvellement selon exsudats : tous les jours en phase de détersion puis tous les 2-3 jours en phase de granulation Renouvellement 1/jour si plaies infectées Retrait indolore

66 Avril 201066 Les alginates de calcium Utilisation en Hémostase Appliquer et maintenir le pansement en place jusqu’à arrêt saignement (> 6 minutes) Pour le méchage endonasal, trempage préalable des mèches d’Algostéril® dans NaCl 0.9% et insertion de la mèche le long du plancher nasal jusqu’à la choane. Bloquer l’extrêmité sortante de la mèche dans le vestibule nasal. Retrait après 48h.

67 Avril 201067

68 Avril 201068

69 Avril 201069 Les Hydrofibres Composition Fibres non tissées d’hydrocolloïdes pur (CMC de Na+) Propriétés Gélification de la couche interne pour maintenir la plaie en milieu humide Contrôle de l’exsudat par absorption Imperméable à l’eau et aux bactéries mais perméable aux échanges gazeux et à la vapeur d’eau

70 Avril 201070 Les Hydrofibres Indications Plaies fortement exsudatives Plaies aiguës (perte de substance) et plaies chroniques (escarres, ulcères, brûlures 2nd degré, absorption des exsudats de plaies oncologiques) Contre Indications Plaies sèches ou peu secrétantes Effets Indésirables aucun

71 Avril 201071 Les Hydrofibres Utilisation pratique Dépasser le pourtour de la plaie de plus d’1 cm (2.5cm pour les mèches) Retrait du pansement à saturation Convatec (Aquacel®)

72 Avril 201072 Absorption Pouvoir absorbant des différentes pansements : –Hydrofibre –Alginate –Hydrocellulaire –Hydrocolloïde

73 Avril 201073 Les pansements gras Composition Base : tulle, gaze (taille mailles variables) Imprégnation lipidique : vaseline +/- CMC, paraffine Avec ou sans principe actif (antibiotiques, corticoïdes) Propriétés Non adhésion à la plaie (variable selon produits) Perméable à l’oxygène et aux exsudats Pro ou anti-bourgeonnement Action détersive (favorise le drainage des exsudats), pro- inflammatoire

74 Avril 201074 Les pansements gras Indications Pansement de protection après détersion mécanique journalière d’une plaie Phases de bourgeonnement et d’épidermisation Brûlures et dermabrasions  Solvay (Vaselitulle®, Antibiotulle®, Corticotulle®), Bsn (Jelonet®), Ethicon (Adaptic®),  Coloplast (Physiotulle®), Urgo (Urgotul®)  LPPR : escarres, lcères  Liste I : Antibiotulle, Corticotulle

75 Avril 201075 Les pansements à l’argent Propriétés anti-infectieuses de l’argent sulfadiazine argentique Intérêts ?? Prévention d’une (sur)infection : brûlures –Quelles preuves de l’efficacité ? Bactéricidie d’une plaie infectée –Place de l’antibiothérapie par voie générale ? –Faiblesse des preuves bactériologiques, cliniques Indications Brûlures 2 ème degré superficiel ou profond Brûlures, plaies chroniques

76 Avril 201076 Les pansements à l’acide Hyaluronique Composition Compresse imprégnée de crème d’acide hyaluronique Propriétés Propriétés hygroscopiques (retient l’eau et les petites molécules donc maintien d’un milieu humide), viscoélastique (inhibe la pénétration bactérienne), antiradicalaire et antioxydante (protection contre les enzymes de dégradation) Acide hyaluronique = composant du derme. Action sur toutes les phases de la cicatrisation Indications Plaies suintantes, non infectées ou surinfectées : escarres, ulcères jambes Plaies atones

77 Avril 201077 Les pansements à l’acide Hyaluronique Contre Indication Allergie Effets indésirables Réactions allergiques type prurit (très rares) Utilisation Renouvellement 1/jour jusqu’à reprise du processus cicatriciel Application directe sur la plaie puis recouvrir d’une bande stérile, l’ensemble sera maintenu à l’aide d’un bandage approprié Traitement antibiotique systémique si plaie infectée Convatec (Hyalofill®), Genevrier (Ialuset®), Medix (Effidia®)

78 Avril 201078 Les pansements au charbon Propriétés du charbon actif Adsorption des micro-organismes + endotoxines et fixation dans les fibres : indiqués dans le traitement des plaies infectées malodorantes Faible absorption des exsudats Composition Systèmes multicouches fibres tricotées imprégnées de charbon actif : couche de charbon actif contenue dans couche de non-tissé enveloppe non tissé, ou couche absorbante OU ET

79 Avril 201079 Les pansements au charbon Contre-Indication Plaies non exsudatives Nécrose sèche, plaie atone Effets indésirables Démangeaisons, bourgeonnement Utilisation en pratique Poser le pansement face brillante au contact de la plaie, avec au moins 2cm sur les berges. Fixer avec un pansement secondaire Ne jamais découper Renouvellement tous les 1-3 jours lorsque l’exsudat apparaît à moins de 2 cm des bords du pansement Traitement antibiotique systèmique si plaies infectées Convatec (Carboflex®), Johnson&Johnson (Actisorb plus®), Bsn (Carbonet®)

80 Avril 201080

81 Avril 201081 SORBACT® Composition Pansement enduit d’un dérivé d’acide gras Propriétés Action physique par interaction hydrophobe : les particules hydrophobes s’attirent dans un milieu aqueux et sont maintenues ensemble par les forces exercées par les molécules d’eau qui les entourent Fixation irréversible des bactéries et champignons sans destruction donc pas de libération d’endotoxines bactériennes Aucun principe actif

82 Avril 201082 SORBACT® Avantages supposés Pas de résistance croisée Pas d’allergie Pas de cytotoxicité Pas de CI (enfants, femmes enceintes ou allaitantes) Indication Stade détersion sur tout type de plaies exsudatives, contaminées, colonisées ou infectées

83 Avril 201083 SORBACT® Mode d’emploi Rincer +++ avec NaCl Contact direct avec la plaie pour une fixation efficace à la trame du pansements : face verte vers la peau compresses ou mèches pour plaies cavitaires Pansements secondaires : hydrocellulaires, hydrofibres, hydrocolloïdes mais jamais de corps gras (diminution de l’effet par interaction avec le mécanisme hydrophobe) Film adhésif transparent, bande de fixation adhésive ou non si nécessaire Laboratoire BSN

84 Avril 201084 Consensus d ’experts (HAS octobre 2007)

85 Avril 201085 Thérapie par Pression Négative TPN Pour la cicatrisation de certaines plaies chirurgicales à haut risque de complications ou certaines plaies chroniques ne cicatrisant pas en première intention Principes : placer la surface d’une plaie sous une pression inférieure à la Patm ambiante –pansement spécial raccordé à une source de dépression et à un système de recueil des exsudats

86 Avril 201086 Thérapie par Pression Négative TPN Plaies aigües –accélérer la formation d’un tissu de granulation de qualité –constituer un pansement secondaire avant un geste chirurgical complémentaire –drainer les exsudats –éviter la rétraction des berges cutanées surtout en cas de désunion de plaie opératoire

87 Avril 201087 Thérapie par Pression Négative TPN Plaies chroniques –après échec d’un traitement de première intention bien conduit –accélérer la formation d’un tissu de granulation de qualité pour raccourcir le délai de cicatrisation –Éviter les complications liées à la chronicisation de la plaie –drainer les exsudats

88 Avril 201088 Thérapie par Pression Négative TPN Prescription par personnel formé Durée < 30 jours Contre-indications –saignements actifs –fistule non exclue –plaie tumorale –présence de tissu nécrotique –insuffisance artérielle non revascularisée pour membres inférieurs

89 Avril 201089 Thérapie par Pression Négative TPN KCI : Cacuum Assistes Closure VAC Thérapy Smiths&Nephew : V1STA Et autres… Cf Fiche de bon usage de HAS (janvier 2010)

90 Avril 201090 En image…

91 Linge Opératoire

92 Avril 201092 Linge Opératoire –= drapage et habillage Champs opératoires, casaques –Contaminations inter-malades personnel-malade environnement-malade –Objectifs multiples protection du malade protection du personnel risque bactériologique +++

93 Avril 201093 Linge Opératoire –Stérile Emballage adapté garant de la stérilité –Etre facile à draper –Léger, agréable au contact, contribuant au maintien de la thermorégulation naturelle –Etre simple d ’utilisation –Respecter l ’environnement –Offrir un bon rapport coût-efficacité

94 Avril 201094 Linge Opératoire Tissé traditionnel –coton – polyester-coton Tissé microfibre –micro filaments de polyester Non Tissé (EN 29092) –« feuille manufacturée, constituée de voile ou de nappe de fibres orientées directionnellement ou au hasard, liées par friction et/ou cohésion et/ou adhésion, à l ’exclusion du papier et des produits obtenus par tissage, tricotage, tuftage, couturage,… »

95 Avril 201095

96 Avril 201096 Linge Opératoire

97 Sondage Urinaire

98 Avril 201098 Sondage : Vocabulaire... Extrêmités –proximale : proche de l ’opérateur –distale : proche du malade

99 Avril 201099 Sondage : Terminologie... Sonde : introduction dans cavité naturelle SANS effraction- contact avec les muqueuses Cathéter : introduction dans cavité naturelle AVEC effraction Drain : introduction dans cavité naturelle AVEC effraction- contact avec les tissus

100 Avril 2010100 Sondage Urinaire : Matériaux

101 Avril 2010101 Sondes Critères de Choix Matériaux Souplesse –  traumatisme mais moins bon franchissement des obstacles, collabage Biocompatibilité Tolérance Risque d ’obstruction et d ’incrustation Nombre d ’oeils latéraux, extrémité Facilité de pose ORX

102 Avril 2010102 Sondage Urinaire : Anatomie

103 Avril 2010103 Sondes Vésicales Dispositifs médicaux tubulaires destinés à être introduits dans la cavité vésicale en empruntant les voies naturelles ie urêtre Sonde de Foley : sonde vésicale à demeure, un ballonnet permettant le maintien de la sonde Sonde vésicale : sondage vésical intermittent, sans ballonnet Objectifs –thérapeutique : rétention urinaire –diagnostique : urodynamique, détection de résidus vésicaux Définition

104 Avril 2010104 Sondes Vésicales Tube –PVC, latex, silicone –ORX ou non –rarement gradué Longueur en cm –40 cm pour les H, 18 cm pour les F Diamètre en CH –14 à 16 pour les H, 12 pour les F Définition

105 Avril 2010105 Sondes Vésicales Sonde lubrifiée ou non Autolubrifiée avec gel de polyvinylpyrrolidone (fixateur de H 2 O) Ballonnet –avec pour les sondages de longue durée –sans pour les sondages temporaires, uniques Définition

106 Avril 2010106 Sondes Vésicales Extrêmités –proximale : godet ou luer (adaptabilité à une seringue) –distale : droite ou béquillée (passe plus facilement les courbures de l ’arbre urinaire masculin, évite les fausses routes) –ouverte ou fermée –± oeils latéraux –olivaire ou non –olivaire béquillée Définition

107 Avril 2010107 Sondes Vésicales : « petits noms… » Sonde de Nelaton Sonde de Millin Sonde de Maisonneuve Sonde de Mercier Sonde de Bazy Sonde de Couvelaire Sonde de Gouverneur

108 Avril 2010108 Sondes Vésicales Avec Ballonnet = sonde de Foley Sondage en système clos Indications –écoulement d ’urine, –instillations, –irrigation Ballonnet –maintien de la sonde en place dans la vessie –= système d ’autofixation pour les sondages en continu Définition

109 Avril 2010109 Sondes Vésicales Avec Ballonnet Tube –latex, silicone, PUR –cylindrique, creux –L de 20 à 40 cm –diamètre de 8 à 30 CH Canaux (  2) –canal central pour évacuer les urines –conduit latéral pour gonfler le ballonnet –± canal supplémentaire pour irriguer, instiller Caractéristiques

110 Avril 2010110 Sondes Vésicales Avec Ballonnet Extrêmité distale –oeils latéraux –ballonnet (gonflé avec eppi ) Extrêmité proximale –en forme de godet tronconique –connectable Exemples : – type Nelaton, type Couvelaire, TypeTiemann, Type Mercier Caractéristiques

111 Avril 2010111 Sondes Urétérales Dispositif médical servant à drainer, explorer les voies urinaires HAUTES Mise en place chirurgicale –endoscopie (cystoscopie) Objectifs –thérapeutiques –diagnostiques Définition

112 Avril 2010112 Sondes Urétérales Tube –sans ballonnet –  70 cm, CH 3 à CH 12 –graduation centimétrique –Bague de repère ORX tous les 5 cm –ORX Caractéristiques

113 Avril 2010113 Caractéristiques Sondes Urétérales Extrêmité proximale –forme godet –raccord, code couleur pour les 2 reins

114 Avril 2010114 Caractéristiques Sondes Urétérales Extrêmité distale –biseautée + oeils + ballonnet pour un drainage temporaire –cylindrique ou olivaire + oeils latéraux pour exploration –olivaire béquillée avec 1 œil –effilée biseautée –cylindrique en spirale –en biseau avec bulbe pour bloquer l ’uretère et opacifier les voies excrétrices supérieures de façon rétrograde

115 Avril 2010115 La prochaine fois... Stomies Perfusion Cathétérisme


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